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Le professeur Seralini revient sur son combat contre la firme Monsanto, à la lumière de milliers de documents confidentiels rendus publics par la multinationale, depuis absorbée par Bayer. Ces documents montrent l’obsession de ces fabricants d’herbicide à l’encontre de M.Seralini ainsi que le dévoiement des réglementations sanitaires.
La parution de l’étude controversée du biologiste français Gilles-Eric Seralini, prétendant avoir montré des effets nocifs du Roundup, a provoqué une onde de choc chez Monsanto. Qui n’a eu de cesse de faire désavouer la publication par tous les moyens.
"Un article au vitriol accompagne la republication de l’étude de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603**. Il dénonce ses principaux détracteurs comme étant liés soit au groupe Monsanto, fabricant du maïs NK603, soit à l’ILSI ("International Life Sciences Institute") un lobby financé par les industriels de la chimie et de l’alimentation, dont Monsanto.
Il pointe leurs pressions sur la revue qui l’avait publiée (lettres, pétitions) mais aussi leur intervention jusqu’à l’intérieur même de "Food and chemical toxicology" (FCT) éditée par le groupe Elsevier, qui a fini par retirer le papier controversé en novembre 2013."
"Le retour de l'étude controversée sur les OGM, dans "Environmental Sciences Europe", a suscité de vives réactions."
"Un rebondissement de plus dans l'affaire de l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs OGM NK603 : celui-ci a annoncé, mardi 24 juin, qu'elle allait être de nouveau publiée. "
"Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires »."
"La revue Environmental Sciences Europe du groupe Springer republie l’étude controversée de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603 qui avait été retirée par la revue FCT en novembre 2013."
"Le chercheur de l’université de Caen va dévoiler en conférence de presse le nom de la revue scientifique qui republira son étude controversée sur le maïs de Monsanto."
"Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu'annoncés."
"En janvier 2013, la revue Food and Chemical Toxicology publiait un article de Zhu et al. [1] affirmant qu’un « maïs transgénique modifié pour résister aux herbicides à base de glyphosate est aussi sain et nutritionnel qu’un maïs conventionnel » [2]. Pour appuyer cette conclusion, l’équipe chinoise a mené une analyse de toxicologie sur des rats pendant treize semaines. Les chercheurs ont effectué différentes analyses de poids, de paramètres biochimiques et de microscopie électronique pour « détecter de potentiels impacts de ce maïs GM sur des rats »."
"Des scientifiques mexicains ont dénoncé, mercredi 18 décembre, les « pressions des multinationales » en faveur du maïs trangénique, après l'affaire du retrait d'une étude du scientifique français Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM."
"Le 13 décembre 2013, Madame la sénatrice Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, informait Inf’OGM avoir saisi le 7 novembre 2013 le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) au sujet d’une publication largement mise en avant par les partisans des OGM lors de « l’affaire » déclenchée à la suite de la publication du Pr Séralini sur le maïs NK603 et le Roundup®."
"Pro OGM, anti OGM, ceux qui sont entre deux feux... Voici les acteurs du débat relancé par la décision de Food and chemical toxicology de retirer l'article du Pr Séralini sur les rats nourris au maïs NK603 de Monsanto. "
"Quatorze mois après sa publication, l’étude dirigée par le professeur Gilles-Eric Séralini sur l’effet à long terme des OGM a été retirée de la revue scientifique Food and Chemical Toxicology.
Le professeur Séralini avait accepté de fournir ses données brutes à la revue pour une nouvelle analyse critique. Celle-ci n’a relevé aucune fraude ni malhonnêteté intellectuelle mais estime que l’étude ne « permet pas de conclure » sur l’aspect cancérigène des OGM"
"Le 19 novembre 2013, la revue Food and Chemical Toxicology a écrit au Pr. Gilles-Eric Séralini pour lui demander de retirer son article publié en septembre 2012 et relatif aux impacts sanitaires du maïs NK603 et de l’herbicide RoundUp. A défaut d’acceptation par le scientifique français, le journal précise qu’il opèrera lui-même ce retrait et publiera une note explicative de ce retrait. A l’appui de sa décision, le rédacteur en chef A. Wallace Hayes fait valoir des résultats non concluants. Gilles-Eric Séralini a d’ores et déjà répondu qu’il refusait une telle décision et prépare une possible action en justice."
"Officiellement, le maïs transgénique de Monsanto n’est plus cancérogène: un an après l’avoir publiée, la revue américaine annonce qu’elle va mettre au pilon cette étude controversée. Et maintenant? 5 millions d’euros avait été débloqués par l’Union européenne et la France pour mieux comprendre. "
"S'agit-il, comme il le prétend, du résultat de pressions exercées par Monsanto ? Le biologiste Gilles-Eric Séralini (université de Caen) a annoncé, jeudi 28 novembre, au cours d'une conférence de presse tenue à Bruxelles, que ses travaux sur les effets à long terme (deux ans) d'un maïs transgénique (le NK603) et de son herbicide associé (le Roundup) étaient en passe d'être retirés par Food and Chemical Toxicology, la revue qui les avait acceptés en septembre 2012. L'éditeur Elsevier, propriétaire de la publication, a confirmé le retrait quelques heures plus tard.
Cette mesure, qui relève du comité éditorial du périodique, revient à effacer de la littérature scientifique l'ensemble des résultats et des données issus des travaux du chercheur français. "
"Food and chemical toxicology avait accepté l'étude sur un OGM tout en reconnaissant ses faiblesses. Elle se dédit aujourd'hui en voulant la retirer. Pourquoi ?"
" La revue Food and chemical toxicology veut retirer l’article controversé du professeur Séralini sur les rats nourris au maïs OGM NK603. Le chercheur contre-attaque aujourd’hui sur un plan médiatique. "
"L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a définitivement rejeté, mercredi 28 novembre, l'étude controversée du biologiste français Gilles-Eric Séralini, publiée le 19 septembre dans la revue Food and Chemical Toxicology, sur la toxicité du maïs OGM NK 603 de Monsanto et de l'herbicide Roundup.
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Quelque 140 scientifiques français ont toutefois pris leurs distances avec les Académies savantes françaises. Et M. Séralini a également reçu le soutien de 200 scientifiques internationaux. Sans se prononcer sur le fond de l'étude, les partisans de M. Séralini, président du conseil scientifique du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), estime qu'elle plaide en faveur d'études de long terme (plus de trois mois) sur la toxicité du maïs NK603 et de son herbicide associé."