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Sept personnes issues des milieux anarcho-libertaires ont été condamnées ce vendredi 22 décembre à des peines allant de deux ans de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme, dont trente mois avec sursis probatoire. L’énoncé de la décision a donné lieu à plusieurs incidents dans une atmosphère parfois surréaliste.
Dans cet article, l'auteur explore les possibilités par lesquelles Meta/Facebook/Threads pourrait exploiter le Fediverse. Il ne croit pas trop à un EEE (Embrace/Extend/Extinguish) mais plutôt à un EEE (Embrace/Extend/Exploit).
Outils de chiffrement lors du procès du 8 décembre : du fantasme à la réalité – La Quadrature du Net
Durant quatre semaines, en octobre dernier, se sont tenues au tribunal de Paris les audiences du procès du « 8 décembre ». Dans cette affaire, sept personnes sont poursuivies pour « association de malfaiteurs terroristes ». Toutes contestent les faits reprochés et trois ans d’instruction n’auront pas réussi à faire émerger la moindre preuve de projet terroriste. Parmi les « preuves » avancées par le parquet et les agents de renseignement pour démontrer cette intention « terroriste », on retrouvait des éléments relatifs à l’utilisation d’outils de protection de la vie privée, censés illustrer une certaine clandestinité. Scandalisé·es, nous avions révélé et dénoncé vigoureusement cet amalgame dangereux et malhonnête. Quelle a été la place accordée à ce sujet lors de l’examen de l’affaire par le tribunal correctionnel antiterroriste ? Retour sur les audiences auxquelles nous avons assisté, en amont de l’annonce du délibéré prévue pour le 22 décembre prochain1.
Au terme d’une audience lunaire ce vendredi, les sept « accusés du 8 décembre » ont été condamnés pour association de malfaiteurs terroriste. Malgré l’absence de projet concret, et au prix d’une jurisprudence dangereuse.
Un nouveau réseau social est disponible en Belgique depuis ce jeudi 13 décembre. Il s’appelle Threads et est le petit dernier de la famille META, après Facebook et Instagram. Un réseau directement concurrent à X (ex twitter) moins axé sur les polémiques et l’agressivité. Mais attention, le réseau est déjà dénoncé par les spécialistes comme la plateforme qui siphonne le plus de données des utilisateurs.
Il lui est reproché d’avoir permis à la Commission européenne de cibler des utilisateurs sur la base de leurs opinions politiques et leur religion dans le cadre d’une campagne de communication. Des pratiques contraires au RGPD, au DSA et aux règles d’utilisation de la plate-forme.
L’autre soir, j’ai eu une discussion assez houleuse sur un forum, ce qui me fait arriver à un constat assez amer : le RGPD ne sert à rien.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé, jeudi 7 décembre, que toute prise de décision qui utilise des systèmes de notation au moyen de données personnelles est illégale. Cet arrêt pourrait avoir des répercussions importantes pour les caisses de sécurité sociale et les établissements de crédit.
Un hacker a mis en ligne les données des participants au service national universel, le programme éducatif pour les jeunes de 15 à 17 ans. Un mail a été envoyé aux personnes concernées par cette fuite.
Le policier de 32 ans est suspecté d'avoir revendu plusieurs centaines de fichiers auxquels il avait facilement accès ainsi que des faux papiers qu’il achetait par ailleurs.
Le sénateur américain Edward Markey a critiqué vivement les pratiques de confidentialité des données des constructeurs automobiles, les qualifiant d' « inacceptables ». Il a écrit à 14 grandes entreprises du secteur, leur posant une série de questions pointues sur leurs politiques de confidentialité des données. La Fondation Mozilla avait déjà souligné en septembre les problèmes liés à la collecte excessive de données personnelles par les constructeurs, ainsi qu'à leur propension à les vendre ou les partager avec des tiers. Les constructeurs ont jusqu'au 21 décembre pour répondre à des interrogations détaillées, portant notamment sur l'utilisation des données, les sources de collecte, la vente à des tiers, les procédures de consentement, les mesures de sécurité et les éventuelles collaborations avec les forces de l'ordre.
