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L’exécutif européen a jusqu’au 9 décembre pour rectifier le tir dans son utilisation des outils de Microsoft comme OneDrive, Teams ou SharePoint. Le Contrôleur européen de la protection des données vient de publier un communiqué salé, l’invitant à adopter des mesures correctives d’ici à décembre 2024.
Deux entreprises, Patternz et Nuviad, sont accusées de traquer des individus ciblés par des services de sécurité, en utilisant abusivement le système d’enchères en temps réel de l’industrie de la publicité en ligne. Ces entreprises auraient conclu des accords avec des réseaux publicitaires de moindre envergure, prêts à se livrer à des pratiques douteuses, pour collecter les empreintes numériques des appareils, et les utiliser pour déclencher une surveillance. Des dizaines de milliers d'applications téléphoniques jouent un rôle à leur insu. Les agences de sécurité nationale du monde entier, leurs clients, pouvant cibler avec précision une personne d'intérêt, suivre ses déplacements, surveiller sa proximité avec d'autres personnes et même envoyer des logiciels malveillants sur ses appareils.
Le navigateur Edge de Microsoft semble importer les onglets ouverts et d’autres données du navigateur Chrome de Google sans la permission des utilisateurs, même si la fonctionnalité qui le permet est désactivée. Cette fonctionnalité, accessible en tapant edge://settings/profiles/importBrowsingData dans la barre d’adresse du navigateur, propose d’importer les données de navigation récentes de Chrome à chaque lancement d’Edge, au lieu d’une importation unique de données qu’il propose pour Firefox. L’objectif de Microsoft est de simplifier le processus de changement de navigateur pour les utilisateurs de Windows, mais il a un hic : il le fait sans le consentement complet des utilisateurs.
La CNIL a pris la décision hier d’autoriser le Health Data Hub à stocker pendant trois ans chez Microsoft des données de santé dans le cadre du projet EMC2. Ce dépôt doit permettre des expérimentations sur le traitement de masse des données. Mais la décision de la CNIL fait débat. Le député Philippe Latombe, notamment, déplore la situation.
La CNIL a autorisé le stockage des données de santé des Français chez le géant américain Microsoft. Et la décision suscite l'incompréhension de certaines entreprises hexagonales du Cloud, comme Leviia, qui évoquent une décision grave.
La Cnil a autorisé à des fins de recherches le stockage d’informations médicales concernant les Français sur les serveurs du géant américain. Une décision qui soulève des craintes.
Le gendarme des données personnelles français a relevé quatre manquements au RGPD de la part de PAP, la société éditrice du site spécialisé dans la vente et la location immobilières.
Aeris est un internaute bien connu sur X pour son combat en faveur du respect du RGPD. Son « arme » de prédilection : des plaintes auprès de la CNIL. Est-ce efficace ? Au cours d’une requête en annulation au Conseil d’État, il soulève plusieurs points sensibles sur la gestion des plaintes par la CNIL.
Last week, I turned on my PC, installed a Windows update, and rebooted to find Microsoft Edge automatically open with the Chrome tabs I was working on before the update. I don’t use Microsoft Edge regularly, and I have Google Chrome set as my default browser. Bleary-eyed at 9AM, it took me a moment to realize that Microsoft Edge had simply taken over where I’d left off in Chrome. I couldn’t believe my eyes.
L’Union européenne envisage de modifier la réglementation sur les cookies, qui oblige les sites web à obtenir le consentement des visiteurs pour utiliser des cookies. Cette mesure vise à donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles et à réduire les nuisances causées par les bannières de cookies, qui apparaissent sur la plupart des sites web. Le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a déclaré à ce sujet : « Selon la loi, l'utilisation de cookies pour traiter des données personnelles ne peut pas se faire sans le consentement explicite des utilisateurs. Mais cela ne signifie pas que la navigation sur le web doit finalement devenir une affaire pénible ».
Une étude américaine publiée mercredi estime qu’en moyenne les membres de son échantillon ont été traqués par 2 230 entreprises chacun.
Google modifie l’avertissement sur le mode Incognito de son navigateur web Chrome pour rendre plus clair que Google et les sites web gérés par d’autres entreprises peuvent toujours collecter vos données dans le mode semi-privé du navigateur web. Ce changement intervient alors que Google se prépare à régler un recours collectif pour violation de la vie privée lié au mode Incognito de Chrome. En décembre 2023, l'entreprise a accepté un accord à l'amiable pour mettre fin à un litige de 5 milliards de dollars concernant le suivi en mode Incognito.
Alors que les députés français examinent le projet de loi olympique où figure l'autorisation de la surveillance algorithmique, retour sur le contexte sécuritaire des Jeux de l'ère moderne.
La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public » . La défense dénonce une décision « dangereuse », « morale » et « politique ».
Sept personnes issues des milieux anarcho-libertaires ont été condamnées ce vendredi 22 décembre à des peines allant de deux ans de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme, dont trente mois avec sursis probatoire. L’énoncé de la décision a donné lieu à plusieurs incidents dans une atmosphère parfois surréaliste.
Dans cet article, l'auteur explore les possibilités par lesquelles Meta/Facebook/Threads pourrait exploiter le Fediverse. Il ne croit pas trop à un EEE (Embrace/Extend/Extinguish) mais plutôt à un EEE (Embrace/Extend/Exploit).
Outils de chiffrement lors du procès du 8 décembre : du fantasme à la réalité – La Quadrature du Net
Durant quatre semaines, en octobre dernier, se sont tenues au tribunal de Paris les audiences du procès du « 8 décembre ». Dans cette affaire, sept personnes sont poursuivies pour « association de malfaiteurs terroristes ». Toutes contestent les faits reprochés et trois ans d’instruction n’auront pas réussi à faire émerger la moindre preuve de projet terroriste. Parmi les « preuves » avancées par le parquet et les agents de renseignement pour démontrer cette intention « terroriste », on retrouvait des éléments relatifs à l’utilisation d’outils de protection de la vie privée, censés illustrer une certaine clandestinité. Scandalisé·es, nous avions révélé et dénoncé vigoureusement cet amalgame dangereux et malhonnête. Quelle a été la place accordée à ce sujet lors de l’examen de l’affaire par le tribunal correctionnel antiterroriste ? Retour sur les audiences auxquelles nous avons assisté, en amont de l’annonce du délibéré prévue pour le 22 décembre prochain1.
Au terme d’une audience lunaire ce vendredi, les sept « accusés du 8 décembre » ont été condamnés pour association de malfaiteurs terroriste. Malgré l’absence de projet concret, et au prix d’une jurisprudence dangereuse.
Un nouveau réseau social est disponible en Belgique depuis ce jeudi 13 décembre. Il s’appelle Threads et est le petit dernier de la famille META, après Facebook et Instagram. Un réseau directement concurrent à X (ex twitter) moins axé sur les polémiques et l’agressivité. Mais attention, le réseau est déjà dénoncé par les spécialistes comme la plateforme qui siphonne le plus de données des utilisateurs.
Il lui est reproché d’avoir permis à la Commission européenne de cibler des utilisateurs sur la base de leurs opinions politiques et leur religion dans le cadre d’une campagne de communication. Des pratiques contraires au RGPD, au DSA et aux règles d’utilisation de la plate-forme.