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L> ’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer vendredi 12 septembre sur la “déclaration de New York” portée par la France et l’Arabie saoudite. La veille, Benyamin Nétanyahou a déclaré qu’“il n’y aura[it] pas d’État palestinien”. Une position qui attise l’hostilité à l’égard d’Israël et mène le pays vers la “catastrophe”, tançait fin août cet entrepreneur israélo-américain sur le site du “Times of Israel”.
Dans une déclaration pour le moins provocatrice, le Premier ministre israélien a affirmé jeudi 11 septembre, lors d’une visite en Cisjordanie, qu’un État palestinien ne verrait pas le jour. Et ce alors que l’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer sur la “déclaration de New York” portée par la France et l’Arabie saoudite.
Récemment, le Premier ministre israélien a donné une interview à i24 News. Dans cet entretien, il a dit quelque chose de capital pour comprendre ce qui se déroule aujourd’hui. Il a affirmé se sentir investi “d’une mission historique et spirituelle.”
Les médias ont repris cette phrase, en y voyant un discours justifiant des actes motivés par des références religieuses. Mais un élément a échappé à tout le monde : dans les rediffusions YouTube d’i24, en hébreu, en Français comme en anglais, un passage a été coupé. La séquence complète se trouve uniquement sur le site hébreu du média. Je vais vous le diffuser et vous allez le découvrir, il change absolument tout. En filigrane, il explique exactement tout ce qui est à l’œuvre sous nos yeux.
Le présentateur Sharon Gal a demandé à Netanyahu s’il se sentait proche d’une vision du « Grand Israël », ce à quoi il a répondu : « Très proche. »
Benyamin Nétanyahou a ordonné mardi ces bombardements dans la capitale du Qatar, au lendemain de l'attaque meurtrière perpétrée par le mouvement islamiste palestinien à Jérusalem-Est. "Je suis très mécontent", a déclaré Donald Trump.
Les bombardements de l'aviation israélienne ce mardi 9 septembre à Doha sont une première. Ces dernières années, des frappes israéliennes ont tué des responsables du Hamas palestinien dans plusieurs pays de la région. Cette fois, c'est sur le sol du Qatar, monarchie du golfe Persique qui héberge de longue date les dirigeants du Hamas en exil tout en œuvrant à la médiation avec Israël.
L'armée israélienne utiliserait une unité secrète pour façonner le discours autour de Gaza, présentant les reporters palestiniens comme des agents du Hamas afin de justifier ses frappes. Une tactique qui, selon les experts, vise à contrôler l'information dans cette guerre, qualifiée de "pire conflit jamais connu pour les journalistes".
Deux enquêtes publiées par la presse israélienne révèlent le modus operandi de l’armée, fondé sur le recours à l’intelligence artificielle et le dévoiement des règles d’ouverture du tir.
Acrimed débarque sur Blast, pour une série de vidéos de critique des médias. Premier épisode : Israël-Palestine, un naufrage médiatique (lire aussi, à ce sujet, le Médiacritiques n°49).
L’établissement et l’expansion de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens ainsi que « la violence des colons et les violations liées aux implantations (…) risquent d’éliminer toute possibilité pratique d’établir un Etat palestinien viable », déplore un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Vingt et un civils palestiniens demandent à l’Union européenne des sanctions contre Benyamin Nétanyahou et quatre de ses ministres en raison de « violations des droits humains » en Cisjordanie. Certains des plaignants témoignent auprès de Mediapart.
Une censure « systémique » des contenus propalestiniens est à l’œuvre sur les réseaux sociaux du groupe Meta, dénoncent Human Rights Watch et plusieurs ONG. Rima Hassan en a fait les frais cette semaine.
L’Europe et sa projection nord-américaine se revendiquent d’une universalité des droits humains que leurs actes n’ont cessé de contredire. Face à leur inaction devant la destruction de la Palestine par l’État d’Israël, c’est l’Afrique du Sud qui, aujourd’hui, défend cet universel.
Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ».
La requête pour génocide contre Israël déposée par l’Afrique du Sud à la Cour internationale de justice, qui rendra sa décision vendredi 26 janvier, nourrit la contestation de l’hégémonie occidentale et de sa prétention au magistère moral, estiment, dans une tribune au « Monde », Béligh Nabli et Johann Soufi, deux spécialistes en droit international.
En trois mois de guerre, il y a eu plus de 30 000 mort.es ou disparu.es à Gaza, soit 1,5 % de la population. C’est-à-dire en pourcentage autant que le nombre de Français.es tué.es en 5 ans pendant la Deuxième Guerre Mondiale. 75 % des morts sont des femmes, des enfants, des vieillards. Le prétexte « d’éradiquer » le Hamas est grotesque, il s’agit clairement d’une guerre d’extermination de la population de Gaza. La quasi-totalité des infrastructures ont été détruites, y compris les hôpitaux et les écoles. La population, massivement déplacée et bombardée, est sans abri et affamée.
Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, la violence des colons est telle que des bergers palestiniens appellent à l’aide des militants israéliens anti-occupation pour les protéger, ainsi que leurs troupeaux. Comme Sigal Harari, que Mediapart a suivie.
L’apathie des responsables internationaux face au carnage en cours à Gaza permet au premier ministre israélien d’installer un état de guerre permanent et d’évacuer la question du sort qui sera réservé à l’enclave palestinienne après le conflit.
Le premier ministre israélien a annoncé le jour de Noël une nouvelle intensification des frappes à Gaza. Après la guerre, il devra répondre de sa responsabilité dans les choix qui viennent d’exposer Israël à un traumatisme historique et la population palestinienne à un carnage barbare.
Les colons sont près de 475 000 à vivre en Cisjordanie occupée. Depuis le 7 octobre, ils multiplient les attaques contre les Palestiniens en toute impunité. Reportage auprès de ceux qui assument, avec l’aval du gouvernement israélien, une colonisation sans fin.
L’organisation américaine a examiné un millier d’incidents sur des posts provenant de soixante pays. En 2021, HRW avait déjà pointé des biais, que l’entreprise s’était engagée à corriger.