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« Dans les quartiers populaires, pour rêver de l’après, il faudrait déjà que le présent soit décent », écrivent, dans cette tribune, Mohamed Mechmache, du collectif « Pas Sans Nous », et plusieurs chercheurs travaillant sur ces territoires délaissés. Plutôt que de multiplier les mesures d’exception, ils appellent à reconnaître le pouvoir d’agir des habitants et à les associer à la construction d’un futur commun.
Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans
Après le déni climatique, aujourd’hui en perte de vitesse, au moins superficiellement, assisterait-on à la montée du déni inégalitaire ?
Alors que leur mouvement célèbre son premier anniversaire, le constat risque d'avoir un goût amer pour les Gilets jaunes. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) présentait ce mardi son « portrait social » de la France. Dans ce vaste tableau de l'état du pays (population, marché du travail, qualité de vie, etc.), le chapitre consacré à l'évaluation des mesures socio-fiscales mises en œuvre en 2018 - soit la première année pleine après l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 - est sans appel : « Les personnes les plus aisées sont celles qui bénéficient le plus des mesures socio-fiscales, lit-on dans la synthèse. Ce résultat est principalement du fait des réformes qui concernent les détenteurs de capital ».
Après avoir tenu le compte, samedi après samedi, des dérives du maintien de l'ordre durant les mobilisations des "gilets jaunes", le spécialiste des violences policières David Dufresne raconte son expérience dans un roman. Il livre son bilan à franceinfo, un an après le début du mouvement.
Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre crise et ouvre la porte à l’affrontement.