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En France, ces dernières années, la répression des manifestations est d’une ampleur inédite. De nombreux manifestants pacifiques se retrouvent dans le viseur des autorités. En septembre 2020, nous lancions l’alerte sur la stratégie dite de «judiciarisation du maintien de l’ordre». Une stratégie plus qu’inquiétante. Un an après, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui se sont retrouvées dans une spirale judiciaire infernale, pour avoir manifesté. Ils nous racontent.
La France est engagée dans une voie "extrêmement nocive" pour les droits humains selon la nouvelle secrétaire générale d'Amnesty International, la Française Agnès Callamard.
"Il y a un problème de fond dans la doctrine et les pratiques concernant le maintien de l'ordre", martèle l'ONG qui appelle à arrêter "le déni".
Amnesty international repproche à l'État français de ne pas respecter la "proportionnalité" du droit. "Il y a véritablement une dérive vers le fait d'avoir des infractions qui ne devraient pas être pénales", pointe du doigt l'ONG qui cite notamment la loi anti-casseurs.
Arrêté.e.s pour avoir manifesté
la loi comme arme de répression des manifestant.e.s pacifiques en France
Depuis fin 2018, en France, la répression des manifestations a été d’une ampleur inédite. Manifester pacifiquement expose au risque de violences policières, mais aussi à celui de finir en garde-à-vue. En effet, les autorités ont instrumentalisé des lois contraires au droit international pour verbaliser, arrêter arbitrairement et poursuivre en justice des gens qui n’avaient commis aucune violence. Enquête.
Cécile Coudriou présidente d'Amnesty international France pour la remise d'un rapport sur la répression judiciaire des manifestants pacifiques en France
La captation des informations personnelles et la publicité ciblée sont une menace pour les droits humains, et pas seulement pour le droit au respect de la vie privée, met en garde un rapport de l’ONG rendu public ce jeudi.
Dans un rapport, l’ONG craint que ces géants entravent les libertés d’opinion et d’expression, Facebook dément.
"Dans son rapport annuel, tout juste publié, Amnesty International met la France en cause pour les différents textes sécuritaires adoptés en 2015."
"L'ONG Amnesty International prend position contre le projet de loi sur le renseignement. Dénonçant un texte incluant des mesures extrêmement larges et intrusives, elle souligne l'absence du juge judiciaire dans le dispositif imaginé par le gouvernement."