L’organisation Noyb porte plainte contre Meta auprès de l’autorité autrichienne de protection des données, dans le but d’arrêter son abonnement payant pour désactiver les publicités et le suivi publicitaire. Noyb considère que le RGPD garantit ce choix gratuitement et que Meta n’a pas le droit de le rendre payant.
En 2021, La Quadrature du Net avait attaqué un dispositif d’audiosurveillance algorithmique déployé à Orléans dans le cadre d’une convention avec l’entreprise de surveillance Sensivic. Cette semaine, la CNIL vient de nous donner raison en soulignant l’illégalité de ce dispositif technopolicier.
Les ministères de Bruno Le Maire et de Stanislas Guérini ont été « rappelés à l’ordre » pour avoir envoyé, en plein débat sur la réforme des retraites, un message en vantant les mérites à plus de 2 millions de fonctionnaires.
Depuis le 30 octobre dernier, Meta impose aux internautes de choisir entre publicités ou abonnement payant pour accéder à Facebook ou à Instagram. « Les lois changent dans votre région« , assure la firme de Mark Zuckerberg sans préciser de quelles lois elle parle. « Nous vous proposons donc un nouveau choix concernant la façon dont nous utilisons dont nous utilisons vos informations pour les publicités« . Et la question à 13 euros par mois de tomber : « Voulez-vous vous abonner, ou continuer à utiliser nos produits gratuitement avec des publicités ?« .
Depuis plusieurs semaines, les utilisateurs de Windows 11 peuvent profiter d'une nouvelle version d'Outlook qui remplace les applications Courrier et Calendrier. Le problème, c'est que par défaut, elle synchronise vos e-mails, vos identifiants, etc... sur les serveurs de Microsoft, même s'il s'agit d'un compte Gmail !
Le message des deux réseaux sociaux offrant le choix entre publicité et abonnement, diffusé depuis novembre, a provoqué l’incompréhension. Car loin d’être une nouveauté, la collecte de données personnelles est effective depuis les débuts de ces plates-formes.
Il y a un an, presque jour pour jour, le 15 novembre 2022, je donnai sur ce même plateau ma troisième chronique de l'émission, qui s'appelait « Les fracturés du numérique ». Alors, je vais pas vous la refaire, mais si je résume : je commençais par une petite anecdote sur la déclaration Urssaf que je venais de remplir en ligne, en expliquant que je trouvais ça génial de pouvoir faire ses démarches par Internet, tranquillement installé chez soi. Ensuite, je relativisai en disant que c'était par contre une très mauvaise idée de rendre le numérique obligatoire et d'en profiter pour supprimer toutes les alternatives : courrier papier, téléphone ou guichet physique.
Plus de 300 chercheurs en cybersécurité, et plus d'une dizaine d'ONG et d'entreprises expertes en question de protection de la vie privée, alertent les instances européennes d'une discrète modification d'un règlement qui pourrait permettre aux États membres de l'UE de surveiller le trafic Internet de n’importe quel citoyen européen.
Le réseau social LinkedIn n'a plus le droit d'indiquer sur son site web qu'il ignore les signaux "Do Not Track", par lesquels les utilisateurs s'opposent au suivi ("tracking") de leur comportement de navigation par le biais des paramètres de leur navigateur. C'est ce qu'a décidé le tribunal de grande instance de Berlin suite à une plainte de la Fédération allemande des consommateurs (vzbv). Le tribunal a également interdit à l'entreprise de procéder à un réglage par défaut selon lequel le profil du membre est également visible sur d'autres sites web et applications. L'année dernière, le tribunal avait déjà interdit l'envoi d'e-mails non sollicités à des non-membres.
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Le droit d'opposition au traitement de données à caractère personnel peut également être exercé par des moyens automatisés, conformément au RGPD. Un signal DNT constitue donc une opposition valable.