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Bruno Retailleau multiplie les appels du pied à l’extrême droite, mais refuse pour l’instant l’accord de gouvernement proposé par Jordan Bardella en cas de dissolution. Sur le terrain, plusieurs cadres locaux du parti de droite se montrent déjà disposés à faire alliance avec le Rassemblement national.
Le patron de LR a assuré qu’une alternative à la dissolution est possible, en reprenant les obsessions de l’extrême droite. Le RN continue quant à lui de réclamer la démission du président de la République. Et assure qu’il censurera tout nouveau gouvernement.
Cet été, pendant que vous profitiez du soleil, le ministère de l'Intérieur ne chômait pas. Nulle bouée gonflable dans la piscine ou apéro sur la plage : non, à Beauvau, on planchait sur le nouveau "schéma national des violences urbaines". Le document a été publié le 31 juillet dernier, en catimini. Et il contient des mesures qui visent directement la presse et les journalistes.
Le ministère de l’Intérieur vient de sortir son « Schéma national des violences urbaines », véritable mode d’emploi d’action-réaction des forces de l’ordre durant les émeutes. Au passage, le document valide l’interdiction de la presse lors de ces évènements. Les syndicats de journalistes déposent un recours devant le Conseil d’État contre cette attaque en règle contre la liberté d’informer et d’être informé.
Au coeur de l’été, les services de Bruno Retailleau ont dévoilé un nouveau schéma face à des éventuelles violences urbaines.
L'Etat de droit, "c'est un ensemble de règles, une hiérarchie des normes, un contrôle juridictionnel, une séparation des pouvoirs, mais la source de l'Etat de droit, c'est la démocratie, c'est le peuple souverain", a avancé la figure des Républicains dans une interview dimanche.
À l’occasion d’une interview croisée au JDD, Olivier Marleix (président du groupe LR à l’Assemblée nationale), Éric Ciotti (président de LR) et Bruno Retailleau (président du groupe LR au Sénat) ont livré leur vision de la réforme nécessaire en matière d’immigration. Deux textes sont envisagés pour durcir la politique migratoire et les parlementaires souhaitent modifier la constitution pour rendre ces mesures applicables. Un exercice périlleux pour le constitutionnaliste Benjamin Morel.
A l'instar de Bruno Retailleau ce mardi 17 décembre, les ténors de la droite sénatoriale plaident pour une réforme plus dure des régimes spéciaux, tout en défendant la caisse de retraite autonome du Sénat.