417 liens privés
Deux chercheurs britanniques ont tracé la provenance de plus de 500 milliards de dollars ayant financé les multinationales responsables de la déforestation en Amazonie brésilienne et leurs résultats accablent une nouvelle fois la BNP Paribas. La banque française a porté à elle seule 3 % des financements irriguant, sur la période 2014-2023, les 39 multinationales passées au crible par les chercheurs. Celles dont l’activité dans la production de soja, de bœuf, d’huile de palme et de pâte de bois destinée à l’exportation a entraîné la destruction de plus de 300 000 hectares de forêt.
Des membres du collectif Scientifiques en Rébellion se sont invités à l’Assemblée Générale de la BNP pour dénoncer son impact environnemental.
Le rapport Banking on Climate Chaos 2023 (BOCC), publié jeudi 13 avril par Reclaim Finance et six autres ONG (1), démontre notamment le rôle de la BNP Paribas dans le financement massif de l’expansion des énergies fossiles, source principale du dérèglement climatique. La banque française n’a pas tardé à contre-attaquer : si elle rappelle les mesures adoptées sur le secteur, elle attaque avant tout la méthodologie du rapport, une manière assez classique pour détourner l’attention de son échec à aligner ses pratiques avec ses engagements en matière climatique (2). Reclaim Finance répond aux principales critiques et défend une méthodologie parfaitement transparente et rodée depuis 2016.
Selon le nouveau rapport « Banking on Climate Chaos », une étude mondiale annuelle sur le financement des énergies fossiles, le Crédit agricole, BNP Paribas et la Société générale sont les principaux soutiens européens aux plus gros industriels pétro-gaziers, avec 15 milliards de dollars injectés dans le secteur en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
La moitié des fonds « durables » investissent dans les énergies fossiles, révèlent une dizaine de médias européens, dont « Le Monde ».
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.
Limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C pour éviter ses impacts les plus graves requiert des transformations majeures des modes de production et de consommation. Et ces transformations ont besoin d’être financées. Autrement dit, nous avons besoin des banques pour financer la transition.
L’ONG Reclaim finance publie un guide pour choisir une banque qui n’investit pas l’argent des déposant·es dans les activités polluantes, afin d’alléger l’impact climatique de notre épargne.
Google Chrome va bousculer les banques avec son générateur de cartes bancaires virtuelles - Numerama
À l’occasion de sa conférence I/O 2022, Google vient de dévoiler « Virtual Cards », un service générant de fausses cartes bancaires pour vous aider à payer en ligne sans communiquer vos vraies coordonnées. Seul Google connaît les vrais chiffres.
Notre compte bancaire a un impact social et environnemental. Notre argent, mis en banque, finance des projets polluants en France comme à l’international. Pour comprendre l’impact de notre argent et l’importance de réguler les activités des banques, estimez l’empreinte carbone de votre compte bancaire grâce à notre calculateur en ligne.
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
BNP, Société générale… les acteurs historiques du secteur bancaire sont-ils en danger ? Difficile de se prononcer… Toujours est-il que les fintechs ont véritablement le vent en poupe !
Les onze principales banques de la zone euro cumulent un stock de plus de 530 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles, équivalent à 95 % du total de leurs fonds propres.
Pour prendre une analogie, vous pouvez penser à quelqu’un qui souffre d’un cancer, un cancer des poumons par exemple, et qui continuerait de fumer. C’est ce que les rapports précédents ont relevé, en démontrant que les banques continuent d’accorder des crédits aux énergies fossiles. Ce dont je vais vous parler aujourd’hui, c’est du fait que notre cancéreux a des métastases gigantesques dans ses poumons et qu’il est urgent de pratiquer l’ablation de ces métastases ou de la tumeur pour le sauver.
Ce rapport démontre que non seulement les grandes banques continuent de financer massivement les énergies fossiles mais également que ce type de financement peut constituer un danger de toute première importance pour la stabilité financière et monétaire.
En 2020, les banques françaises se classent en premiers financeurs des énergies fossiles en Europe et quatrième au monde, nous emmenant ainsi vers une trajectoire à + 4°C selon Oxfam France.
A l’occasion des assemblées générales de BNP Paribas et Société Générale, Les Amis de la Terre France et Oxfam France publient un nouveau rapport « Quoi qu’il en coûte – Les banques françaises au secours de l’industrie fossile ». Cette nouvelle recherche des deux ONG lève le voile sur le rôle actif joué par les grandes banques françaises pour renflouer les entreprises des énergies fossiles depuis début 2020 avec notamment, une augmentation de 22% de leurs financements.
Dans la plus grande discrétion, la BCE a publié le 18 mars les premiers résultats de son enquête sur les risques climatiques, demandant que le secteur bancaire et financier modifie rapidement ses pratiques d’investissement. Un exode financier se chiffrant en milliers de milliards se prépare.
Entre 2016 et 2020, les financements des entreprises actives dans le pétrole et le gaz apportés par BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Natixis et Crédit mutuel ont augmenté de 19 % par an en moyenne, dénoncent six ONG dans un rapport.