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Deux enquêtes publiées par la presse israélienne révèlent le modus operandi de l’armée, fondé sur le recours à l’intelligence artificielle et le dévoiement des règles d’ouverture du tir.
Acrimed débarque sur Blast, pour une série de vidéos de critique des médias. Premier épisode : Israël-Palestine, un naufrage médiatique (lire aussi, à ce sujet, le Médiacritiques n°49).
L’établissement et l’expansion de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens ainsi que « la violence des colons et les violations liées aux implantations (…) risquent d’éliminer toute possibilité pratique d’établir un Etat palestinien viable », déplore un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Vingt et un civils palestiniens demandent à l’Union européenne des sanctions contre Benyamin Nétanyahou et quatre de ses ministres en raison de « violations des droits humains » en Cisjordanie. Certains des plaignants témoignent auprès de Mediapart.
Une censure « systémique » des contenus propalestiniens est à l’œuvre sur les réseaux sociaux du groupe Meta, dénoncent Human Rights Watch et plusieurs ONG. Rima Hassan en a fait les frais cette semaine.
L’Europe et sa projection nord-américaine se revendiquent d’une universalité des droits humains que leurs actes n’ont cessé de contredire. Face à leur inaction devant la destruction de la Palestine par l’État d’Israël, c’est l’Afrique du Sud qui, aujourd’hui, défend cet universel.
Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ».
La requête pour génocide contre Israël déposée par l’Afrique du Sud à la Cour internationale de justice, qui rendra sa décision vendredi 26 janvier, nourrit la contestation de l’hégémonie occidentale et de sa prétention au magistère moral, estiment, dans une tribune au « Monde », Béligh Nabli et Johann Soufi, deux spécialistes en droit international.
En trois mois de guerre, il y a eu plus de 30 000 mort.es ou disparu.es à Gaza, soit 1,5 % de la population. C’est-à-dire en pourcentage autant que le nombre de Français.es tué.es en 5 ans pendant la Deuxième Guerre Mondiale. 75 % des morts sont des femmes, des enfants, des vieillards. Le prétexte « d’éradiquer » le Hamas est grotesque, il s’agit clairement d’une guerre d’extermination de la population de Gaza. La quasi-totalité des infrastructures ont été détruites, y compris les hôpitaux et les écoles. La population, massivement déplacée et bombardée, est sans abri et affamée.
Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, la violence des colons est telle que des bergers palestiniens appellent à l’aide des militants israéliens anti-occupation pour les protéger, ainsi que leurs troupeaux. Comme Sigal Harari, que Mediapart a suivie.
L’apathie des responsables internationaux face au carnage en cours à Gaza permet au premier ministre israélien d’installer un état de guerre permanent et d’évacuer la question du sort qui sera réservé à l’enclave palestinienne après le conflit.
Le premier ministre israélien a annoncé le jour de Noël une nouvelle intensification des frappes à Gaza. Après la guerre, il devra répondre de sa responsabilité dans les choix qui viennent d’exposer Israël à un traumatisme historique et la population palestinienne à un carnage barbare.
Les colons sont près de 475 000 à vivre en Cisjordanie occupée. Depuis le 7 octobre, ils multiplient les attaques contre les Palestiniens en toute impunité. Reportage auprès de ceux qui assument, avec l’aval du gouvernement israélien, une colonisation sans fin.
L’organisation américaine a examiné un millier d’incidents sur des posts provenant de soixante pays. En 2021, HRW avait déjà pointé des biais, que l’entreprise s’était engagée à corriger.
La journaliste Clarissa Ward est parvenue à rentrer dans l'enclave palestinienne, visitant notamment un hôpital. Une expérience "effrayante" et "déchirante", a-t-elle témoigné.
Depuis le 27 octobre, Hugues Moutouh prend des arrêtés pour interdire les manifestations propalestiniennes malgré le désaveu systématique du tribunal administratif, qui décide ensuite de les autoriser.
Tous les samedis, l'édito médias d'Arrêt sur images, cette semaine signé Loris Guémart, envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
Dans un contexte de chasse aux sorcières contre toute expression critique envers le régime Israélien, l’éditeur Fayard a retiré des ventes l’un des plus importants travaux de recherche sur le « génocide progressif » mené par l’État sioniste, « Le nettoyage Ethnique de la Palestine » de l’historien Illan Pappé.
Malgré la pression du secrétaire général Antonio Guterres qui a dénoncé la « punition collective » infligée aux Palestiniens, les Américains ont maintenu vendredi soir aux Nations unies leur opposition à un cessez-le-feu.
La proposition d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour raisons humanitaires présentée au Conseil de sécurité s’est heurtée au veto américain. Treize autres membres ont voté pour et la Grande-Bretagne s’est abstenue. Le soutien inconditionnel américain au gouvernement israélien est critiqué de toutes parts.