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"La banque française BNP Paribas est nominée aux Prix Pinocchio 2013 dans la catégorie "Plus vert que vert", pour sa publicité sur le financement de la recherche sur le changement climatique.
Basta ! et l’Observatoire des Multinationales, partenaires média des Prix Pinocchio, publient aujourd’hui un article sur ce cas."
"Le premier ministre a clos, samedi 21 septembre, la deuxième conférence environnementale en réitérant les annonces gouvernementales après celles faites par François Hollande, vendredi, sur la création de la "contribution climat énergie" (CCE) taxant les énergies fossiles."
"C'était un projet emblématique : en 2007, l'Equateur avait annoncé son intention de sanctuariser le parc Yasuni, dans le bassin amazonien, renonçant ainsi à exploiter de fabuleuses réserves en pétrole, contre un engagement international de lui verser 3,6 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) - soit la moitié des recettes pétrolières potentielles - sur un fonds."
"C'est le plus ancien parc naturel d'Afrique, celui qui recèle, aussi, la plus grande biodiversité : le parc national des Virunga, situé dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), est aujourd'hui menacé par des projets d'exploitation pétrolière, alerte le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans une campagne de mobilisation lancée jeudi 1er août."
"Le mythe de l’énergie "bon marché et abondante" issue du gaz de schiste est ancré dans l’expérience américaine ; il repose sur des prix artificiellement bas provoqués par la spéculation et les surestimations de l’industrie. L’Europe présente un tableau plus sombre, avec des conditions géologiques difficiles, une densité de population plus élevée et un manque d’expertise et d’infrastructures de forage. L’exploitation du gaz de schiste en Europe suivra une voie sinueuse, qui risque de donner lieu à des prix du gaz encore plus élevés - les subventions publiques risquant d’être consacrées à l’utilisation des carburants fossiles, au détriment des énergies renouvelables."
"L’engouement pour le gaz de schiste en Europe vient du boom de l’exploitation du gaz de schiste aux États-Unis, où cette énergie "bon marché et abondante" semble assurer la sécurité énergétique du pays.
Cependant, en regardant de plus près l’expérience américaine, on constate qu’il s’agit d’un système économique fondé sur des bases fragiles, qui ne tient pas compte des aspects liés à la santé et à l’environnement et dépend de prix anormalement bas provoqués par la spéculation et les surestimations de l’industrie. En bref, une bulle économique et environnementale destinée à éclater. Pour l’Europe, le scénario américain doit être un avertissement, et non un exemple."
"La timide législation européenne impose la fermeture des vieilles centrales à charbon. Considérant le charbon comme « incontournable » dans la production électrique, un rapport du Sénat juge « indispensable de favoriser les progrès en matière de ‘charbon propre’ » [1] . Une illusion du même acabit que la guerre « propre » ou les sodas sans sucre."
"Alors qu’EDF, première entreprise française d’électricité, se targue d’une production d’énergie à 87 % sans émissions de CO2 [1], le détail de ses choix énergétiques révèle une réalité moins cristalline. Les deux premiers postes de production d’électricité proviennent du nucléaire (79,6 %) et des énergies fossiles (8,2 %). L’éolien et le solaire, quant à eux, ne contribuent qu’à 1,5 % de la production totale. Des choix discutables quand on sait qu’il faut limiter à un tiers l’exploitation des ressources fossiles connues d’ici 2050 pour cantonner l’augmentation de la température du globe à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle et que le nucléaire constitue un risque inacceptable comme le montre, une fois de plus, la catastrophe en cours à Fukushima."
"lobbies
L’Union Européenne veut mettre en place une réglementation pour lutter contre le changement climatique au travers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre des carburants pour les transports. Cette directive reconnaît notamment le caractère plus polluant des sables bitumineux, mais sa mise en œuvre se heurte aux pressions exercées par le gouvernement canadien et l’industrie pétrolière."
"L’Union Européenne veut mettre en place une réglementation pour lutter contre le changement climatique au travers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre des carburants pour les transports. Cette directive reconnaît notamment le caractère plus polluant des sables bitumineux, mais sa mise en œuvre se heurte aux pressions exercées par le gouvernement canadien et l’industrie pétrolière."