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Le Sénat vient d’adopter un texte qui permet de suspendre l’interdiction de certains produits phytosanitaires et autorise leur pulvérisation par drones. Les oiseaux, premières victimes de l’agriculture intensive, ont plus que jamais du plomb dans l’aile…
La majorité sénatoriale de droite et du centre a fait adopter mardi soir, dans le cadre de l’examen en première lecture d’une proposition de loi sur l’agriculture française, un dispositif controversé qui permet au ministre de l’Agriculture de retoquer des décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), s’il estime que les répercussions économiques l’emportent sur les risques sanitaires et environnementaux.
Générations Futures a suivi hier les débats en plénière au Sénat au sujet de la Loi « pour une Choc de compétitivité pour la ferme France » et le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas été déçus. Malgré la mobilisation, contre cette Loi, dans les rangs des écologistes et de gauche (notamment Messieurs Labbé, Gontard et Tissot en tête), le Sénat, mené par la très conservatrice Sénatrice LR Sophie Primas, a voté cette nuit et à la majorité, la très régressive loi « pour une Choc de compétitivité pour la ferme France ».
Cet article controversé, qui n’était pas soutenu par l’exécutif, s’inscrit dans le cadre d’une proposition de loi visant à « créer un choc de compétitivité » dans l’agriculture. Ses détracteurs dénoncent une « régression environnementale ».
Alors que le déploiement de la 5G s'accélère en France, l’agence de sécurité sanitaire vient de rendre un avis sur les risques potentiels sur notre santé.
Le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire publié mardi 20 avril indique que le déploiement de la 5G n’implique pas de « risques nouveaux » pour la santé au vu des données disponibles. L’agence avoue toutefois manquer d’études précises sur certaines bandes de fréquences. Les associations environnementales ne sont pas rassurées.
L'ANSES vient de publier un épais rapport sur les « effets sanitaires éventuels liés aux valeurs élevées de DAS de téléphones mobiles portés près du corps ». L'Agence émet des recommandations, souhaite que les mesures se fassent désormais au contact (0 mm) et appelle à la prudence face à l'utilisation des smartphones.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la trentaine d’études disponibles sur le BPB devrait suffire à le classer comme substance dangereuse.
"L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), en charge d’évaluer les impacts sanitaires des plantes génétiquement modifiées (PGM), a publié quatre avis « défavorables » sur les cinq demandes d’autorisations de PGM qu’elle a expertisées en 2014."
"Comme prévu, la Cour de cassation a finalement rejeté le pourvoi en cassation d’Olivier Laurelli (plus connu sous son pseudo Bluetouff). Next INpact diffuse l’arrêt mais également de larges extraits de l’avis de l’avocat général, bien plus éclairants sur cette décision."
"En 25 ans d’exercice, j’ai toujours considéré le juge judiciaire comme le meilleur garant de la défense des citoyens contre les égoïsmes, les appétits des grands groupes, le désir de contrôle des Etats. Mais je dois dire ma déception à la lecture de cet arrêt rendu par la Chambre criminelle de la Cour de cassation le 20 Mai 2015 dans l’affaire dite Bluetouff. Pour des raisons que j’ignore, la plus haute juridiction française n’a pas voulu voir ou, pire encore d’une certaine manière, n’a pas vu les enjeux d’importance qui pointent derrière cette affaire."
"Dans un arrêt du mercredi 15 mai 2015, la cour de cassation a confirmé la condamnation du blogueur Bluetouff, accusé non seulement de "maintien frauduleux" sur un serveur non protégé dont il avait découvert l'existence au hasard d'une recherche sur Google, mais aussi de "vol" des documents qu'il hébergeait."
"Afin de lutter contre l'antibiorésistance, l'Agence nationale de sécurité sanitaire recommande d'abandonner l'usage préventif des antibiotiques dans les élevages."
"Depuis plusieurs années, un phénomène d'affaiblissement et de mortalité des colonies d'abeilles est constaté dans de nombreux pays. Dans ce contexte, pour la première fois, un programme de surveillance active de la mortalité des colonies d'abeilles, intitulé EPILOBEE, a été mis en œuvre en Europe au sein de 17 Etats membres : près de 32 000 colonies d'abeilles ont été inspectées pour mesurer les taux de mortalité et tenter d'identifier certaines causes."
"La Commission européenne vient de publier un rapport d'étude épidémiologique qui concerne les mortalités de colonies d'abeilles dans 17 Etats européens, dont la France. Dans ce rapport, un facteur de mortalité a été omis par Bruxelles : les pesticides. Un choix moins scientifique que politique pour Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS."
"C’est une étude fascinante qu’a rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens."
"Bluetouff y a téléchargé des documents, et le site Reflets.info a publié un article sur les nano-argent basé sur un document « Powerpoint « de l’agence de la santé et du médicament. L’ANSES a porté plainte pour piratage de son extranet suite à la publication.
Bluetouff a bénéficié d’un non-lieu en première instance, l’ANSES a abandonné ses poursuites.
Le ministère public a cependant décidé de continuer et a fait appel. C’est lors de cet appel que Bluetouff s’est vu condamné à 3000 € d’amende pour maintien irrégulier dans le système de traitement automatisé de données.
Il faut que Bluetouff puisse se pourvoir en cassation afin de casser cette condamnation qui va à l’encontre de toute logique : tous les documents que vous pourriez télécharger grâce à une requête effectuée par un moteur de recherche pourrait vous transformer en pirate si cette décision restait en l’état.
Le droit à l’information est aussi en cause, puisque ces documents touchaient à la santé publique et donnaient une information que chaque citoyen a le droit de connaître. "
""L'investigation n'est pas un crime" Condamné en appel pour avoir trouvé et diffusé des documents en accès libre sur Google, Olivier Laurelli, blogueur/journaliste/"hacktiviste" veut se pourvoir en cassation. Pour financer les 10 000€ qu'il estime nécessaires à la procédure, celui qui se fait appeler "Bluetouff" a mis en place ce lundi un appel aux dons, type crowdfunding, sur le site qu'il anime Reflets.info.
"Il faut que Bluetouff puisse se pourvoir en cassation afin de casser cette condamnation qui va à l’encontre de toute logique: tous les documents que vous pourriez télécharger grâce à une requête effectuée par un moteur de recherche pourrait vous transformer en piratesi cette décision restait en l’état" argumente le site d'info spécialisé en sécurité informatique."
"Numerama publie l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 5 février 2014, qui condamne Bluetouff (Olivier Laurelli) à 3000 euros d'amende pour avoir découvert des documents confidentiels grâce à leur indexation sur Google."
"Mercredi 5 février, Bluetouff, journaliste et animateur du site Reflet.info a été condamné en appel pour avoir copié des documents de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en libre accès sur Google. Au vu du déroulé de cette histoire, on se demande si le plus tragique n’est pas tant sa condamnation que l’incompréhension manifeste entre deux mondes."