417 liens privés
L’Union européenne envisage de modifier la réglementation sur les cookies, qui oblige les sites web à obtenir le consentement des visiteurs pour utiliser des cookies. Cette mesure vise à donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles et à réduire les nuisances causées par les bannières de cookies, qui apparaissent sur la plupart des sites web. Le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a déclaré à ce sujet : « Selon la loi, l'utilisation de cookies pour traiter des données personnelles ne peut pas se faire sans le consentement explicite des utilisateurs. Mais cela ne signifie pas que la navigation sur le web doit finalement devenir une affaire pénible ».
Il y a de moins en moins de cookies tiers sur le Web. On s'en doutait un peu, on en a désormais la certitude grâce à des données communiquées en exclusivité par Didomi pour Minted.
L'occasion de s'interroger sur les conséquences de cette disparition qui ne signifie pas pour autant celle du tracking. Car, comme vous le verrez dans cet article, ce dernier prend de nouvelles formes, pas toujours facilement visibles.
Sylvestre Ledru, Responsable de Mozilla en France, nous partage son expertise à propos des cookies et des conséquences qu’ils peuvent avoir sur la vie privée des internautes.
Les cookies mémorisent des informations sur vos connexions ou sur ce que vous avez regardé sur un site d'achat. Les annonceurs utilisent ces informations pour mieux comprendre votre comportement en ligne et même hors ligne, et pour vous proposer des publicités spécifiques et ciblées qui vous suivent sur Internet. Google a déclaré vouloir rendre la navigation sur Internet moins envahissante, mais l'entreprise veut aussi continuer à faire rentrer de l'argent par la publicité en ligne. Cette volonté a conduit à une proposition de l'abandon des cookies au profit du système FloC.
La startup Qwarry rejoint la maison des startups de LVMH à Station F. La startup, créée en 2019, propose du ciblage publicitaire réalisé à 100% sans cookies. Qwarry rejoint une promotion de 25 startups accélérées par le groupe de luxe français.
Le montant de l’amende infligée à Google est un record toutes catégories pour les sanctions imposées par la Cnil.
Fin mars 2021, le délai pour mettre en conformité les sites web et les applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies expirait. Cette expiration s’est manifestée par un changement des pratiques des sites internet, comme vous l’avez sans doute constaté, non sans énervement. Beaucoup de questions découlent de ce changement : est-ce légal ? Est-ce normal de nous faire payer 2€ (ou plus) pour ne pas subir de publicité ciblée ? Et le RGPD dans tout ça, il dit quoi ? Entre malhonnêteté intellectuelle et flou juridique, je vous explique tout ça.
Le RGPD et ePrivacy sont de très bonnes législations. Encore faut-il se donner les moyens de les faire respecter
L’ONG autrichienne de protection de la vie privée en ligne Noyb a mis en demeure lundi plus de 500 sites Internet en Europe au sujet de leur usage des bandeaux d’information sur les cookies, ces très contestés traceurs informatiques. « Selon la loi, l’option ‘oui/non’ doit clairement être proposée aux utilisateurs », explique l’organisation dans un communiqué. Or il est souvent « extrêmement compliqué de cliquer sur autre chose que le bouton ‘accepter’».
Lorsque vous vous baladez dans les sentiers fleuris du Web, vous utilisez un navigateur web. C’est ce logiciel qui permet d’afficher une page web. Par exemple, Firefox est un navigateur. Google Chrome est un navigateur. Ces logiciels vont communiquer avec un site web, en principe celui que vous êtes en train de visiter, pour recevoir et envoyer des instructions, comme « comment afficher une page », « quelle requête faire ensuite », etc… Parmi les requêtes que peut faire un site web, il pourra demander à votre navigateur de stocker de l’information dans un fichier, pour pouvoir y accéder dans le futur, lors de vos prochaines visites. Ce fichier, on appelle ça un cookie.
The third-party cookie is dying, and Google is trying to create its replacement. No one should mourn the death of the cookie as we know it. For more than two decades, the third-party cookie has been the lynchpin in a shadowy, seedy, multi-billion dollar advertising-surveillance industry on the Web; phasing out tracking cookies and other persistent third-party identifiers is long overdue. However, as the foundations shift beneath the advertising industry, its biggest players are determined to land on their feet.
Ces dernières semaines, il est possible que vous ayez constaté l’apparition d’un nouveau système de paywall sur les sites que vous fréquentez. Ce nouveau système se transcrit par une fenêtre que vous voyez apparaître à l’écran lorsque vous refusez le dépôt de cookies et le traçage de vos données personnelles. Elle vous impose alors soit de revenir sur votre choix, soit de souscrire à un abonnement payant sur le dit-site. Plus qu’un PayWall ou un CookieWall, il s’agit ici d’un PayOrTrackWall. Exemple ci-dessous sur le site de JeuxVideo.com.
Google viole la directive "ePrivacy" pour vous surveiller sans consentement. Sanctionné, il ne change pas
Aujourd’hui, nous allons vous expliquer comment marche, à quoi sert, et quelles sont les conséquences du « Cname Cloaking » ou « déguisement par Cname », une technique désormais utilisée par les sociétés de publicité, marketing et surveillance ou suivi des internautes pour outrepasser la protection des systèmes anti pub ou anti tracking comme uBlock origin, Adblock et autres
La dernière version de Cookieviz intègre désormais de nouvelles fonctionnalités pour définir des parcours de visites et obtenir des statistiques globales sur les pratiques.
Les fautes sont graves et massives. Elles nécessitent probablement au moins de supprimer toutes les données dont on ne peut pas prouver qu’elles ont été obtenues sans vice de consentement. Il est aussi possible que considérant l’ampleur des données concernées, un signalement officiel de l’anomalie à la CNIL soit nécessaire de la part du responsable de traitement.
En étudiant 10 000 sites, des chercheurs américains ont pu constater les techniques mises en place sur les sites pour obtenir l’accord d’installer leurs cookies. Près de 90 % ne respectent ainsi pas le RGPD.
La CNIL a décidé d’organiser une série de réunions avec d'un côté les professionnels de la publicité et de l'autre des représentants de la société civile. L’objectif ? Définir la façon dont sera recueilli le consentement des internautes en amont du dépôt des cookies et autres traceurs. Des positions parfois aux antipodes.
Une plainte est déposée contre CDiscount, Allociné et Vanityfair devant la CNIL. En cause ? « Les bandeaux de cookies de trois grands sites français transforment un rejet clair des utilisateurs en "faux" consentement » explique l’initiative Noyb.eu, fondée par l’activiste autrichien Maximilien Schrems.
Admettons, vous rendez sur le site d’un vendeur de four à pizza en extérieur, car c’est votre rêve d’enfant d’en posséder un. Vous allez ensuite sur un site d’actualités, et voilà qu’apparaît une pub vantant les mérites du four à pizza que vous venez tout juste de regarder. Puis vous partez faire un tour sur YouTube à la recherche d’un tuto pour apprendre à construire un four à pizza en extérieur (on vous prévient, ce n’est pas si facile), mais vous devez d’abord regarder une pub à propos de ce même four à pizza. Enfin, sur votre téléphone, vous faites défiler votre fil sur Instagram et revoilà une fois de plus ce satané four à pizza.