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9 100 milliards de dollars, c’est la valeur boursière de la tech américaine selon Bank of America. Et c’est plus que l’ensemble du marché européen.
Les niveaux extrêmement élevés des valeurs boursières des grandes entreprises du numérique ne sont pas en rapport avec leurs capacités réelles, mais reflètent un pari des marchés : celui de la construction de monopoles mondiaux que cette valeur même rend possible. Un entretien avec Thierry Philipponnat, directeur de l’Institut Friedland.
Il est possible d'attaquer leur modèle en proposant un nouveau système dans lequel les utilisateurs sont propriétaires de leurs données et bénéficient de la valeur créée.
En quelques années, nos données personnelles ont été transformées en monnaie d’échange contre une boîte mail, un espace de stockage en ligne ou encore un réseau d’ « amis ». Considérant la richesse accumulée par les sociétés pourvoyeuses de ces services, nous avons compris à quel point cette relation était asymétrique. Aujourd’hui, certains en appellent au « partage des richesses » en proposant que nous puissions tirer quelque chose de ces données en les vendant plutôt qu’en les cédant gratuitement. Cette idée qui fait son chemin relève d’une idéologie libérale assumée (voire le rapport du Think-tank Génération Libre) qui ne va pas sans poser quelques questions de fond. Creusons.
"Lancé en bourse vendredi dernier, Facebook compte désormais trois jours complets en bourse. Il entamera d’ici quelques heures sa quatrième journée. Et le bilan est loin d’être totalement positif, avec une baisse de l’action d’environ 18 % depuis son ouverture. De 38 $ vendredi matin, l’action vaut désormais 31 $ mardi soir, diminuant sa valorisation de quasi 20 milliards de $."
Mouahahahaha !!