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Ça ne surprendra pas grand monde, mais la théorie relevait jusqu'ici d'un sentiment de méfiance, et non d'un fait avéré. C'est désormais chose confirmée : les navigateurs construits sur Chromium partagent des informations sur leurs utilisateurs et utilisatrices avec Google.
Proposer aux utilisateurs de payer pour ne pas être traqué pour de la publicité est-il légal ? Pour la Commission européenne, la réponse est non. Le groupe Meta va devoir effectuer des changements pour éviter une lourde amende liée au DMA.
La maison mère de Facebook et Instagram pourrait écoper d'une amende de plusieurs milliards d'euros, si les conclusions préliminaires de la Commission européenne se confirment.
Le gendarme des données personnelles français a relevé quatre manquements au RGPD de la part de PAP, la société éditrice du site spécialisé dans la vente et la location immobilières.
Aeris est un internaute bien connu sur X pour son combat en faveur du respect du RGPD. Son « arme » de prédilection : des plaintes auprès de la CNIL. Est-ce efficace ? Au cours d’une requête en annulation au Conseil d’État, il soulève plusieurs points sensibles sur la gestion des plaintes par la CNIL.
L’Union européenne envisage de modifier la réglementation sur les cookies, qui oblige les sites web à obtenir le consentement des visiteurs pour utiliser des cookies. Cette mesure vise à donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles et à réduire les nuisances causées par les bannières de cookies, qui apparaissent sur la plupart des sites web. Le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a déclaré à ce sujet : « Selon la loi, l'utilisation de cookies pour traiter des données personnelles ne peut pas se faire sans le consentement explicite des utilisateurs. Mais cela ne signifie pas que la navigation sur le web doit finalement devenir une affaire pénible ».
L’autre soir, j’ai eu une discussion assez houleuse sur un forum, ce qui me fait arriver à un constat assez amer : le RGPD ne sert à rien.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé, jeudi 7 décembre, que toute prise de décision qui utilise des systèmes de notation au moyen de données personnelles est illégale. Cet arrêt pourrait avoir des répercussions importantes pour les caisses de sécurité sociale et les établissements de crédit.
L’organisation Noyb porte plainte contre Meta auprès de l’autorité autrichienne de protection des données, dans le but d’arrêter son abonnement payant pour désactiver les publicités et le suivi publicitaire. Noyb considère que le RGPD garantit ce choix gratuitement et que Meta n’a pas le droit de le rendre payant.
Depuis plusieurs mois, certains sites web et applications mobiles utilisent des « murs de traceurs » (« cookie walls » en anglais). Régulièrement interrogée sur le sujet et saisie de nombreuses plaintes, la CNIL publie des premiers critères permettant d’évaluer la légalité d’une telle pratique.
Meta l’avait annoncé, c’est désormais une réalité : vous pouvez utiliser les réseaux sociaux Facebook et Instagram « gratuitement avec des publicités » personnalisées, ou bien payer pour les utiliser « sans publicité ». Le tarif reste assez élevé (à partir de 9,99 euros par mois) surtout rapporté au revenu mensuel moyen d’un utilisateur européen.
L’application Threads de Meta sera lancée le 6 juillet aux États-Unis et au Royaume-Uni. En l’état, la CNIL irlandaise a déclaré que l’application ne serait pas disponible au sein de l’Union Européenne.
Le groupe californien a annoncé pour jeudi le lancement du nouveau réseau social Threads, une occasion pour lui de profiter des déboires de Twitter. Les Français comme l’ensemble des Européens ne pourront toutefois pas y accéder.
Meta’s new Twitter rival wants to suck Instagram users’ data, including health, location, search history and sensitive information, into the new Threads service. Under EU data privacy rules, it faces higher hurdles than in the US or UK, where it is launching on Thursday.
Deux entreprises ont écopé d’une amende d’un peu plus d’un million d’euros pour avoir utilisé l’outil Google Analytics, qui mesure et analyse le trafic des sites web, car il permet la transmission de données personnelles vers les Etats-Unis, a déclaré lundi l’autorité suédoise de la protection des données.
L’Union européenne aurait pu profiter du renouvellement de la loi sur l’espionnage, aux États-Unis, pour imposer plus de garanties pour les Européens et leurs données, massivement accessibles aux agences fédérales de renseignement. Mais l’occasion a été manquée, regrette Max Schrems, célèbre juriste autrichien à l’origine des arrêts « Schrems 1 » et « Schrems 2 », que nous avons interviewé. Celui qui a fait tomber les accords américano-européens de transferts des données estime que ce schéma risque de se répéter pendant longtemps, de quoi lui faire dire qu’à ce rythme, « on aura un Schrems 6, ça durera jusqu’à ma retraite ».
La promesse était belle: pouvoir contrôler ses données personnelles. Mais cinq ans après l’entrée en vigueur du règlement européen dit RGPD, la réalité est tout autre, estime Max Schrems, à la pointe du combat pour la protection de la vie privée sur internet.
Cinq ans après l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données (RGPD), les autorités de l’Union Européenne considèrent ce système inefficace pour traiter les violations des données personnelles effectuées par les grandes entreprises technologiques.
Selon le cabinet d'audit et de conseil KPMG, les Américains sont préoccupés du traitement de leurs données personnelles par les entreprises. Et ils pensent que les cadres dirigeants ne sont peut-être pas suffisamment conscients de cet état de fait.
Meta a provisionné 3 milliards d'euros en prévision de trois amendes visant Facebook, WhatsApp et Instagram qui pourraient dépasser 2 milliards d'euros, relève Politico.