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Malgré l’avènement du mouvement #supprimerfacebook tout le monde ne semble pas encore tout à fait prêt à couper les ponts avec les relations qu’ils ont établies sur la plateforme sociale. Facebook est après tout – avec sa filiale Instagram – un passage obligé, là où les clubs de VTT organisent leurs promenades, les gens publient leurs photos d’animaux de compagnie, les mouvements de danse fourmillent et les moments de la vie sont partagés. Depuis le scandale de Cambridge Analytica, Facebook est néanmoins considéré avec beaucoup plus de scepticisme, les gens se méfiant de plus en plus de sa manière de recueillir, utiliser et donner accès à nos données personnelles pour une publicité et une manipulation ciblées, sur et hors des plateformes Facebook.
Facebook a déposé plainte contre OneAudience, une entreprise d'adtech. Il l'accuse d'avoir aspiré les données des utilisateurs Facebook sans leur consentement, à des fins publicitaires.
« Il est évidemment plus qu’urgent de réguler les GAFAM pour leur imposer l’interopérabilité. » écrit Laurent Chemla. Diable, il n’y va pas de main morte, le « précurseur dans le domaine d’Internet » selon sa page Wikipédia.
Nous reproduisons ici avec son accord l’article qu’il vient de publier sur son blog parce qu’il nous paraît tout à fait intéressant et qu’il est susceptible de provoquer le débat : d’aucuns trouveront sa proposition nécessaire pour franchir une étape dans la lutte contre des Léviathans numériques et le consentement à la captivité. D’autres estimeront peut-être que sa conception a de bien faibles chances de se concrétiser : est-il encore temps de réguler les Gafam ?
Nous souhaitons que s’ouvre ici (ou sur son blog bien sûr) la discussion. Comme toujours sur le Framablog, les commentaires sont ouverts mais modérés.
Dans une interview à « Forbes », Brian Acton donne des explications sur les motifs de son départ précoce de Facebook, qui avait racheté sa messagerie pour 19 milliards de dollars en 2014.
Google, Bing et d'autres moteurs de recherche indexent des liens d'invitation publique de la messagerie chiffrée WhatsApp, qui permettent à n'importe qui de rejoindre de nombreuses conversations et d'avoir ainsi accès à des milliers de numéros de téléphone. Numerama a pu retrouver l'identité de plusieurs personnalités publiques.
Un journaliste allemand a tweeté vendredi sa découverte : en récupérant une adresse de type « chat.whatsapp.com », il est possible de trouver des groupes privés de conversation et de s’y faire inviter.
« Interopérabilité » : ce mot m’ennuie. Il est moche, et beaucoup trop long.
Pourtant il est la source même d’Internet. Quasiment sa définition, au moins sémantique puisqu’il s’agit de faire dialoguer entre eux des systèmes d’information d’origines variées mais partageant au sein d’un unique réseau de réseaux la même « lingua franca » : TCP/IP et sa cohorte de services (ftp, http, smtp et tant d’autres) définis par des standards communs. Des machines « intéropérables », donc.
Facebook is designed to make you anxious, depressed and dissatisfied, three states of mind that make you more vulnerable to advertising and other forms of behavioral manipulation. Small wonder, then, that people who quit using Facebook report higher levels of life satisfaction and lower levels of depression and anxiety [pdf]. Bloomberg's article about the study is a few months old but one that should be revisited regularly between now and November.
Depuis le scandale Cambridge Analytica et l'utilisation des données de millions de comptes Facebook, le réseau social est soumis à une pression croissante. Mark Zuckerberg s'est peut-être excusé, mais ce n'est pas suffisant. L'action de Facebook a chuté et une campagne #deletefacebook a été lancée, soutenue par le co-fondateur de WhatsApp. Plus récemment, de nombreux autres scandales ont éclaté à propos de sa sécurité et de son manque total de respect de la vie privée des utilisateurs.
Brittany Kaiser publie sur Twitter les documents qu’il lui reste de son passage chez Cambridge Analytica, et le récit de ces années vient de sortir en français. La lanceuse d’alerte défend aujourd’hui le contrôle des individus sur leurs données, mais ne remet pas en cause leur collecte.
C’est peut-être, enfin, le fin mot de l’histoire qui oppose Facebook et les 7 millions d’habitants de l’Illinois.
Repentie, l’ancienne salariée de la société au cœur du scandale a livré via Twitter quelques documents issus de ses archives, et en annonce de nombreux autres. « Il y a maintenant des centaines de Cambridge Analytica dans le monde entier », prévient-elle.
Company’s work in 68 countries laid bare with release of more than 100,000 documents
A nouvelle élection, nouveaux travers. Ou plutôt les mêmes, en pire. Alors, vous reprendrez bien un peu de Trump à la sauce AI cette fois ?
Ex-conseiller de Zuckerberg et capital-risqueur dans la tech, Roger McNamee pointe les limites de l’open source et la façon dont le Libre a fourni des briques pour développer des entreprises.
Près de 267 millions d’utilisateurs du réseau social, essentiellement des Américains, ont pu avoir leurs données exposées sur des forums de hackeurs.
Facebook a répondu à deux sénateurs américains qui lui demandaient des comptes sur la manière dont le groupe collectait les donnait de ses utilisateurs
Margrethe Vestager n'est pas pour le démantèlement des GAFA. La commissaire européenne en charge de la concurrence préfère utiliser d'autres leviers pour gérer les abus éventuels, estimant que cette voie n'est à envisager qu'en dernier recours.
Face à la multiplication des attaques contre la liberté d’expression et la liberté d’être informé, menées en France par Facebook, Mediapart a cherché à savoir comment s’en prémunir. Résultat : c’est compliqué. Un réseau social, pourtant, « n’est pas autorisé à supprimer un contenu non manifestement illégal », rappellent des juristes.
La captation des informations personnelles et la publicité ciblée sont une menace pour les droits humains, et pas seulement pour le droit au respect de la vie privée, met en garde un rapport de l’ONG rendu public ce jeudi.