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La Cour européenne des droits de l’homme a jugé illégale la surveillance de masse pratiquée par le Royaume-Uni avec l’aide des États-Unis qu’Edward Snowden avait révélée. Mais elle en valide le principe, une position soutenue dans un mémoire transmis par la France en défense de la surveillance de masse.
Le lanceur d’alerte, qui a révélé l’espionnage massif et mondial conduit par les services américains, sort un livre et demande l’asile à la France. La ministre de la justice, qui se dit favorable à une telle mesure, a été recadrée. À l’Élysée comme à Matignon, on explique qu’il n’est pas question de rouvrir un débat fermé par Valls en 2013. Dans son livre, Snowden raconte ce qu’est sa vie en Russie depuis six ans.
En 2013, l'informaticien à réussi à exfiltrer de cette puissante agence de cybersurveillance une quantité énorme d’informations top secrètes. Pour y arriver, il s’est appuyé non seulement sur ses capacités informatiques, mais aussi – et surtout – sur une bonne dose d’ingénierie sociale.
"Reuters affirme que l’entreprise californienne, ex–star de l’Internet, a donné l’ensemble des e-mails de ses clients en 2015 au FBI et à la NSA. Cette pratique a conduit à de nombreux départs dont le directeur de la sécurité de l’entreprise."
"Yahoo aurait mis en place l’année dernière un logiciel spécifique lui permettant de rechercher dans des centaines de millions d’emails des séquences de caractères. Une « révélation » qui survient alors que l’éditeur fait toujours face aux récentes révélations sur l’ampleur de sa fuite de données."
"Yahoo! a conçu et mis en place en 2015 un programme informatique pour surveiller en temps réel les boîtes e-mail de tous ses utilisateurs, afin d’y détecter des mots-clés : c’est ce qu’affirme une enquête de l’agence Reuters, s’appuyant sur les témoignages de deux anciens employés. Selon Reuters, ce programme a été conçu pour répondre à une directive américaine, restée secrète, qui pourrait émaner d’une demande de la NSA (les services de renseignement) ou du FBI (la police fédérale)."
"Yahoo a accepté sans combattre d'installer un logiciel sur ses serveurs, qui regarde le contenu des e-mails qui arrivent et transmet aux services de renseignement américains ceux qui peuvent les intéresser. Il est plus que temps de fermer son compte Yahoo."
"Promis-juré, on ne les y reprendrait plus : après les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden, en 2013, les Etats-Unis avaient assuré que la surveillance de masse d’Internet mise en place par leurs services de renseignement serait rapidement réformée.
En pratique, le cheminement a été plutôt tortueux : en 2015, Barack Obama signait une loi, le « Freedom Act », qui réformait légèrement les pratiques des services de renseignement – mais qui concernait surtout la protection des citoyens américains."
"Une gaffe du gouvernement révèle que c'est bien Edward Snowden qui était la cible de Washington dans l'affaire de la fermeture de la messagerie sécurisée Lavabit."
"L'administration américaine n'a pas l'intention d'excuser Edward Snowden pour les fuites dont il est à l'origine. Répondant à une pétition demandant une grâce présidentielle, la Maison-Blanche a écarté cette perspective."
"L'ancien procureur général des USA, Eric Holder, considère qu'un accord avec Edward Snowden est possible pour lui permettre de rentrer au pays. Les poursuites judiciaires contre lui seraient maintenues, mais avec des garanties supplémentaires."
"Edward Snowden a participé, depuis la Russie, à un événement organisé par Amnesty International, sa première prise de parole en France."
"La semaine passée, L'Obs révélait, en "une", que la Chine espionnait la France grâce à une station d'écoute installée sur le toit d'une annexe de l'ambassade de Chine à Chevilly Larue, en banlieue parisienne.
De fait, le "scoop" de Vincent Jauvert, intitulé "Comment la Chine espionne le monde depuis la banlieue parisienne", explique que les antennes pointent vers des satellites permettant des communications entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, et qu'ils ne ciblent donc pas particulièrement les Français."
"Au rythme de publication actuel, il faudra encore de nombreuses années avant que toutes les données récupérées par Edward Snowden soient publiées. Si le nombre exact de documents qu'il a pu récupérer reste incertain, tout le monde s'accorde à dire pour dire qu'ils sont très nombreux. Or, seule une toute petite fraction a jusqu'à été présent été présentée au public."
"Dix-huit mois après qu’Edward Snowden a révélé au monde son identité, force est de constater que la réponse à ses révélations sur les pratiques de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine n’a pas été politique, mais technologique."
"Une enquête journalistique révèle les relations incestueuses entre les géants de la Silicon Valley et l’agence de surveillance numérique. Grâce à des deals secrets, les cyberbarbouzes ont même pu intégrer des portes dérobées dans les produits de Microsoft et de Cisco. "
"Le Wall Street Journal révèle un nouveau programme d’écoute des téléphones mobiles à partir de petits avions. Si l’objectif est de traquer des criminels, des milliers de personnes sont également écoutées."
"Mis en cause à plusieurs reprises par Edward Snowden pour ne pas protéger suffisamment la vie privée de ses usagers, Dropbox s'est défendu en expliquant qu'il est nécessaire de trouver un compromis entre la sécurité et la facilité d'utilisation, car les utilisateurs ont des exigences différentes."
"L’Allemagne travaille actuellement sur un projet de loi assez radical : l’obligation pour les entreprises américaines de montrer patte blanche si elles veulent fournir du matériel et des services à des secteurs jugés critiques de l’économie. Une décision qui pourrait largement favoriser les sociétés allemandes, en particulier Deutsche Telekom."
"En Allemagne, les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance numérique pratiquée par les services secrets américains ont provoqué une méfiance à l’égard des sociétés américaines d’informatique et de télécoms. Au printemps 2014, cette suspicion s’est renforcée après le refus des Etats-Unis de signer un accord bilatéral de « non espionnage réciproque » proposé par l’Allemagne, encore secouée par l’affaire de l’espionnage du téléphone d’Angela Merkel."