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Même à très faible dose, une grande partie des pesticides a un effet délétère sur les insectes. C’est la conclusion d’une étude publiée le 24 octobre dans la revue Science. Les chercheurs ont exposé des larves de drosophiles à 1 024 molécules contenues dans des herbicides, insecticides, fongicides et autres inhibiteurs de croissance des plantes. Résultat : 57 % des produits chimiques testés à dose non létale modifiaient considérablement le comportement des larves et nuisaient à leur développement.
Quelque 700 millions d’euros d’argent public ont été investis dans la réduction des « phytos », pour un résultat global jusqu’à présent nul.
"Si vous habitez à proximité de vignes, de vergers ou de champs de céréales, pensez à passer régulièrement l’aspirateur : il est en effet fort probable que la poussière qui traine chez vous soit chargée en pesticides, et notamment en perturbateurs endocriniens – ces substances qui inter-agissent avec notre système hormonal et sont à l’origine de maladies graves et de malformations. C’est l’association Générations futures qui vient de révéler cette pollution intérieure dans son sixième rapport « Expert » (pour exposition aux pesticides perturbateurs endocriniens)."
"Des échantillons de poussière collectés dans une vingtaine de maisons situées à proximité de cultures contiennent des résidus de pesticides affirme l'ONG Générations futures."
"Les pesticides, nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Ils font la fortune de quelques géants de l’agrochimie – six, exactement – et ont des conséquences graves sur la santé publique. Le postulat de départ de l’équipe de « Cash investigation », sur France 2, est remarquablement illustré par ce documentaire percutant. Leur démonstration a des chances de secouer le public, encore loin de mesurer l’ampleur du problème."
"Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque."
"Les données officielles publiées par le ministère de l’Agriculture de l’Aragón permettent de conclure qu’il n’y a pas de différence significative de rendement entre des maïs conventionnels et transgéniques issus de variétés similaires (isogéniques)."
"Malgré le plan Ecophyto lancé en 2008 pour réduire l'usage de la chimie dans l'agriculture, l'utilisation des pesticides a augmenté dans l'hexagone."
"Un tiers des sols sont déjà dégradés dans le monde. Rappelons, à l'occasion de la journée mondiale des sols, que l'agriculture conventionnelle est un véritable fléau à la fois pour les milieux et notre santé. Claude et Lydia Bourguignon nous éclairent sur ses conséquences pour nos terroirs dont les sols sont littéralement morts."