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En 2007, le chantier devait durer cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros. Il devrait finalement durer au moins dix-sept ans, pour une facture désormais estimée à 19,1 milliards.
Pour justifier de nouveaux retards et surcoûts, EDF invoque des difficultés provoquées par la pandémie de Covid.
"L'estimation du coût à terminaison passe de 12,4 milliards d'euros à 12,7 milliards", a précisé le groupe, qui explique que ce nouveau retard est notamment lié à la pandémie de Covid-19.
Au sein d’EDF, certains agents estiment que le réacteur EPR français ne tournera « jamais » - Basta!
Lancé il y a 14 ans, l’EPR de Flamanville n’est toujours pas achevé. Et d’aucuns se demandent s’il pourra vraiment démarrer un jour. Des doutes étrangers à Emmanuel Macron, qui entend relancer la construction de nouveaux réacteurs.
En 2007, le chantier devait durer cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros. Il devrait finalement durer au moins seize ans, pour une facture estimée à 19,1 milliards selon la Cour des comptes.
La Cour des comptes publie un nouveau rapport, qui s’appuie à plusieurs reprises sur les notes techniques de la SFEN, sur les coûts de Flamanville 3 et plus généralement la filière EPR. Le rapport confirme les informations précédentes publiées par EDF à l’automne 2019, tout en élargissant le périmètre d’étude aux coûts financiers et à ceux de démarrage. Elle analyse les leçons à tirer du chantier de l’EPR de Flamanville, déjà développées dans le rapport de JM Folz[1] d’octobre 2019, et dresse une liste de recommandations fortes pour la gouvernance du projet de construction de 6 EPR en cours d’instruction.
L’Autorité de sûreté nucléaire craint, outre les problèmes de soudures déjà soulevés, de potentielles « difficultés ailleurs ». Les problèmes de sécurité ont déjà provoqué un surcoût de 400 millions d’euros.
Le gendarme du nucléaire a repris quasiment mot pour mot son avis provisoire de juin. Il exige des contrôles réguliers du fond de cuve et un remplacement du couvercle avant fin 2024. Les associations dénoncent une décision inacceptable. C’est le dernier épisode d’un feuilleton démarré fin 2014. Mercredi 11 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a validé définitivement la cuve de l’EPR de Flamanville (Manche), malgré ses anomalies. Une étape cruciale avant le feu vert définitif et le démarrage du (...)
"L’opération « transparence » sur l’EPR de Flamanville (Manche), menée jeudi 3 septembre par le PDG d’EDF, n’a pas levé toutes les zones d’ombre sur l’avenir de ce projet pharaonique. Jean-Bernard Lévy, PDG de l’électricien, a certes reconnu que le réacteur de troisième génération (1 650 MW) ne démarrerait pas avant le quatrième trimestre 2018, avec sept ans de retard sur le calendrier initial, et qu’il ne coûterait pas 3 milliards d’euros mais 10,5 milliards. Mais plusieurs questions ou incertitudes demeurent."
"Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a annoncé, jeudi 3 septembre, un nouveau report de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) et une réévalution de son coût final. Le premier réacteur nucléaire français de troisième génération, d’une puissance de 1 650 mégawatts (MW), devrait finalement coûter 10,5 milliards d’euros, très loin des 3 milliards d’euros du devis initial. Le chargement du combustible et le démarrage du réacteur ne devraient donc pas intervenir avant fin 2018, soit avec près de sept ans de retard sur le calendrier prévu. Dès l’ouverture de la Bourse, les investisseurs ont sanctionné cette annonce : le titre EDF perdait 4,12 % (à 17,94 euros) alors que l’indice CAC 40 gagnait 1,18 %."
"Areva a-t-il sciemment dissimulé – dès 2007 – les malfaçons dans la cuve de son réacteur EPR de troisième génération en chantier à Flamanville (Manche), qui n’ont finalement été communiquées à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en février 2015, puis rendues publiques deux mois plus tard ? La question se pose à la lecture de la « fiche technique » de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) révélée par Le Canard enchaîné du 8 juillet."
"Un rapport confidentiel de l’IRSN révèle de graves dysfonctionnements de pièces importantes de l’EPR de Flamanville (Manche). Ce document, que Mediapart publie intégralement, pointe « de multiples modes de défaillances aux conséquences graves » sur les soupapes de sûreté. Ces nouvelles anomalies viennent s’ajouter aux défauts de fabrication de la cuve du réacteur."
"Le décret d’autorisation de l’EPR expire en avril 2017. Si le réacteur ne peut être mis en service à cette date, le gouvernement pourra annuler son cadre réglementaire. Mais l’État s’est privé du pouvoir qui lui avait permis de fermer le surgénérateur Superphénix en 1997. "
"Il devait être le joyau de la filière nucléaire française: l’EPR de Flamanville n’a jamais été si proche du crash, après l’alerte récente de l’autorité de sûreté sur les défauts de sa cuve. Une alerte grave qui vient se rajouter aux six années de retard et au triplement du coût. Depuis dix ans, industriels et État ont fait de ce réacteur un enjeu irrationnel de grandeur nationale. Chronique d’un aveuglement."
"Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé, mardi 21 avril, avoir commandé une « revue externe » des processus de fabrication de son site du Creusot (Saône-et-Loire). C'est en effet le site où a été produite la cuve du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville (Manche), dans la composition de laquelle une anomalie avait été détectée, selon une annonce de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au début d'avril. "
"La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, l'a assuré dimanche 19 avril : le réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville « n'est pas condamné » malgré la sérieuse anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur. Le chantier, à nouveau à l'arrêt, accumule les retards depuis 2007. L'EPR de Flamanville, dans la Manche, est un des quatre réacteurs nucléaires nouvelle génération actuellement en construction dans le monde. Initialement prévu pour 2012, on sait désormais qu'il ne devrait pas entrer en service avant 2018. Le coût du chantier, lui, devrait dépasser les 9 milliards d'euros, bien loin des 3,3 milliards du devis initial. Comment en est-on arrivé là ?"
"Le rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur « l'état de la sûreté et de la radioprotection en France » est, traditionnellement, l'occasion de décerner bons et mauvais points aux exploitants. Le bilan de l'exercice 2014, présenté mercredi 15 avril devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), s'en est démarqué, rattrapé par l'actualité. A commencer par les « anomalies de fabrication » de la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche)."
"L'anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération construit par EDF et Areva à Flamanville, ne sonnera pas le glas de l'EPR (réacteur pressurisé européen), a affirmé dimanche 19 avril Ségolène Royal. Interrogée sur France 5, la ministre de l'écologie s'est contenté d'évoquer des « ajustements de travaux » et une ouverture « sans doute repoussée d'une année » selon EDF. Le réacteur « n'est pas condamné », a-t-elle ajouté."
"Le réacteur EPR de Flamanville (Manche), en chantier depuis 2007, vient de connaître un nouveau déboire. Et c’est le cœur même du projet qui est aujourd’hui touché : la cuve où se produit la fission des atomes et qui constitue aussi la seconde barrière de confinement de la radioactivité, après la double enceinte de béton du bâtiment du réacteur. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a en effet annoncé, mardi 7 avril, qu’Areva l’avait prévenue d’une « anomalie de la composition de l’acier » dans le couvercle et le fond de la cuve du réacteur."
"L'annonce par EDF, lundi 3 décembre, d'un nouveau surcoût de 2 milliards d'euros pour la construction de l'EPR de Flamanville (Manche), portant la facture de ce projet de réacteur nucléaire de troisième génération à 8,5 milliards, a ravivé le débat entre pro et anti-nucléaires."