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C’est une baisse « absolument spectaculaire ». Selon le rapport sur l’état de l’industrie nucléaire mondiale 2023, l’atome ne pesait plus que 9,2 % dans le mix électrique mondial en 2022, niveau le plus bas depuis 40 ans.
Le PDG d'OpenAI, créateur de ChatGPT, a déclaré ce mardi 13 février que les dangers qui l'empêchent de dormir en ce qui concerne l'intelligence artificielle sont les "désalignements sociétaux très subtils" qui pourraient faire des ravages dans les systèmes.
Un bruit de guerre hante l’Europe, saturée de discours martiaux qui semblent appeler de leurs vœux un conflit sous couvert d’y parer. L’époque se rapproche de ces moments incontrôlables que furent 1914 et 1939, tandis que se gargarisent nos (ir)responsables.
Comment voyager sans polluer ? C’est une question que se posent de plus en plus de personnes. Et au-delà, de celles qui se préoccupent de l’empreinte carbone de leurs voyages, le problème se pose plus globalement, pour notre société toute entière.
Car si nous voulons préserver nos conditions de vie futures et empêcher l’emballement climatique, nous devons diviser par 2 nos émissions mondiales d’ici à 2030 par rapport à 1990. Ce qui suppose une transformation radicale de nos sociétés qui passera aussi par une remise en question de nos façons de voyager. Aujourd’hui, l’avion est le mode de transport le plus polluant du fait des distances parcourues. Et pourtant, on le prend de plus en plus souvent sans y réfléchir. Rien qu’en France, les émissions de l’aérien représentent l’équivalent de 5,3 % des émissions globales, soit 2 fois plus qu’il y a 30 ans. Dans ce contexte d’urgence écologique, de plus en plus d’appels se multiplient donc pour réduire drastiquement l'usage de l’avion et limiter l'empreinte carbone du secteur. À l’image de l’ingénieur Jean-Marc Jancovici et sa proposition choc de mettre en place un quota de 4 vols en avion dans une vie. Alors pourquoi faudrait-il limiter l’usage de l’avion pour respecter l’accord de Paris ? Peut-on vraiment croire aux belles promesses d’un avion vert ? Et comment conjuguer l’envie de voyager et la préservation de notre planète ?
Réponses tout de suite dans ce décryptage de Paloma Moritz.
À l’heure de l’urgence climatique et de la nécessaire bifurcation écologique, il est temps d’inventer avec les citoyen.nes et les maires de Méditerranée un autre modèle touristique plus diffus et soutenable, estiment cinq élus et militants écologistes de Marseille.
Dans un essai convaincant, What Silicon Valley Gets Wrong About The Future of Transportation (Verso Books, non traduit), l’auteur canadien Paris Marx se livre à une critique en règles des promesses non-tenues de la Silicon Valley en matière de mobilité. Sécurité, fluidité, impact écologique et social : pour lui, la réponse à ces problèmes ne réside pas dans la technologie.
Renoncer à prendre l’avion, à acheter des légumes hors saison, à prendre plusieurs douches par jour… trop fastoche. Et si on passait au niveau supérieur : s’affranchir de la propriété privée ? L’idée semble incongrue, tant l’appropriation privative a été, depuis l’avènement de la société de consommation, élevée au rang de dogme. Pour enrayer le gaspillage des ressources, il apparaît pourtant nécessaire de s’en détacher et de mutualiser l’usage d’un maximum d’objets du quotidien.
La pénurie de carburant interroge notre dépendance aux véhicules thermiques. La voiture électrique seule n’est pas une solution durable, selon le chercheur Aurélien Bigo. Il est essentiel d’y associer des mobilités sobres.
Robots, capteurs connectés, applications mobiles… si l’industrie propose des centaines d’outils numériques censés aider les agriculteurs, ces derniers gardent leurs distances.
Moins 100 000 fermes en dix ans : c’est le résultat du recensement rendu public le mois dernier par le ministère de l’agriculture. Face à l’hémorragie, le retour à un pilotage par l’État et à des politiques publiques volontaristes est nécessaire, selon la sociologue Véronique Lucas.
Réseau pas réseau. Le gestionnaire du réseau électrique français RTE a examiné six façons de se passer des énergies fossiles, dont la France dépend encore à 60%. Avec ou sans nucléaire, les énergies renouvelables y sont indispensables.
Le Groenland a annoncé ce vendredi l'interdiction de l'exploration pétrolière sur son territoire, sur terre comme sur mer. Le gouvernement de gauche écologiste marque ainsi un tournant dans l'histoire récente du pays.
Les prochaines pizzas que vous mangerez pourraient être faites par des robots. La marque Pazzi a ouvert cette semaine son restaurant à emporter à Paris avec des bras robotisés dédiés à la préparation de pizzas.
Comment imaginer le futur d’ici une dizaine d’années ? La CNIL se lance dans cet exercice périlleux avec comme axe de travail, les données à caractère personnel et la vie privée. Sans avoir la prétention d’apporter une réponse, elle détaille trois scénarios possibles, aussi différents qu’inquiétants, qui ont le mérite de soulever plusieurs questions.
A condition d’opter pour une alimentation moins carnée et de redévelopper le système de polyculture-élevage, l’agriculture biologique pourrait nourrir l’Europe d’ici à 2050, selon une étude du CNRS.
Nourrir toute l'Europe avec du bio et du local ? D'après les chercheurs du laboratoire Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols du CNRS, c'est possible. Leur étude, publiée le 18 juin dans la revue One Earth, décrit un système agro-alimentaire « biologique et durable, respectueux de la biodiversité ». L'idée est de rendre l'Europe plus autonome et moins dépendante des importations comme celle du soja.
Regarder les implications d’un monde 1,5 °C plus chaud, c’est explorer le climat dans lequel vivront nos enfants. Quelle sera l’évolution future ? Qu'en dit le sixième Rapport d’évaluation du GIEC ?
De nouvelles simulations numériques du climat, passé et futur, dont les conclusions viennent d'être livrées, prévoient un réchauffement plus important en 2100. Ces conclusions contribueront de manière majeure au sixième rapport du Giec, dont la publication est prévue en 2021.
Selon une collaboration internationale impliquant le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA/CNRS/UVSQ), le doublement de la teneur atmosphérique en CO2 par rapport à l’ère préindustrielle réchaufferait la Terre de 2,6°C à 3.9°C. Cette évaluation – la meilleure à ce jour – repose sur trois sources de données indépendantes, qui n’utilisent pas les modèles climatiques.
Alors que la pandémie mondiale de COVID-19 est pour les GAFAM une opportunité de marché en or, les grandes entreprises des nouvelles technologies font face à des contestations venues de différents pans de la société américaine.