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Bisphénols, PFAS, phtalates… L’industrie est à la manœuvre pour sauver ces substances toxiques, indissociables de sa matière chérie.
Le contact des femmes enceintes avec les phtalates, et les perturbateurs endocriniens en général, aurait un lien avec le comportement de leurs enfants.
L’Inserm établit un lien entre hyperactivité, troubles émotionnels et perturbateurs endocriniens chez des enfants âgés de 3 à 5 ans.
"Les tétines, couches, tapis de sol ou bodys sont-ils aussi inoffensifs qu’ils n’y paraissent ? En testant en laboratoire 68 produits pour bébés, l’UFC Que Choisir révèle dans un communiqué que plus d’un sur six contient des perturbateurs endocriniens. Ces molécules chimiques, telles que les phtalates ou le bisphénol A, perturbent le système hormonal et peuvent avoir des effets très nocifs sur l’organisme, même à faible dose : malformations des organes sexuels, puberté précoce, diabète, cancers...
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« Une interdiction pure et simple devrait être la règle pour tous les perturbateurs endocriniens », affirme l’association qui demande aux législateurs français et européens d’adopter sans délai une réglementation bien plus ambitieuse, en particulier pour les produits destinés aux enfants.
Les récent signaux envoyés par l’Europe sont assez mauvais en la matière."
"Les femmes enceintes exposées à des phtalates, une substance chimique utilisée dans des matières plastiques, des peintures et des cosmétiques comme les déodorants, courent un risque accru de donner naissance à un enfant prématuré, selon une étude publiée lundi 18 novembre."
"On savait déjà que les phtalates (produits chimiques utilisés entre autres dans les plastiques pour les rendre plus souples, les parfums et cosmétiques) avaient des effets néfastes sur la fertilité masculine. Une étude vient de montrer que même en faibles doses, ils pouvaient également nuire à la fertilité féminine."
"Professeure au département de médecine préventive de la faculté de médecine Mount Sinai à New York, Shanna Swan fait autorité en matière de perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques qui altèrent le fonctionnement hormonal. Elle a notamment été la première à utiliser la mesure de la distance ano-génitale comme marqueur de la sécrétion d'androgènes. Elle était invitée au colloque organisé à Paris, mardi 10 avril, par le Réseau environnement santé et par WECF-France ("Femmes en Europe pour un futur commun")."
1ere étape : les industriels jouent aux apprentis sorciers et créent un marché nouveau,
2eme étape : des doutes apparaissent quant-à leurs pratiques, mais pas question de remettre en cause un marché existant,
3eme étape : il faut ensuite 20 ans pour faire la preuve de la nocivité de ces procédés. Et sans ses preuves, pas question d'appliquer le moindre principe de précaution... Trop d'emplois en jeu !!