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Serge Nedjar, le DG de CNews, a accordé une interview au Journal Du Dimanche. Entre autocongratulation, minimisation des propos tenus à son antenne et aveuglement idéologique, c'est un festival.
De nombreux élus des Républicains et du Rassemblement national ont attaqué le distributeur français d'articles de sport après que ce dernier a annoncé retirer ses publicités de la chaîne.
Au sortir du confinement, durant lequel elle a doublé sa part de marché, la chaîne d’info, qui compte Vincent Bolloré parmi ses actionnaires, multiplie les marqueurs de droite.
Il a suffi de deux phrases, prononcées par Camélia Jordana lors de l’émission « On n’est pas couché », le soir du 23 mai sur France 2, pour mettre le feu aux poudres. Deux phrases où la chanteuse et actrice évoque, avec des mots forts, la défiance et la crainte que suscite la police. L’occasion de poser la question des violences policières ? Non pas. Plutôt de multiplier les invitations des syndicats policiers et de responsables politiques les plus droitiers… Et de substituer au débat une véritable opération de maintien de l’ordre symbolique.
La fatigue, les crachats, les vidéos, La France insoumise, les droits-de-l’hommistes, la stigmatisation… Pour Laurence Ferrari et ses experts, les explications aux “dérapages” des forces de l’ordre sont nombreuses. Il ne faut donc pas blâmer les policiers mais au contraire les encourager à réprimer plus.
Des salariés de CNews expliquent au "HuffPost" pourquoi un mouvement social est inenvisageable dans la chaîne d'info, pourtant au bord de la crise de nerf.