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Le niveau de pauvreté en Argentine serait revenu en deux mois à un niveau jamais vu depuis vingt ans. La contre-révolution libertarienne du président Javier Milei a aggravé la récession dans laquelle le pays était déjà englué depuis l’été dernier.
Pour limiter le poids des dépenses de retraite par répartition, l’Allemagne finance, depuis vingt ans, des dispositifs de capitalisation qui s’avèrent inégalitaires et inefficaces pour maintenir le niveau des pensions.
La deuxième vague de nominations au gouvernement donne la couleur : attaquer les droits des chômeurs, des malades, des seniors, des mal-logés et des enseignants sous prétexte d’efficacité.
Au moins 110 000 personnes, dont 30 000 enfants, seront privées de leurs droits sociaux à cause de la nouvelle loi Immigration. Tel est le calcul réalisé par le collectif Nos Services publics dans un rapport publié le 19 janvier.
Depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune tandis que, dans le même temps, la richesse cumulée de 5 milliards de personnes a baissé. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam sur les inégalités mondiales.
Si cette tendance se poursuit, nous pourrions voir dans près de 10 ans la fortune d’un multimilliardaire franchir pour la première fois le cap de 1000 milliards de dollars alors qu’il faudra encore 230 ans pour éradiquer la pauvreté.
Malgré les crises successives, les milliardaires prospèrent. Pourquoi ? Car ils achètent le pouvoir politique et économique.
Olivier De Schutter dénonce un phénomène de "pauvrophobie", qui entraîne des discriminations à l'encontre des personnes pauvres.
A 62 ans, un quart des 5% les plus pauvres en France sont déjà morts. Il faut attendre l’âge de 80 ans pour que cette proportion soit atteinte pour les 5% les plus riches.
Normal : n’étant plus sans-abris ils n’ont plus besoin de soins d’urgence et ils ont même retrouvé un emploi. Résultat, en 12 ans, la Finlande a divisé le nombre de SDF par trois. Rappelez-nous déjà pourquoi nous, on fait l’inverse ?
C'est toujours la même musique : les inégalités augmentent. Même en pleine pandémie, les riches toujours plus riches détruisent la planète, et les pauvres toujours plus pauvres en subissent les conséquences. Mais pourquoi acceptons-nous ces inégalités, et surtout, jusqu'où peuvent-elles aller ? Ont-elles une limite ? Cette dynamique peut-elle être stoppée par une action politique, ou faudra-t-il en passer par un mouvement violent ? Pour répondre à ces questions, Salomé Saqué interroge la directrice générale d'Oxfam France, Cécile Duflot.
L'ouragan Dorian a dévasté les Bahamas, faisant une vingtaine de morts, et plaçant la dimension humaine des changements climatiques au premier plan des nouvelles. Cette catastrophe naturelle survient alors qu'on assiste à l'échec continu de nombreux gouvernements à réduire efficacement leurs émissions de gaz à effet de serre.
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La moitié la plus pauvre de la population mondiale n'est responsable que de 10 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre. D'autre part, une personne qui se situe dans le haut de l'échelle d'un pour cent (ce qui inclut la plupart des citoyens de la classe moyenne dans les pays développés) est en moyenne responsable de 175 fois plus d'émissions qu'une personne dans les 10 pour cent inférieurs.
Le couperet vient de tomber. ATD Quart Monde ne siégera plus au Conseil économique, social et environnemental (CESE) en mai. Dans un entretien avec Mediapart, sa présidente, Marie-Aleth Grard, demande au gouvernement de revenir sur sa décision.
Face à l’explosion de la pauvreté, une nouvelle génération d’élus Les Républicains tente d’en faire un sujet de préoccupation à droite. Quitte à bousculer la doxa d’une famille politique longtemps aveugle sur la question.
Deux économistes de l'Insee et de la Drees ont évalué les effets des réformes de la fiscalité du capital entrées en vigueur en 2018. La transformation de l'ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et la mise en place d'une « flat tax » sur les revenus du patrimoine ont creusé les inégalités. Le coût pour les finances publiques est moins élevé que prévu.
Les inégalités de niveau de vie ont également augmenté entre les ménages les plus aisés et les plus pauvres.
Le taux de pauvreté a grimpé de 0,2 point à 14,3 % l'an passé, a indiqué ce mercredi l'Insee. En 2018, 9,1 millions de Français vivaient sous le seuil de pauvreté. L'indice de Gini, qui mesure les inégalités, a connu sa plus forte progression depuis 2010.
Sous le titre générique « Effets d’une variation de transferts socio-fiscaux sur le niveau de vie et les inégalités», une étude publiée le 23 janvier par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), n’a guère retenu l’attention de la presse. Elle est parue dans un contexte où des sujets comme le « coronavirus » en Chine, la lutte contre la réforme des retraites en France et les dégâts des inondations dans le Roussillon étaient porteurs dans les médias. En chiffrant le coût cumulé de trois prestations sociales, cette étude permet de déduire que la somme nécessaire pour améliorer légèrement la vie des plus pauvres pouvait être largement couverte par les rentrées fiscales provenant de l’ISF avant sa suppression par Macron. Mais, au contraire, ce sont les plus pauvres qui paient pour enrichir les plus riches depuis plus de 30 mois en France.
Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans
Dans une note publiée jeudi, l’Insee évalue l’impact d’une baisse d’impôt ou d’une hausse de certaines allocations sur le niveau de vie des ménages.
Dans une publication, l’Insee a imaginé une revalorisation de 5% de certaines prestations sociales. Une hausse fictive, onéreuse pour les finances publiques, mais qui soutiendrait significativement le niveau de vie des ménages les plus modestes.
Plusieurs variations fictives de prestations sociales et prélèvements directs sont simulées sur l’année 2018 afin d’évaluer leurs effets sur le niveau de vie des ménages et les inégalités, mesurées par différents indicateurs comme le taux de pauvreté, le rapport interdécile ou l’indice de Gini.