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Joshua Schulte, 35 ans, avait été reconnu coupable d’espionnage en juillet 2022. Il avait transmis en 2017 des outils de piratage, des logiciels malveillants et des virus informatiques utilisés par l’agence de renseignement américaine.
Le parcours judiciaire du créateur de WikiLeaks, réfugié dans l’ambassade d’Equateur depuis 2012, s’est encore compliqué avec la révélation d’une inculpation américaine.
[...] Réfugié depuis six ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, M. Julian Assange n’a sans doute pas pu suivre en direct sur CNN un dénouement aussi émouvant. Car son existence à lui ressemble à celle d’un prisonnier.
Des documents publiés par WikiLeaks révèlent que l’agence a fourni, en 2009, des ordinateurs et des logiciels de biométrie à certains services de renseignement amis. Ces derniers ignoraient que la CIA avait équipé ses cadeaux d’un outil permettant de récupérer, à leur insu, les données biométriques ainsi collectées.
"C’est avec sévérité que la presse britannique revient samedi 6 février sur le cas du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et de la remise, la veille, d’un arbitrage d’un groupe de travail des Nations unies appelant à mettre fin à sa « détention arbitraire »."
"Julian Assange va peut-être enfin bénéficier de l’aide de son pays natal, l’Australie. Après la publication du rapport du groupe de travail des Nations unies concluant que le cofondateur de WikiLeaks est « arbitrairement détenu par le Royaume-Uni et la Suède », la ministre des affaires étrangères australienne, Julia Bishop, a rencontré les avocats de M. Assange alors qu’elle se trouvait à Londres le 5 février. Elle a déclaré à la presse britannique qu’elle avait lu le rapport des Nations unies et que si Julian Assange demandait l’assistance consulaire de son pays, il l’obtiendrait sans délai."
"Le groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD) de l'ONU a publié son avis dans l'affaire Julian Assange, et demande que la liberté de mouvement de Julian Assange soit respectée. Il estime que la Grande-Bretagne et la Suède détiennent arbitrairement le fondateur de Wikileaks, et violent son droit à un procès équitable."
"Le fondateur de Wikileaks a réagi ce vendredi matin sur France Inter à la décision d'un comité de l'ONU reconnaissant qu'il subit une détention arbitraire par le Royaume-Uni. Une victoire symbolique pour Julian Assange, qui a confié au passage qu'il s'était déjà entretenu de vive voix avec François Hollande. Pour un résultat quasi-nul. Londres, de son côté, rejette toujours "catégoriquement" la décision de l'ONU."
"Le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a estimé, dans un avis rendu public jeudi 5 février, que le fondateur de WikiLeaks « a[vait] été arbitrairement détenu par les gouvernements de Suède et du Royaume-Uni » et qu’il conserve le droit à « sa liberté de mouvement »."
"Malgré le constat du groupe de travail spécialisé de l’ONU, la situation du fondateur de WikiLeaks ne devrait pas changer pour autant."
"Julian Assange est-il victime d’une détention arbitraire dans l’ambassade d’Equateur à Londres ? C’est la question à laquelle doit répondre, vendredi 5 février, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (WGAD). En attendant, le parquet suédois a annoncé jeudi, dans un communiqué, que cet avis n’aura « aucune incidence formelle sur l’enquête préliminaire en cours dans le cadre de la loi suédoise »."
"Un groupe de travail des Nation Unies vient de déclarer illégale la situation d’enfermement de Julian Assange, réfugié dans l’ambassade de l’Équateur depuis bientôt quatre ans. Le Royaume-Uni avait cependant prévenu qu’une telle décision ne changerait rien. Explications."
"Le Groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD) de l'ONU a reconnu que Julian Assange était bien « détenu » illégalement, laissé enfermé dans l'ambassade d'Équateur à Londres. Mais son avis ne sera pas respecté par la Grande-Bretagne."
"Julian Assange s'en prend à François Hollande dans le magazine Society. Il estime que François Hollande l'a lâché en cours de route, après avoir laissé entrevoir la perspective d'un asile en France."
"Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 h après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir."
"Julian Assange s'est vu opposer une fin de non recevoir à sa demande d'accueil en France. Une position que regrette le parti Pirate, qui aurait aimé que l'Hexagone fasse honneur à sa tradition de terre d'asile."
"De nouveaux documents révélés par Wikileaks montrent comment la NSA s’est servie de ses immenses capacités d’interception pour récupérer des informations sensibles sur les grandes entreprises françaises, au profit présumé des sociétés américaines. Des documents qui prouvent que les États-Unis se sont largement servis de l’espionnage industriel."
"Aujourd’hui, Julian Assange demande asile après avoir dévoilé des pratiques d’espionnage au préjudice de notre pays. La République ne saurait, sans renier les principes qui la fondent, refuser sa demande."
"Il y a un an, Basta ! vous parlait de Tisa (Trade in Services Agreement), cet accord de libre-échange sur le commerce des services. Le petit-frère du traité de libre-échange Tafta est en négociation depuis 2012 hors du cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). 52 pays sont autour de la table, dont les États-Unis, toute l’Union européenne et d’autres puissances économiques comme le Japon, la Turquie, le Canada, l’Australie ou le Mexique [1]. Le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine n’en font pas partie.
Ce nouveau traité de libéralisation est discuté en toute opacité. Avant juin 2014, il était resté presque secret. Seules des fuites avaient permis d’en percevoir l’ampleur et les dangers. Wikileaks vient de révéler à nouveau des documents clé des négociations en cours. Dont l’avant-projet d’avril 2015 qui va servir de base au prochain round de discussions, qui aura lieu la semaine prochaine."
"Julian Assange, fondateur de Wikileaks, était mercredi soir invité du journal télévisé de TF1. L'occasion pour lui de charger les Etats-Unis et d'appeler la France à prendre la tête d'un mouvement européen de rébellion contre la puissance américaine."