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La promesse était belle: pouvoir contrôler ses données personnelles. Mais cinq ans après l’entrée en vigueur du règlement européen dit RGPD, la réalité est tout autre, estime Max Schrems, à la pointe du combat pour la protection de la vie privée sur internet.
Nouvelle conséquence de l’arrêt Schrems II sur l’invalidation du Privacy Shield. Comme l’a révélé Médiapart, la CNIL recommande chaudement que le Health Data Hub soit à bref délai géré par un acteur non soumis au droit américain. Une gifle pour Microsoft, société prise en tenaille entre les lois de surveillance américaines et le RGPD.
Ce défenseur de la vie privée a entamé une croisade contre le réseau social. Sa dernière victoire judiciaire est potentiellement lourde de conséquences pour les géants du numérique.
La Cour de justice de l'Union européenne a rendu un arrêt dans un conflit juridique entre Facebook et l'Autrichien Maximilian Schrems. L'institution judiciaire confirme que l'intéressé à le droit de poursuivre le réseau social dans son pays, mais il ne peut pas engager une action collectif pour d'autres Européens.
"Il était jusqu’ici le poil à gratter de Facebook. Désormais, ce sont toutes les grandes entreprises du numérique qu’il fait frémir. A 27 ans, l’Autrichien Maximilian Schrems est à l’origine de l’invalidation par la Cour de justice européenne, mardi 6 octobre, de l’accord « Safe Harbor », qui encadre la façon dont les entreprises américaines peuvent transférer vers les Etats-Unis les données des citoyens européens qui utilisent leurs services."
"Max Schrems a déposé une plainte contre Facebook. Il accuse le site de stocker les données des utilisateurs sur des serveurs espionnés par la NSA. L'Irlande renvoie aujourd'hui l'affaire devant la Cour de justice européenne. Une première victoire pour le jeune homme."