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Depuis quelques semaines, les actions de désobéissance civile se multiplient en France et à travers le monde. Ainsi, on a pu voir s'enchaîner les images de célèbres tableaux aspergés par des activistes, mais aussi de scientifiques qui se collent au sol ou bloquent des routes ou encore de militants qui interrompent des événements sportifs.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, s’est exprimé dans le cadre de la COP27, avec une allocution pour le moins offensive.
Dernière Rénovation : c’est la nouvelle campagne de résistance civile qui ne cesse de faire parler d’elle, entre le blocage temporaire d’une étape du Tour de France, l’action choc d’une militante qui a interrompu la demi finale de Roland Garros en s’attachant le cou au filet du célèbre court pour alerter face à l’urgence écologique, les blocages de la circulation en région parisienne, l’action devant l’Assemblée nationale ou encore l’altercation entre une de ses membres et Apolline de Malherbe qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.
Dans la course au divertissement, on cherche à capter un maximum d'audience, à la télé comme ailleurs. Pour y parvenir, les youtubeurs, streameurs et autres stars d'internet n'hésitent pas à repousser les limites du jamais vu, en l'occurrence ici sur Twitch. Pourtant, l'impression que rien n'est impossible au nom du divertissement vient se mesurer à l'idée que rien ne sera plus possible si on ne prend pas en compte les réalités environnementales derrière nos désirs. Le Grand Prix Explorer est un exemple parlant. Si vous êtes passé à côté de cette actualité : félicitations, vous faites partie des rares. Car cette compétition-spectacle automobile de Formule 4 qui réunissait 22 personnalités d'internet a été pour la plupart des médias le marqueur d'un jour exceptionnel. La raison ? Plus d'un million de personnes se sont connectés sur Twitch pour regarder la course.
L’Organisation des Nations unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. Dans son rapport publié le 27 octobre, le Programme des Nations unies pour l’environnement constate que nous allons vers un réchauffement de 2,6 °C, voire même 2,8 °C d’ici la fin du siècle.
La projection faite en 2014 pour une « canicule en 2050 » donnait déjà des sueurs froides. Mais Evelyne Dhéliat et Météo-France ont mis à jour cette carte, à partir des données de 2022. Sans catastrophisme, cette projection est importante.
L’été long et caniculaire a eu un effet dévastateur sur la récolte française de pomme de terre, majoritairement cultivée en Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Le rendement affiche cette année une baisse historique de près de 20% par rapport à la moyenne de ces vingt dernières années. Si l'on ajoute l’inflation et la hausse des coûts de l’engrais et de l’énergie, la filière totalise près de 200 millions d’euros de pertes cumulées.
"Ce qu'il faudrait faire pour arriver à soulager à la fois le climat, la biodiversité, les pollutions, les ressources, etc, c'est organiser une descente des flux d'énergie et de matière et rentrer dans une logique de régénération systématique des écosystèmes."
« Ceci aura des impacts très forts sur les écosystèmes et les cultures. On aura des pics de chaleur beaucoup plus fréquents et chauds, et des sécheresses plus intenses et prolongées. Dans ces conditions, l’un des points clés sera comment maintenir les ressources en eau et comment les utiliser. »
La théologie peut-elle sauver une planète mal en point et une humanité en sursis ? Éléments de réponse avec l’économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud.
Le projet Neom, d’un montant de plusieurs centaines de milliards de dollars, est voulu par le prince héritier, Mohammed Ben Salman.
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.
Alors que s’ouvre cette semaine le Mondial de l’auto à Paris, le Réseau action climat (RAC) propose 19 mesures pour changer notre modèle en matière de mobilité et tourner le dos à l’auto dans le respect de la justice sociale.
Le réchauffement de la France pourrait atteindre 3,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon une récente modélisation inédite basée sur un scénario probable d’émissions de gaz à effet de serre.
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l’Hexagone. D’ici 2100, cette augmentation serait de 3,8 °C par rapport au début du XXᵉ siècle, et ce dans un scénario d’émissions modérées de gaz à effet de serre.
"Il est invraisemblable d'entendre encore des phrases disant "Il y a l'urgence climatique, mais...". C'est ne rien comprendre à la situation dans laquelle est la France aujourd'hui. L'urgence climatique, chers collègues, il est temps de la prendre au sérieux."
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) rend trois rapports tous les six ans. Lundi, le dernier en date, diffusé à 17 h, recensait les solutions possibles : il reste trois ans pour espérer que le réchauffement se limite à 1,5 °C. Nous avons regardé 35 heures d'antenne des chaînes info, et les journaux télévisés : sauf France Télévisions, aucune chaîne n'a consacré plus de 2 % de son antenne au climat. Elles ont préféré demander à leurs envoyés spéciaux des reportages sur le gel. Cet article est en accès libre.
Le gouvernement a publié mardi son budget vert, un document comptable qui répertorie les dépenses favorables et défavorables à l'environnement. Bercy se félicite d'une augmentation des dépenses vertes, mais les choix retenus sont contestés.
Le troisième exercice de budget vert, consistant à identifier l'impact des dépenses de l'État sur l'environnement, révèle l'impact extrêmement négatif du bouclier tarifaire mis en place pour contrer la hausse du prix de l'énergie.