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L'espérance de vie dans les pays de l'OCDE reste toujours inférieure à son niveau d'avant Covid selon l'institution internationale. La pandémie mondiale a réduit à néant les progrès de plusieurs décennies en seulement quelques années. Face à ce terrible constat, les économistes recommandent aux Etats d'améliorer les conditions de travail du personnel soignant. Mais aussi de se préparer aux conséquences néfastes du péril climatique sur la santé des populations.
Plus on est aisé, plus l’espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d’écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres. Aux alentours d’un niveau de vie de 1 000 euros par mois, 100 euros supplémentaires sont associés à 0,9 an d’espérance de vie en plus chez les hommes et 0,7 an chez les femmes, tandis que l’écart n’est plus que de 0,3 an et 0,2 an aux alentours d’un niveau de vie de 2 000 euros par mois.
Depuis deux ans l'espérance de vie diminue aux Etats-Unis et pour la première fois cette année également au Royaume-Uni. Les causes multiples de cette régression ne sont pas exactement les mêmes entre ces deux pays, mais les inégalités et l'accès au système de santé restent des facteurs communs qui soulignent les limites des politiques pratiquées outre-Manche et outre Atlantique.
Dans une tribune au « Monde », les médecins Françoise Sivignon et Alfred Spira regrettent que les données d’espérance de vie en bonne santé ne soient pas prises en compte dans le projet de réforme des retraites.
L'espérance de vie a continué à baisser aux Etats-Unis en 2017, une dégradation due à la crise des overdoses, selon des statistiques publiées jeudi.