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"Je ne reviendrai pas sur Prism, les récupérations des métadonnées par différents services, cela a été longuement développé sur le web. Mais, si vous voulez savoir ce que Gmail peut communiquer de vous par exemple à la NSA il est possible d’utiliser le programme Immersion, développé par C. Hidalgo, professeur au M.I.T ( Massachusetts Institute of Technology ) : https://immersion.media.mit.edu/ "
"Suite aux premières révélations concernant le programme Prism aux Etats-Unis, de nouvelles données ont été publiées par le Washington Post. Une présentation évoque ainsi un système permettant d'enregistrer des informations directement sur le réseau, en particulier via les câbles sous-marins de communication."
"Nous le savons depuis le tout début de « l’affaire PRISM », le scandale est loin de se limiter à l’opérateur Verizon et aux 9 géants du Net collaborant directement avec le programme PRISM. Aujourd’hui le Washington Post a publié une nouvelle slide faisant état du programme UPSTREAM, celui là même qui désigne l’écoute des câbles sous-marins dont nous vous rebattons les oreilles depuis deux ans. Et oui… PRISM est un tout petit machin, l’affirmation à peine visible du gros zizi américain."
"Vous vous souvenez des campagnes publicitaires Scroogled, signés Microsoft ? Dans ces publicités, la firme de Redmond critiquait Google pour sa manie supposée d’espionner les conversations privées à des fins publicitaires. Microsoft n’a pas scruté les utilisateurs pour vendre de la publicité, non, mais pour aider la NSA avec son PRISM. "
"Dans la foulée de l'affaire PRISM, le fondateur de The Pirate Bay et Flattr annonce l'arrivée prochaine d'un système de messagerie dont l'ambition est de contrer la surveillance des communications. Baptisé Heml.is, ce programme est en cours de conception et s'appuie sur le financement des internautes."
"L'affaire des programmes d'écoute mis en œuvre par les USA agite le Parlement européen. Dans une résolution, les députés listent une série d'actions à entreprendre pour enquêter sur l'étendue de l'espionnage américain, renforcer la législation actuelle et faire pression sur les États-Unis."
"Selon Edward Snowden, la Grande-Bretagne disposerait de la capacité de mettre en cache toutes les données circulant sur son territoire, pendant trois jours."
"Lorsque les premières révélations sur Prism, le programme de surveillance de la NSA, sont tombées, le gouvernement américain et les services de renseignement se sont retranchés derrière un terme peu connu du grand public : la métadonnée."
"Quand a éclaté le scandale Prism, le système de la NSA permettant d'extraire des données à partir de Google, Facebook et consorts, on vous a dit que le programme secret le plus effrayant révélé par les récentes fuites concernait en fait la collecte et le stockage de millions de relevés et de géolocalisations téléphoniques et mails des citoyens américains –et étrangers."
"S’il se confirme que la NSA a écouté les institutions européennes, l’affaire est grave. Mais la violation de nos échanges personnels sur Internet par la même agence ne l’est pas moins et aurait dû bénéficier du même degré d’indignation du gouvernement français."
"Berlin, correspondant. Barack Obama a menti. En visite à Berlin le 19 juin, le président américain avait justifié l'étendue des écoutes américaines révélées quelques jours plus tôt par Edward Snowden par la nécessité de protéger les Etats-Unis et leurs alliés. Manifestement, selon les révélations ce dimanche de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, les écoutes opérées par la National Security Agency (NSA) américaine vont bien au-delà."
"L'affaire Snowden risque de retarder les négociations sur un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe. En revanche, elle pourrait accélérer l'adoption d'un règlement européen sur la protection des données. "
"Le Point nous a gratifié aujourd’hui d’un article en forme de démenti sur l’étendue de la surveillance opérée par la DGSE, façon PRISM. Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, spécialiste du renseignement et de la surveillance pour le parti au pouvoir. Jean-Marc Manach a tweeté le lien vers l’article sans commentaires. Ce qui a appelé de ma part la réponse suivante : « @manhack : @jjurvoas raconte des conneries, ce qui peut facilement être démontré. Tu devrais le dire et pas simplement relayer.« . Ni une ni deux, Jean-Jacques Urvoas me mettait au défi de « démontrer« ."
"Alors que le président François Hollande, le ministre de l’intérieur Manuel Valls et de nombreux autres responsables politiques français ont critiqué au cours des derniers jours les pratiques de surveillances américaines mises au jour par les révélations d’Edward Snowden, l’article publié par Le Monde le 4 juillet sur le système de surveillance de la DGSE n’est pas passé inaperçu à l’étranger."
"Le Monde publie ce jeudi un article racontant notre petit Prism à nous. Notre petit Big Brother local [accès abonnés]. Si les Etats-Unis font scandale avec leurs écoutes aux ramifications internationales, la France n'est pas en reste. Outre un système qu'Andréa Fradin vous expliquait sur Slate, la Plateforme nationale des interceptions judiciaires, les futures grandes oreilles de l'Etat, la DGSE s'adonne à une collecte de métadonnées extrêmement étendue."
"Le Monde affirme ce jeudi que la France a elle-aussi son grand programme d'espionnage général des communications électroniques, centralisé à Paris dans les sous-sols de la DGSE. Le programme était toutefois déjà connu sous le nom de Frenchelon."
"Avant les écoutes de l'Europe par la NSA révélées ce week-end, il y avait cet instrument de la Guerre froide qui s'est vite transformé en moyen d’espionnage industriel et économique, au profit essentiellement des Etats-Unis et de leurs entreprises. "
"Nos libertés fondamentales, notre droit élémentaire au secret de nos échanges ont été bafoués et tout le monde s'en moque. Et si nous avions entériné que la vie privée était définitivement morte? "
"Selon de nouveaux documents internes révélés par Edward Snowden, les services de renseignement américains auraient la possibilité d'être avertis en temps réel de certaines activités de leurs "cibles" sur les services d'entreprises privées."
"Quelle surprise ! Selon une nouvelle salve de documents Snowden, les Etats-Unis écoutaient donc la représentation de l’UE à Washington, et quelques ambassades européennes, dont celles de France à Washington, et à l’ONU. Ils écoutaient aussi le siège de l’UE à Bruxelles. De belles écoutes à l’ancienne, avec micros dans les murs, et toutes sortes de gadgets du XXe siècle. Indignation européenne générale."