Dans le Puy-de-Dôme, la marque d’eau minérale, propriété de Danone, est accusée de vider les ruisseaux et de tarir les sources. La justice est saisie.

Évoquant une pluviométrie en berne, la préfecture du Puy-de-Dôme a instauré pour deux mois des limitations à l’usage de l’eau potable par les habitants dans une trentaine de communes proches des puits du géant de l’eau en bouteille, pas vraiment concerné par ces mesures. La société civile dénonce la captation d’une ressource autrefois abondante par l’industriel au détriment des citoyens.

Dans le Puy-de-Dôme, les habitants sont priés de réduire leur consommation en eau potable. Des restrictions auxquelles échappe la Société des eaux de Volvic, propriété de Danone.

Alors que le nouveau patron de Danone, Antoine de Saint-Affrique, vient d'arriver, la question de l'eau minérale est au centre des préoccupations stratégiques du groupe.

Sur le papier, Nestlé, Danone et Coca multiplient les actions pour estomper leur image de prédateurs de ressources en eau. En réalité, ces trois immenses producteurs mondiaux d’eau en bouteille placent leurs partenaires en situation de conflit d’intérêts, font taire des élus locaux et exagèrent leur impact.

Un monde bien #lait
Dans le Canard enchaîné