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"François Hollande a explicitement refusé l'asile au fondateur de Wikileaks, Julian Assange. La publication par Mediapart et Libération des documents de WikiLeaks sur l'espionnage de la France par la NSA a relancé la question du sort des lanceurs d'alerte comme Assange et Edward Snowden."
"Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous écrire et, à travers vous, de m’adresser au peuple français.
Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à Townsville, en Australie. Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles. Je n’ai jamais été formellement accusé d’un délit ou d’un crime de droit commun, nulle part dans le monde, y compris en Suède ou au Royaume-Uni."
"Dans une lettre ouverte publiée sur le site du Monde, Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a demandé l'asile politique à François Hollande. L'Elysée n'a pas tardé à refuser."
"Une heure à peine après la parution d'une lettre de Julian Assange dans Le Monde, l'Élysée a rejeté fermement toute possibilité d'asile en France pour le fondateur de WikiLeaks. Une décision sans surprise, critiquée à droite comme à gauche."
"François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac ont été espionnés par la NSA, dans une période qui couvre au minimum 2006 à 2012. Voilà ce qu'a révélé Wikileaks hier soir, accompagné de Libération et Mediapart. Des ministres et d’autres hauts fonctionnaires de l’état ont également été pris dans la boucle. Après le scandale en Allemagne de l’écoute d’un téléphone d’Angela Merkel se repose les questions des conséquences diplomatiques et de l’espionnage de pays considérés comme « amis »."
"Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, était hier soir l’invité du 20h de TF1. Interrogé sur la maigre récolte d'éléments précis sur les informations interceptées par la NSA, il a indiqué que l’on n’était qu’au « début d'une longue série »."
"Auparavant, les accords commerciaux portaient sur des sujets tels que les tarifs douaniers. Aujourd’hui, il n’est plus seulement question de commerce mais aussi de réglementations qui façonnent la vie privée en ligne."
"WikiLeaks vient de lancer une campagne de financement participatif pour attribuer 100 000 dollars à qui révélera le secret le mieux gardé du moment : les détails de l’accord de partenariat transpacifique.
Cet accord commercial est en train d’être négocié dans la plus grande discrétion par les pays bordant l’océan Pacifique (les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, Singapour Singapour, le Vietnam, l’Australie, etc.)"
"L’annonce a de quoi surprendre. Mardi 2 juin, WikiLeaks a promis une récompense de 100 000 dollars à qui lui fournira une copie de l’accord de partenariat transpacifique (TPP), qui veut libéraliser les échanges entre une douzaine d’Etats de la zone pacifique. C’est la première fois que cette organisation, notamment à l’origine de révélations sur les guerres en Irak et en Afghanistan, propose de l’argent en échange de documents confidentiels."
"C’est une chasse au trésor des temps modernes, à l’époque néolibérale. Beaucoup moins romanesque qu’autrefois mais toute autant rémunératrice qu’une quête aux manuscrits anciens : 100 000 dollars (89 700 euros). C’est la récompense qu’offre le site WikiLeaks à qui révèlera le « secret le mieux gardé des États-Unis » : les détails de l’accord de partenariat transpacifique (TPP). Ce projet d’accord commercial international est en train d’être négocié dans la plus grande discrétion entre une douzaine d’États situés sur les deux rives du Pacifique, dont les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon. « Cet accord contient 29 chapitres, dont 26 restent secrets », explique WikiLeaks, qui en a déjà révélé trois. Une opacité similaire entoure les négociations sur l’accord sur le commerce des services (Tisa) et le traité de libre-échange transatlantique (Tafta) cette fois entre l’Europe et les États-Unis."
"Pointé du doigt par Wikileaks pour avoir mis deux ans et demi à révéler la fourniture d'e-mails de journalistes au FBI, Google assure avoir fait tous les efforts nécessaires pour combattre la confidentialité qui lui était imposée."
"WikiLeaks indique avoir envoyé un courrier à Google et au ministère américain de la Justice pour une affaire présentée comme étant une « violation grave de la vie privée et journalistique ». En cause, des demandes d'accès aux emails de trois journalistes et le fait que Google n'ait pas informé suffisamment tôt les personnes concernées, indique l'association."
"Le gouvernement américain avait demandé en 2012 à avoir accès à l'intégralité des comptes Google de trois membres de l'organisation WikiLeaks, a révélé cette dernière lundi 26 janvier."
"A la veille de Noël, Google a révélé à trois journalistes et collaborateurs de Wikileaks qu'il avait obéi au moins partiellement, deux ans et demi plus tôt, à une demande secrète du FBI de fournir l'ensemble de leurs e-mails et d'autres informations qu'il détenait."
"Une deuxième source du renseignement américain, qui continuait à envoyer des documents aux journalistes après le départ d'Edward Snowden, a été identifiée par le FBI, et fait l'objet de poursuites."
"Quatre ans après avoir révélé plus de 90.000 documents militaires confidentiels relatifs à la guerre en Afghanistan, Wikileaks a perdu de son influence mais son héritage reste vivace."
"Depuis des mois, des négociateurs américains, européens et d’une vingtaine d’autres pays se retrouvent secrètement à Genève pour discuter d’un futur accord sur les services financiers. Sans Wikileaks, nous n’en aurions rien su. Dominique Plihon, économiste atterré, revient sur ce projet de traité qui veut couper « toute capacité des États à réguler la finance ».
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Mais les lobbies financiers sont puissants. Ils veulent ce traité, afin d’avoir les moyens de contrer une nouvelle régulation financière. Un accord sur les services financiers, adopté au niveau international, serait pour eux la meilleure garantie pour l’avenir. Cela poserait les principes d’une dérégulation globale et empêcherait par effet de cliquet tout retour en arrière, toute tentative de contrôle de la finance. TISA se veut une plateforme qui impose un cadre à tous les accords futurs. C’est le but de ce projet d’accord : interdire par traité toute régulation financière.
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Ce qui est évident, c’est que les rédacteurs refusent tout monopole public sur les retraites et les assurances sociales. Pour eux, cela constitue une concurrence inacceptable pour les fonds de pension et les assurances privées.
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Ce projet est un monstre. S’il voyait le jour, il couperait toute capacité des États à réguler la finance. Les maigres avancées qui ont pu être obtenues ces dernières années, les problèmes sur la stabilité du système financier, l’encadrement des banques, tout serait abandonné. Alors que la crise a démontré l’importance des États, les seuls à pouvoir voler au secours des banques, le projet est de leur dénier tout pouvoir."
"Reporters Sans Frontières publie une liste des cent "héros de l'information". Dans cette sélection 2014 figurent Julian Assange, qui est le visage de Wikileaks, ainsi que Glenn Greenwald et Laura Poitras, les deux contacts privilégiés d'Edward Snowden."
"Perçu comme un acteur étranger malveillant, Wikileaks est dans le collimateur des États-Unis depuis 2010. Mais les documents d'Edward Snowden ont révélé que les agences de renseignement se sont aussi intéressées aux lecteurs et, sans doute, aux lanceurs d'alertes contactant le site."
"Le site de Julian Assange révèle les dessous des négociations Transpacifiques. Les Etats-Unis proposent de renforcer les droits de propriété intellectuels et de durcir les sanctions contre le piratage. "