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Dans une campagne pour réduire l’usage du plastique, dix-neuf célébrités ont fait tester leurs cheveux. Elles ont découvert qu’elles étaient contaminées par des perturbateurs endocriniens liés à cette omniprésente matière.
Face à l’émergence de cas groupés de cancers chez des enfants, la fondatrice d’un collectif de parents touchés par la maladie, un médecin et une toxicologue dénoncent, dans une tribune au « Monde », un « déni de reconnaissance bloquant la mise en place de mesures » effectives.
8,5 millions de personnes souffrent d’obésité en France, révèlent les chiffres dévoilés ce mercredi 30 juin par la Ligue contre l’obésité. La prévalence de cette épidémie dont la cause est aussi environnementale a doublé en 23 ans. Pourtant, l’État et la majorité du personnel médical limitent encore leur action à des messages nutritionnels.
Une mission d’information parlementaire alerte sur l’exposition « très préoccupante » aux perturbateurs endocriniens présents dans des contenants en plastique.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la trentaine d’études disponibles sur le BPB devrait suffire à le classer comme substance dangereuse.
Les eurodéputés ont rejeté la proposition de réglementation de Bruxelles jugée beaucoup trop laxiste.
Le contact des femmes enceintes avec les phtalates, et les perturbateurs endocriniens en général, aurait un lien avec le comportement de leurs enfants.
L’Inserm établit un lien entre hyperactivité, troubles émotionnels et perturbateurs endocriniens chez des enfants âgés de 3 à 5 ans.
Des chercheurs apportent la preuve expérimentale, sur du tissu humain, d’un effet toxique démultiplié du mélange de ces substances.
"Le coût sanitaire direct et indirect de l'exposition aux produits contenant des perturbateurs endocriniens pourrait s'élever à plus de 340 milliards de dollars par an aux Etats-Unis, soit nettement plus qu'en Europe, selon une évaluation publiée mardi dans une revue médicale britannique."
"340 milliards de dollars par an : c’est le coût des dégâts sanitaires provoqués par l’exposition de la population aux substances chimiques déréglant le système hormonal."
"Les crayons tout mâchouillés, ce n’est pas une bonne idée. L’association a repéré des substances toxiques dans des crayons ou encore des colles."
"À une semaine de la rentrée, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir met en garde contre les substances indésirables contenues dans certaines fournitures scolaires."
Perturbateurs endocriniens : le projet de réglementation de Bruxelles critiqué par les scientifiques
"La Commission européenne doit-elle revoir sa copie ? A la mi-juin, avec deux ans et demi de retard sur le calendrier réglementaire, l’exécutif européen proposait des critères définissant les perturbateurs endocriniens – ces polluants de l’environnement (pesticides, plastifiants, solvants, etc.) capables d’interférer avec le système hormonal et nocifs à faibles niveaux d’exposition. Dans un commentaire critique publié mercredi 27 juillet, l’Endocrine Society estime que les propositions de Bruxelles en la matière ne sont pas à même de protéger la santé publique."
"Dentifrice, shampooing, déodorant, crème pour le visage, après-rasage… L’Union fédérale des consommateurs (UFC)-Que choisir a fait d’inquiétantes découvertes en passant au peigne fin 185 produits cosmétiques du quotidien pour adulte et bébé. L’association de consommateurs a livré ses résultats, lundi 22 février, sous forme d’une base de données détaillant leur composition, dans laquelle « des substances préoccupantes du fait de leur caractère toxique, allergisant, irritant ou perturbateur endocrinien » ont été retrouvées."
"Allergènes, composés toxiques, perturbateurs endocriniens : l'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur la présence de substances "préoccupantes" dans les produits cosmétiques courants."
"Il n’y a, bien sûr, pas de condamnation pécuniaire, mais le coup est rude. Le Tribunal de l’Union européenne a condamné la Commission européenne, mercredi 16 décembre, pour « avoir manqué à [ses] obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE)."
"Une enquête de 60 millions de Consommateurs, publiée ce jeudi, confirme la présence de nombreux composants indésirables pour la santé dans les produits cosmétiques. Grandes marques ou produits bon marché sont logés à la même enseigne. Acheter "cher" ne veut pas dire "sûr". Seules les marques bio s'inscrivent dans une vraie démarche de qualité. "
"Obésité, infertilité, retard intellectuel, autisme, troubles de l’attention… : la liste des pathologies liées aux perturbateurs endocriniens est (de plus en plus ) longue. Et ces maladies, ou troubles chroniques, coûtent très cher : au moins 157 milliards d’euros par an (soit 1,2 % du PIB), rien que pour l’Union européenne. Publiée dans le « Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism », l’étude qui a débouché sur ces chiffres a été menée par 18 chercheurs européens et américains. Ils ont admis des marges d’incertitudes, et placent la fourchette haute de leur estimation à 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen !"
"Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union. Frappante, cette estimation est le principal résultat d’une série d’études conduites par une vingtaine de chercheurs américains et européens, à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et qui devaient être présentées à San Diego (Californie), jeudi 5 mars, au congrès annuel de l’Endocrine Society – la principale société savante dévolue à l’endocrinologie. Les auteurs, qui ne font pas mystère des marges d’incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, placent la fourchette haute de leur estimation à quelque 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen."