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Ce dimanche 4 février, les Parisiens sont amenés à voter « Pour ou contre la création d’un tarif spécifique pour le stationnement des voitures individuelles lourdes, encombrantes et polluantes ». Si la proposition est adoptée, le tarif sera triplé pour ce type de voitures, qui correspond aux « véhicules thermiques ou hybrides rechargeables de 1,6 tonne ou plus » et aux « véhicules électriques de 2 tonnes ou plus ».
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Une étude récente a montré que « lorsque la masse d’un véhicule augmente de 300 kg, le risque de perdre la vie chez les occupants de voiture diminue de moitié, tandis que ce même risque augmente de respectivement 77 % pour les opposants en voiture les [personnes qui sont dans la voiture percutée par la voiture lourde] et de 28 % pour les usagers vulnérables [piétons et cyclistes] ». Comprendre : les occupants d’un SUV sont mieux protégés… au détriment des autres usagers de la route, autres automobilistes, piétons et cyclistes confondus.
Ce dimanche, les parisiens sont appelés à voter pour un référendum dit "anti-SUV" : "Pour ou contre les véhicules type SUV à Paris ?" (en substance). La question est bizarre. Les conséquences du vote le seront tout autant. Quoi en penser ? On vous propose ici quelques éléments de réflexion. Et vous en ferez ce que vous voulez.
En 2019, les 1 % les plus riches ont été responsables de 16% des émissions de carbone dans le monde,
ce qui correspond aux émissions des 66 % les plus pauvres (5 milliards de personnes).“Voilà des années que nous nous battons pour mettre fin à l’ère des combustibles fossiles afin de sauver des millions de vies et notre planète. Notre lutte restera vaine tant que nous n’aurons pas aussi mis fin aux richesses extrêmes », a déclaré Amitabh Behar, directeur général par intérim d’Oxfam International.
Alors que le changement climatique touche de plein fouet la plupart d’entre nous, les plus riches continuent d’avoir un impact démesuré sur le climat. Pour instaurer une véritable justice sociale et pour sauver la planète, Oxfam appelle à la mise en place d’un ISF climat en France dès maintenant !
Les 1 % les plus riches ont généré en 2019 autant d’émissions de carbone que les 5 milliards de personnes, soit les deux tiers les plus pauvres de l’humanité, révèle un nouveau rapport d’Oxfam. Ce rapport est publié en amont de la Conférence des Parties (COP) sur les changements climatiques qui se tiendra à Dubaï, dans un contexte d’inquiétude croissante alors que l’objectif de limiter le réchauffement mondial à 1,5 °C semble de plus en plus difficile à réaliser.
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- Les 1% les plus riches (77 millions de personnes) sont responsables des 16 % des émissions mondiales liées à la consommation en 2019. Les 10 % les plus riches sont responsables de la moitié des émissions mondiales.
- Chaque année, les émissions des 1% les plus riches annulent les économies de carbone réalisées grâce à l’utilisation de près d’un million d’éoliennes, soit plus que l’ensemble des éoliennes dans le monde.
- Entre1990 et 2019, les 1 % les plus riches ont émis deux fois plus de carbone que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
[...]- En France, les 1% les plus riches émettent en moyenne dix fois plus de CO2 par an par leur consommation (40,2 tonnes) que la moitié la plus pauvre des Français (3,8 tonnes).
- Pour atteindre nos objectifs climatiques d’ici 2030, les 1% des Français les plus riches doivent diviser par 10 leurs émissions, lorsque les 50% les plus pauvres doivent les réduire d’un quart pour arriver à 2,8 tonnes de CO2.
- Bernard Arnault, le Français le plus riche, a ainsi une empreinte carbone de consommation 1 270 fois supérieure à un Français moyen.
À quelques jours de la COP28, Oxfam publie un nouveau rapport sur les inégalités climatiques dans le monde. Ce rapport révèle que les 1% les plus riches émettent plus de CO2 que les deux tiers les plus pauvres de l’humanité soit 5 milliards de personnes.
Alors que les individus, les entreprises et les pays les plus riches continuent de détruire la planète, les personnes les plus pauvres, celles qui sont les plus marginalisées, sont parallèlement les plus durement touchées par la crise climatique.
Ces chiffres ne reposent que sur les émissions de CO2 liées à la consommation en 2019 :
- Les 1 % les plus riches émettent plus de CO2 que les 66 % les plus pauvres de la planète (5 milliards de personnes).
- Les 0,1 % les plus riches du monde (770 000 personnes) émettent plus de CO2 que 38 % de la population mondiale (2,9 milliards de personnes).
- Les 50% les plus pauvres de l’humanité sont responsables d’à peine 8% d’émissions mondiales.
- En France, une personne dans les 1% les plus riches émet autant de CO2 en un an qu’une personne parmi les 50% les plus pauvres en 10 ans.
- Les 10% les plus riches sont responsables d’un quart des émissions de la France.
Vous vous emmêlez les pinceaux entre immigrés, étrangers et demandeurs d'asile ? Vous vous demandez combien la France en accueille et en expulse ? Franceinfo vous éclaire, alors que s'ouvrent les débats législatifs au Sénat.
En 2020, les émissions de gaz à effet de serre (GES) des transports chutent de façon historique (- 16,3 % par rapport à 2019) et s’établissent à 113,6 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq). La chute des émissions résulte de la baisse des déplacements des ménages avec leur véhicule particulier (- 11 Mt CO2 éq) ainsi que de celle du transport de marchandises (- 9 Mt CO2 éq).
Le débat émerge suite au décès du jeune Nahel en banlieue parisienne. Entretien avec Sebastian Roché, politologue spécialiste des questions de police
La photo d'une excavatrice de lignite (un type de charbon) fonctionnant à l'électricité a été partagée plusieurs milliers de fois sur Facebook depuis début septembre par des internautes affirmant à tort qu'elle extrait du lithium et "consomme 450 litres de carburant en 12 heures". Le texte partagé sur les réseaux sociaux, qui entend dénoncer l'impact environnemental de l'extraction du lithium destiné aux batteries des voitures électriques, multiplie également les approximations, ont expliqué plusieurs experts à l'AFP.
Élaborée par le WWF avec la Société zoologique de Londres, la dernière édition du rapport Planète vivante constate le déclin affolant des populations de vertébrés sauvages depuis 1970 - un phénomène renforcé par le changement climatique.
Tous les deux ans, l'ONG analyse la perte de la biodiversité à l'échelle planétaire, afin de "poser les jalons d’actions à venir en fournissant des éléments de réflexion".
L'intégralité du réchauffement climatique observé sur la dernière décennie est attribuable aux activités humaines. Le réchauffement sur les 2 000 dernières années est sans précédent. Le niveau de réchauffement de la dernière décennie est le + fort depuis au - 100 000 ans.
Pour l’économiste, contrairement à certaines interprétations rapides, le GIEC n’annonce pas la possibilité d’une « croissance verte », mais donne au contraire des arguments supplémentaires aux partisans de la décroissance.
Enquête nationale sur la mobilité des français : quelques enseignements de la nouvelle édition et évolutions récentes
Ce document présente la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande de cinq directions de l’État, la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail, la Direction générale de la recherche et de l’innovation, ainsi que le secrétariat général du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’actualisation du rapport d’expertise collective Inserm intitulé Pesticides : Effets sur la santé, publié en 2013.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août le premier chapitre de son sixième rapport, qui porte sur les bases physiques du changement climatique. Celui-ci fait un état des lieux des connaissances sur le climat et ses perspectives d'évolution en fonction des émissions de gaz à effet de serre. En voici cinq chiffres clés.
Le système des retraites possède-t-il vraiment 150 milliards d'euros de réserves?
L'ouragan Dorian a dévasté les Bahamas, faisant une vingtaine de morts, et plaçant la dimension humaine des changements climatiques au premier plan des nouvelles. Cette catastrophe naturelle survient alors qu'on assiste à l'échec continu de nombreux gouvernements à réduire efficacement leurs émissions de gaz à effet de serre.
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La moitié la plus pauvre de la population mondiale n'est responsable que de 10 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre. D'autre part, une personne qui se situe dans le haut de l'échelle d'un pour cent (ce qui inclut la plupart des citoyens de la classe moyenne dans les pays développés) est en moyenne responsable de 175 fois plus d'émissions qu'une personne dans les 10 pour cent inférieurs.