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"Après le Sénat, c’est au tour de l’Assemblée nationale de recevoir une proposition de loi visant à interdire les machines à voter en France. S’il est aujourd'hui impossible pour les communes de passer des urnes traditionnelles à de tels équipements, quelques villes font encore de la résistance."
"Interpellé sur le vote électronique, le gouvernement souhaite maintenir le statu quo concernant les machines à voter déjà installées dans les communes. Il ne compte pas les interdire, mais il ne souhaite pas non plus lever le moratoire en place depuis 2007."
"C’est non ! Invité à se positionner sur une éventuelle interdiction complète des machines à voter en France, le ministère de l’Intérieur vient d’indiquer à une parlementaire qu’il ne souhaitait pas revenir sur son moratoire de 2007. Les communes ayant obtenu une autorisation avant cette date pourront donc continuer d'utiliser ce type de matériel."
"La nouvelle n’a pas fait grand bruit, mais la semaine passée, l’Assemblée Nationale a rejeté la loi sur l’extension du vote électronique proposé par l’UMP mais combattu par la majorité."
"Après d’âpres débats, l’Assemblée nationale a rejeté hier une proposition de loi UMP visant à permettre aux Français de l’étranger de voter par Internet à l’occasion des élections présidentielles et européennes. Le texte s’est confronté à l’opposition du gouvernement et des députés socialistes."
"Les députés membres de la Commission des lois ont rejeté mercredi dernier une proposition de loi UMP qui visait à étendre davantage la possibilité pour les Français de l’étranger de voter grâce à Internet. Compte-rendu."
"Mercredi, les députés de la commission des lois de l'Assemblée Nationale ont rejeté une proposition de loi qui devait étendre le vote par Internet à l'élection présidentielle, pour les Français établis hors de France. Les députés ont pris conscience du danger d'un scrutin aussi opaque, et commencent à envisager un retrait total."
"En Norvège, le gouvernement a annoncé l'arrêt des tests sur le vote électronique, après des expérimentations limitées lors de deux scrutins en 2011 et 2013. Le système n'a pas prouvé un effet mobilisateur sur les électeurs se détournant des élections et des incidents ont été relevés : une minorité d'inscrits a pu voter deux fois, par exemple."
" Un bug informatique ne permet pas de comptabiliser les voix de préférence notamment à Bruxelles. "
"Une sénatrice UMP a demandé aux Gouvernement les raisons pour lesquelles un décret du 4 mars 2014 a interdit aux candidats indépendants de participer aux opérations de contrôle du vote électronique pour les prochaines élections consulaires."
"Alors que le Sénat a refusé il y a quelques mois d’étendre le vote par Internet aux élections européennes de mai prochain, deux sénateurs viennent de rendre publiques les conclusions de travaux et d’auditions menés depuis plusieurs mois sur cette modalité de vote. Les élus concluent à un maintien du statu quo sur la question, tout en relevant que des risques existent bel et bien pour la sincérité et le secret du scrutin. Explications. "
"La société espagnole Scylt, chargée par l'Etat français de fournir la solution technologique du vote par internet aux élections législatives, assure que sa plateforme n'est pas concernée par le bug Heartbleed. Mais elle démontre encore la principale faille du vote par Internet : l'absence de transparence qui oblige à faire confiance."
"Deux élections d'envergure nationale ont pour l'instant proposées le vote électronique. Ces deux scrutins ont servi de test. À terme, ce mode de scrutin sera généralisé. C'est du moins ce que pense le député UMP Frédéric Lefebvre. En conséquence, il demande si les dysfonctionnements relevés depuis un an et demi ont été résolus."
"Et si le vote électronique était proposé pour les élections présidentielles et européennes ? C'est la proposition du député UMP Thierry Mariani, élu par les Français de l'étranger. Il a ainsi déposé une proposition de loi en ce sens, mettant l'exigence constitutionnelle de l'accessibilité au premier plan, au risque d'en oublier d'autres tout aussi importantes."
"En Estonie, le code source utilisé dans le cadre des opérations de vote électronique a été rendu public. Cette démarche de transparence doit contribuer à renforcer la sécurité du dispositif, en permettant à chacun ayant des compétences de déceler des vulnérabilités. En France, l'opacité reste de mise."
"On aurait pu penser qu'après la polémique début juin autour de la primaire parisienne et des possibilités de fraude massives qu'offrait le vote électronique, l'UMP sécuriserait ses votes. Et pourtant. Ce vendredi 28 juin, c'est Numerama qui met au jour une nouvelle faille."
"Le Congrès extraordinaire de l'UMP s'ouvre ce vendredi matin, avec un scrutin électronique visant notamment à valider le maintien de Jean-François Copé à la présidence du parti, en épilogue à sa bataille contre François Fillon. Mais le vote par Internet se base exclusivement sur le numéro d'adhérent UMP de l'électeur, sans aucun mot de passe personnel."
"Grâce à la procédure de vote par internet choisi par l'UMP, et à sa mise en oeuvre grotesque, le Parti Socialiste a calculé qu'il aurait à dépenser seulement 9350 euros pour modifier radicalement le résultat de l'élection aux primaires de Paris. Une fraude que n'importe quels soutiens aux différents candidats ont pu mettre en oeuvre."
"La fédération UMP de Paris se souviendra sans doute longtemps du vote électronique. Alors que les primaires sont en cours pour désigner leur candidat pour la mairie, le coordinateur de l'élection a tenu des propos qui risquent de ne pas dissiper les suspicions sur la sincérité du scrutin. Selon lui, la fraude serait "marginale". Or, comment en être sûr ?
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Problème, comment savoir si la fraude est effectivement marginale si l'ensemble du processus est d'une grande opacité ? Car le souci n'est pas tant la triche elle-même, mais la très grande difficulté pour la détecter et la prouver."
Silence, on triche...
"Le quotidien Metronews a pu mettre à l'essai la technique de fraude que Numerama révélait mercredi matin, deux jours avant l'ouverture des primaires UMP organisées par un vote sur Internet. Un journaliste du quotidien a pu s'inscrire au nom de plusieurs électeurs, et voter. Mais pour Docapost, qui fournit la plateforme de vote, il ne s'agit pas d'une faille, mais bien d'une fonctionnalité prévue !"
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J'en reste sans voix...