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La COP 27, qui s'est achevée dimanche 20 novembre, a mis en évidence l'incapacité de certaines puissances à prendre en compte l'urgence climatique.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
Après un jour et une nuit de retard et de discussions, la COP27 vient de s’achever à Sharm- el-Sheikh. Avancée majeure, les pays du Sud ont obtenu la création d’un fonds financier pour lutter contre les pertes et dommages. Gros point noir, la fin des énergies fossiles ne figure toujours pas dans le texte
Le sommet annuel de lutte contre le changement climatique a pris fin, dimanche, après de longues heures supplémentaires de négociations. Franceinfo vous résume l'essentiel des textes adoptés par la communauté internationale.
À l’initiative de notre partenaire britannique « The Guardian », plus de trente médias de vingt pays différents, dont Mediapart et « Libération » pour la France, lancent un appel commun à l’occasion de la COP27. Dans cette sommation à l’adresse des gouvernants du monde, ils énumèrent « ce qui doit être fait » immédiatement pour conjurer « le risque existentiel pour l’humanité » que représente le changement climatique.
Un nouveau rapport d’Oxfam, Les milliardaires du carbone : les émissions liées aux investissements des personnes les plus riches du monde, montre à quel point l’ampleur des émissions carbone liées aux investissements des milliardaires est colossale.
Le gouvernement a une nouvelle fois eu recours au 49.3 pour minimiser la rénovation énergétique. Un non-sens à l’heure où des dépenses massives subventionnent les énergies fossiles et préparent une éventuelle relance du nucléaire dans quinze ans.
Depuis quelques semaines, les actions de désobéissance civile se multiplient en France et à travers le monde. Ainsi, on a pu voir s'enchaîner les images de célèbres tableaux aspergés par des activistes, mais aussi de scientifiques qui se collent au sol ou bloquent des routes ou encore de militants qui interrompent des événements sportifs.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, s’est exprimé dans le cadre de la COP27, avec une allocution pour le moins offensive.
Dernière Rénovation : c’est la nouvelle campagne de résistance civile qui ne cesse de faire parler d’elle, entre le blocage temporaire d’une étape du Tour de France, l’action choc d’une militante qui a interrompu la demi finale de Roland Garros en s’attachant le cou au filet du célèbre court pour alerter face à l’urgence écologique, les blocages de la circulation en région parisienne, l’action devant l’Assemblée nationale ou encore l’altercation entre une de ses membres et Apolline de Malherbe qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.
Dans la course au divertissement, on cherche à capter un maximum d'audience, à la télé comme ailleurs. Pour y parvenir, les youtubeurs, streameurs et autres stars d'internet n'hésitent pas à repousser les limites du jamais vu, en l'occurrence ici sur Twitch. Pourtant, l'impression que rien n'est impossible au nom du divertissement vient se mesurer à l'idée que rien ne sera plus possible si on ne prend pas en compte les réalités environnementales derrière nos désirs. Le Grand Prix Explorer est un exemple parlant. Si vous êtes passé à côté de cette actualité : félicitations, vous faites partie des rares. Car cette compétition-spectacle automobile de Formule 4 qui réunissait 22 personnalités d'internet a été pour la plupart des médias le marqueur d'un jour exceptionnel. La raison ? Plus d'un million de personnes se sont connectés sur Twitch pour regarder la course.
L’Organisation des Nations unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. Dans son rapport publié le 27 octobre, le Programme des Nations unies pour l’environnement constate que nous allons vers un réchauffement de 2,6 °C, voire même 2,8 °C d’ici la fin du siècle.
La projection faite en 2014 pour une « canicule en 2050 » donnait déjà des sueurs froides. Mais Evelyne Dhéliat et Météo-France ont mis à jour cette carte, à partir des données de 2022. Sans catastrophisme, cette projection est importante.
L’été long et caniculaire a eu un effet dévastateur sur la récolte française de pomme de terre, majoritairement cultivée en Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Le rendement affiche cette année une baisse historique de près de 20% par rapport à la moyenne de ces vingt dernières années. Si l'on ajoute l’inflation et la hausse des coûts de l’engrais et de l’énergie, la filière totalise près de 200 millions d’euros de pertes cumulées.
"Ce qu'il faudrait faire pour arriver à soulager à la fois le climat, la biodiversité, les pollutions, les ressources, etc, c'est organiser une descente des flux d'énergie et de matière et rentrer dans une logique de régénération systématique des écosystèmes."
« Ceci aura des impacts très forts sur les écosystèmes et les cultures. On aura des pics de chaleur beaucoup plus fréquents et chauds, et des sécheresses plus intenses et prolongées. Dans ces conditions, l’un des points clés sera comment maintenir les ressources en eau et comment les utiliser. »
La théologie peut-elle sauver une planète mal en point et une humanité en sursis ? Éléments de réponse avec l’économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud.
Le projet Neom, d’un montant de plusieurs centaines de milliards de dollars, est voulu par le prince héritier, Mohammed Ben Salman.
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.