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Le président du Medef Patrick Martin assure à franceinfo avoir réaffirmé son engagement à respecter les Accords de Paris et atteindre la neutralité carbone en 2050, lors de l'université d'été du mouvement.
3 heures et 37 minutes. C’est le temps que met l’industrie des énergies fossiles, dans le monde, à produire assez de pétrole pour remplir un stade comme le Stade de France. Ce chiffre est mis en scène et révélé par Greenpeace France dans une vidéo d’animation, dévoilée le mercredi 30 août.
TotalÉnergies investit (faiblement) dans les renouvelables « pour faire passer la pilule de nouveaux projets fossiles », dit Swann Bommier, de l’ONG Bloom. L’association publie un rapport cinglant sur la multinationale.
Le rapport Banking on Climate Chaos 2023 (BOCC), publié jeudi 13 avril par Reclaim Finance et six autres ONG (1), démontre notamment le rôle de la BNP Paribas dans le financement massif de l’expansion des énergies fossiles, source principale du dérèglement climatique. La banque française n’a pas tardé à contre-attaquer : si elle rappelle les mesures adoptées sur le secteur, elle attaque avant tout la méthodologie du rapport, une manière assez classique pour détourner l’attention de son échec à aligner ses pratiques avec ses engagements en matière climatique (2). Reclaim Finance répond aux principales critiques et défend une méthodologie parfaitement transparente et rodée depuis 2016.
Selon le nouveau rapport « Banking on Climate Chaos », une étude mondiale annuelle sur le financement des énergies fossiles, le Crédit agricole, BNP Paribas et la Société générale sont les principaux soutiens européens aux plus gros industriels pétro-gaziers, avec 15 milliards de dollars injectés dans le secteur en 2022.
Alors que le projet de loi de finances 2023 s’achève au Sénat et que la question des dépenses néfastes à la biodiversité est au cœur des discussions de la COP 15, le Réseau Action Climat publie le panorama des dépenses publiques néfastes au climat et à l’environnement prévues dans le budget de l’Etat pour 2023.
Le géant français Total a été sélectionné pour devenir le « premier partenaire international » de la compagnie Qatar Energy en vue de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel (GNL) North Field, au large des côtes qataries. Décryptage de ce projet considéré comme la « pire bombe climatique au monde » par les scientifiques, dans le cadre notre opération #SauverLePrésent, en partenariat avec Le Parisien, Les Échos-Planète et France Culture.
Comme si être le plus gros pollueur de France ne suffisait pas, TotalÉnergies vient à nouveau d’obtenir la première place d’un podium : d’après un rapport international (en anglais) publié mardi 15 novembre, la multinationale française est le plus gros développeur pétrolier et gazier en Afrique.
Les deux semaines de pourparlers à Charm el-Cheikh en Égypte ont accouché d’un accord final minimaliste qui scelle la création d’un fonds pour les dégâts irréversibles causés par le réchauffement. Mais la sortie des énergies fossiles n’est pas mentionnée dans le texte.
La COP 27, qui s'est achevée dimanche 20 novembre, a mis en évidence l'incapacité de certaines puissances à prendre en compte l'urgence climatique.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
Après un jour et une nuit de retard et de discussions, la COP27 vient de s’achever à Sharm- el-Sheikh. Avancée majeure, les pays du Sud ont obtenu la création d’un fonds financier pour lutter contre les pertes et dommages. Gros point noir, la fin des énergies fossiles ne figure toujours pas dans le texte
Le sommet annuel de lutte contre le changement climatique a pris fin, dimanche, après de longues heures supplémentaires de négociations. Franceinfo vous résume l'essentiel des textes adoptés par la communauté internationale.
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.
Le gouvernement a publié mardi son budget vert, un document comptable qui répertorie les dépenses favorables et défavorables à l'environnement. Bercy se félicite d'une augmentation des dépenses vertes, mais les choix retenus sont contestés.
Le troisième exercice de budget vert, consistant à identifier l'impact des dépenses de l'État sur l'environnement, révèle l'impact extrêmement négatif du bouclier tarifaire mis en place pour contrer la hausse du prix de l'énergie.
Pour la seule année 2023, le coût brut du bouclier énergétique est évalué à 45 milliards d'euros et le coût net pour le déficit public à 16 milliards d'euros. Le bouclier tarifaire, qui plafonne la hausse des prix à 4%, n'est pas le seul outil déployé pour tenter de limiter l'impact de la flambée des prix du gaz et de l'électricité.
Les marteaux des fossiles. L’extraction et l’utilisation de toutes les réserves connues d’énergies fossiles relâcherait 3 500 milliards de tonnes de CO2, soit davantage que tout ce que l’humanité a émis depuis la révolution industrielle, révèle une nouvelle synthèse.
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
La France vient de changer la manière dont l’électricité nucléaire se compare aux autres formes d’énergie (combustion directe du pétrole, par exemple). De ce fait, alors que l’électricité nucléaire représentait un peu plus de 30% de l’énergie consommée en France en 2000, elle ne représente plus que 16% en 2001. Comment une telle variation peut-elle s’expliquer ?