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2035 marquera la fin de vente des voitures thermiques en France et plus largement dans l’Union Européenne, laissant un boulevard pour l’électrique. Et le mouvement est déjà en cours : l’électrique a représenté 13 % des ventes de voitures en 2022 en France, une part en hausse chaque année.
La France émet 400 millions de tonnes d’équivalent CO2 chaque année. D’où viennent-elles ? Et comment les réduire pour atteindre l’objectif de zéro tonnes fixé pour 2050 ?
Le rapport Banking on Climate Chaos 2023 (BOCC), publié jeudi 13 avril par Reclaim Finance et six autres ONG (1), démontre notamment le rôle de la BNP Paribas dans le financement massif de l’expansion des énergies fossiles, source principale du dérèglement climatique. La banque française n’a pas tardé à contre-attaquer : si elle rappelle les mesures adoptées sur le secteur, elle attaque avant tout la méthodologie du rapport, une manière assez classique pour détourner l’attention de son échec à aligner ses pratiques avec ses engagements en matière climatique (2). Reclaim Finance répond aux principales critiques et défend une méthodologie parfaitement transparente et rodée depuis 2016.
Selon le nouveau rapport « Banking on Climate Chaos », une étude mondiale annuelle sur le financement des énergies fossiles, le Crédit agricole, BNP Paribas et la Société générale sont les principaux soutiens européens aux plus gros industriels pétro-gaziers, avec 15 milliards de dollars injectés dans le secteur en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
Les SUV, des grosses voitures polluantes, sont toujours plus nombreuses. Comment inverser la tendance ? Réponses avec Marie Chéron, responsable des politiques de véhicules à l'ONG Transports et environnement.
Trouver des solutions pour réduire leur impact semble donc primordial pour limiter le dérèglement climatique 🧐 Et dans ce domaine, une petite nouvelle fait de plus en plus parler d’elle : le rétrofit électrique.
Depuis ses débuts (en 1950), la course automobile n’a jamais eu une super image d’un point de vue écologique. Et aujourd’hui pas mal de gens ne comprennent pas que ce sport continue d’exister tel quel (parce que, au hasard, on doit polluer moins et que les deux vont pas très bien ensemble).
Plus de 500.000 vols en avion privé, au départ ou à destination de l’Europe, ont été effectués en 2022, déplore Greenpeace, dans un rapport ce jeudi. « La France est le pays comptant le plus de vols en jet privé », l’an dernier…
Les transports représentent 30% des émissions de gaz à effet de serre en France – deux tiers pour les déplacements de personnes, un tiers pour ceux de marchandises. Pour réduire cette pollution à l’origine du réchauffement climatique qu’on connaît, miser sur la technologie ne suffit plus, explique le spécialiste des transports Aurélien Bigo. Il faut que nos habitudes changent radicalement.
Petite mise en situation : t’es à une station-service pour faire ton plein d’essence (oui, dans cette simulation, t’as une voiture à toi). Au moment de payer, tu dois sortir deux cartes : la première pour payer le prix de l’essence en euros, et la seconde pour payer le prix de ton plein… en crédits CO2.
Des millions de voitures polluantes seront bientôt interdites avec les règles des zones à faibles émissions (ZFE). Mais cette mesure va surtout promouvoir les voitures électriques, chères et peu écologiques.
La Commission européenne a validé la mesure française de supprimer certains vols en avion à l’intérieur du pays, lorsque le même trajet est réalisable en moins de deux heures trente de train. La décision a été publiée le 1er décembre au Journal officiel de l’Union européenne. Toutefois, le projet de décret doit encore faire l’objet d’une consultation du public, avant d’être soumis à l’examen du Conseil d’État.
La Première ministre a écarté cette possibilité, alors que la ristourne sur les carburants va passer mercredi de 30 à 10 centimes.
Rejetée par le gouvernement en 2020, quand elle figurait parmi les propositions de la convention citoyenne sur le climat, la limitation de la vitesse apparaît toujours plus nécessaire deux ans plus tard pour réduire nos émissions de CO2.
La Première ministre, qui était invitée sur BFMTV lundi soir, n'est pas favorable à "imposer aux Français" de réduire leur vitesse à 110 km/h sur l'autoroute.
Si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde, derrière la Chine et les Etats-Unis. Parmi les activités du Net qui polluent le plus, on retrouve les publicités en ligne. Elles représentent 10 % des émissions à effet de serre du réseau des réseaux. Côté énergie, elles consomment cette fois autant qu'un petit pays, comme la Malaisie, le Vietnam, les Pays-Bas, ou encore la Suède.
La Première ministre refuse de baisser la vitesse limite sur autoroute. Une mesure qui réduirait pourtant rapidement et massivement nos émissions de CO2.
Le streaming recracherait 100 millions de tonnes de CO2 par an et engloutirait 80% de la bande passante. Le streaming est une technologie incontournable en 2022. Polymorphe, il apparaît comme un point d'entrée dans la compréhension des strates de la pollution numérique.
Installée dans la Station spatiale internationale, la mission EMIT de la NASA a observé plus de 50 très gros émetteurs de ce gaz effet de serre, responsable d’environ 30% du réchauffement climatique