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"L'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) organise du 19 au 21 juin la cinquième édition des Apidays. Des rendez-vous sont programmés un peu partout en France. Dégustation de pains d'épices, fabrication de savon au miel, rencontres avec des apiculteurs : tout est bon pour rendre hommage aux butineuses, mais aussi pour alerter sur leur déclin. L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) vient de publier un dossier destiné au grand public qui recense les trois grands responsables de l'effondrement des colonies de butineuses : prédateurs invasifs comme le frelon asiatique ; divers pathogènes, et l'agriculture intensive. Une analyse partagée par l'UNAF comme en témoigne Henri Clément, son porte-parole."
"Plus de 4.500 ruches seraient mortes au cours de l'hiver dans les Pyrénées orientales et l'Ariège."
"La mortalité des ruches dans plusieurs vallées des Pyrénées a atteint un seuil catastrophique. C’est le cas de l’exploitation apicole de Jacques Loubet, en Ariège, dont l’avenir est largement compromis. En cause selon lui, l’accumulation des produits chimiques qui crée des « zones de non droit à l’existence des abeilles ». Avec d’autres apiculteurs, il demande à ses voisins éleveurs de réfléchir à la pertinence des traitements antiparasitaires de leurs troupeaux et à leurs alternatives. « J’en ai assez de me taire ! Quand arrêterons-nous le suicide collectif ? » Témoignage."
"Si certains en doutaient encore, cette nouvelle étude viendra peut-être les convaincre: la mortalité accrue des abeilles serait bel et bien liée à l’utilisation de pesticides, et plus particulièrement de néonicotinoïdes. Le site Io9 rapporte les résultats d’une expérience menée par le biologiste Chensheng Lu, de l’université d’Harvard, publiés dans le Bulletin of insectology."
"Depuis plusieurs années, un phénomène d'affaiblissement et de mortalité des colonies d'abeilles est constaté dans de nombreux pays. Dans ce contexte, pour la première fois, un programme de surveillance active de la mortalité des colonies d'abeilles, intitulé EPILOBEE, a été mis en œuvre en Europe au sein de 17 Etats membres : près de 32 000 colonies d'abeilles ont été inspectées pour mesurer les taux de mortalité et tenter d'identifier certaines causes."
"« Comment désinformer le public pour protéger ses profits » en 7 points (méthode applicable aussi aux perturbateurs endocriniens, au bisphénol, aux OGM, aux nanotechnologies, aux ondes,…). Avec, dans les rôles principaux, Monsanto, Bayer et Syngenta."
"La Commission européenne vient de publier un rapport d'étude épidémiologique qui concerne les mortalités de colonies d'abeilles dans 17 Etats européens, dont la France. Dans ce rapport, un facteur de mortalité a été omis par Bruxelles : les pesticides. Un choix moins scientifique que politique pour Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS."
"Les abeilles sont menacées de disparition de partout sur la planète, avec pour conséquences une menace sur la biodiversité et par conséquence sur l’alimentation humaine. Si les acteurs industriels, agro-industriels et les politiques ont une grande part de responsabilité dans ce phénomène et doivent faire quelque chose pour s’en emparer, les citoyens ont pourtant une opportunité unique de démontrer leur capacité au changement concret."
"« La communauté scientifique n'a pas démontré l'existence d'un lien de causalité entre l'introduction du Gaucho dans les cultures agricoles et l'augmentation de la mortalité des abeilles », a tranché, dans une décision datée du 1er avril, le juge d'instruction chargé de l'enquête sur la responsabilité du pesticide commercialisé par le groupe Bayer dans la disparition des butineuses."
"C’est une étude fascinante qu’a rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens."
"Suite à la mise en cause scientifique de trois insecticides toxiques pour les abeilles, la Commission Européenne a proposé de suspendre pour deux ans maximum leur usage. Si la majorité qualifiée n'a pas été atteinte lors du vote des Etats membres de l'Union Européenne, cette proposition devrait toutefois être entérinée au grand dam des professionnels des pesticides qui dénoncent une manoeuvre politique, tandis que les associations de protection de l'environnement réclament davantage."
"C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
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Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !""
"Phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à la survie de 84 % des végétaux cultivés en Europe, n'avait jamais été précisément évalué au sein de l'Union. C'est désormais chose faite avec l'étude « Epilobee », dont les premières conclusions devaient être présentées lundi 7 avril à Bruxelles."
" Le sort des abeilles préoccupe les spécialistes et le grand public depuis une quinzaine d’années. Quelles seraient les conséquences de leur disparition ? La réponse en vidéo avec Thinkovery, média de la connaissance."
"Presque pas d’acacia, de thym ni de romarin, à peine un peu de colza, de sapin, de châtaignier : la récolte de miel est en chute libre en France. Elle n’atteint même pas 15 000 tonnes pour 2013, moins qu’en 2012 (16 000 t) et loin derrière les 33 000 t par an que l’apiculture enregistrait jusqu’en 1995. Compte tenu de l’engouement actuel pour cette activité professionnelle ou amateur, le nombre de ruches est resté stable, aux alentours de 1,3 million. Mais la mortalité des colonies ne cesse de grimper : de 15 % à 30 % en moyenne selon les régions, voire 100% par endroit. Et la situation se dégrade pareillement dans de nombreux pays."
"L’étau scientifique se resserre autour des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides commercialisée depuis le milieu des années 1990 et suspectée depuis d’être l’une des causes majeures du déclin des insectes pollinisateurs – abeilles domestiques et insectes sauvages. Dans la dernière édition de la revue Ecotoxicology, des chercheurs britanniques montrent que des doses infinitésimales d’imidaclopride – l’un des principaux représentants de cette famille chimique – sont susceptibles de perturber le comportement de bourdons communs (Bombus terrestris) et d’affaiblir ainsi de manière durable et significative le fonctionnement de la colonie."
"L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards d'individus, pour correctement polliniser ses cultures. Ce sont les conclusions de chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni), publiées mercredi 8 janvier dans la revue Plos One.
La cause ? En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d'abeilles entre 2005 et 2010."
"Si les abeilles disparaissaient de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre, estiment certains apiculteurs.
Or on assiste depuis une décennie à un phénomène inquiétant en Europe : le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.
Et si le Libre permettait d’améliorer la situation en rendant plus accessible la création de ruches ?
Tel est, en gros résumé, l’objectif principal du projet Open Source Beehives qui propose, entre autres choses, des plans de ruches à monter soi-même sous licence libre (CC By-SA)."
"Open Source Beehives veut mettre l'open source et l'open hardware à profit des abeilles, en proposant des "ruches intelligentes" à réaliser en DIY, seul ou dans un Fab Lab."
"L'exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d'insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l'édition de décembre de la revue Ecology Letters s'ajoutent à d'autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l'effondrement de colonies sans avoir d'effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe."