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Bouleversement climatique, manque de biodiversité, maladies, parasites et surtout pesticides font exploser le taux de mortalité des abeilles. Avec pour effet collatéral une chute de la production du nectar, qui risque de devenir rare et cher.
Des traces de néonicotinoïdes, pesticides à l’origine du déclin des abeilles, sont retrouvés dans 75% des miels du monde. Une étude de l’université de Neuchâtel tire la sonnette d&
Le fipronil, insecticide mis en cause dans le scandale des oeufs contaminés, est encore sur le devant de la scène. Cette fois-ci ce sont les abeilles d'Uruguay, entre autres, les victimes.
The United States Fish and Wildlife Service a récemment officiellement classé les abeilles comme espèce en voie de disparition, renforçant ainsi la menace qui plane sur tout le cycle de la vie, humanité comprise.
"De nouvelles études sur les pesticides démontrent que, dans des conditions réelles d’analyse, beaucoup sont responsables de la mort des abeilles."
"Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs. Ces sociétés préfèrent le réduire à un facteur pathogène parmi d’autres : virus, monocultures réduisant et fragmentant leurs habitats, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique…"
"La nouvelle génération de pesticides, les néonicotinoïdes, est encore plus néfaste pour les abeilles et les bourdons sauvages."
"Cette année sera l'une des pires en terme de récolte avertit Henri Clément, porte-parole de l'Union nationale des apiculteurs de France."
"Depuis quelques années, le déclin de l’abeille à miel (Apis mellifera) inquiète. En tant que pollinisateur principal, cette espèce est primordiale pour l’agriculture. Des chercheurs de l’Institut de la santé des abeilles de l’université de Berne (Suisse) se sont intéressés aux raisons de cette disparition. Leur découverte est alarmante : les néonicotinoïdes agissent comme contraceptifs sur les abeilles mâles."
"Le dossier aura été l’un des plus emblématiques, mais aussi l’un des plus épineux du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, examiné par l’Assemblée nationale en troisième lecture du mardi 21 au jeudi 23 juin. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont voté une interdiction en deux temps des néonicotinoïdes, cette famille de pesticides reconnus nocifs pour les abeilles et les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé."
"Alors que s’ouvre prochainement la Semaine pour les alternatives aux pesticides, les députés ont voté une loi interdisant les pesticides tueurs d’abeilles. Une avancée… prévue seulement pour 2018, alors que la France demeure l’un des plus gros consommateurs de pesticides dans le monde."
"Après un débat intense, l’Assemblée nationale a adopté le bannissement, sans dérogation, des insecticides néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018."
"Deuxième tour de piste pour le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Le texte, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale en mars 2015 et modifié par le Sénat en janvier 2016, arrive en deuxième lecture devant les députés, de mardi 15 à jeudi 17 mars, après avoir été amendé et voté le 9 mars par la commission du développement durable. S’il contient soixante-douze articles (sans compter les sous-articles), deux d’entre eux, sur le préjudice écologique et sur les néonicotinoïdes, focalisent l’attention par leur caractère emblématique."
"Les apiculteurs veulent un amendement dans la loi Biodiversité pour interdire la commercialisation et l’utilisation en France de tout pesticide utilisant des néonicotinoïdes. Auront-ils gain de cause ? Verdict entre le 15 et 17 mars 2016, à l'Assemblée Nationale."
"La production française, en chute libre depuis vingt ans, est repartie à la hausse l'an dernier. Mais pas assez pour rassurer les apiculteurs qui dénoncent une surmortalité due aux pesticides. Une manifestation est prévue le 15 mars."
"Plus d’un million de signatures récoltées dans une quinzaine de pays européens. C’est avec sa pétition pour interdire les néonicotinoïdes, les pesticides tueurs d’abeilles, que l’association Pollinis s’est installée au Parlement européen à Strasbourg, du 7 au 10 mars. Le but : sensibiliser les eurodéputés aux risques de l’utilisation de ces pesticides, notamment pour les abeilles. Nicolas Laarman, directeur général de Pollinis, s’en explique..."
"Une nouvelle étude menée en plein champ par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) confirme que les risques des désorientation des abeilles exposées aux insecticides néonicotinoïdes. En outre, l'étude révèle que la proximité des parcelles traitées diminue l'espérance de vie des butineuses. Cependant, les colonies ont été capables de s'adapter à cette surmortalité en modifiant leur stratégie de production de couvain de façon à privilégier le renouvellement des ouvrières."
"C’est une nouvelle pierre dans le jardin des néonicotinoïdes – ces insecticides soupçonnés d’être les principaux responsables du déclin des abeilles et des insectes pollinisateurs. Dans une expertise rendue publique mercredi 26 août, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estime que les trois principales molécules (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride) de cette famille représentent « des risques élevés » pour les abeilles, même utilisées en simple pulvérisation."
"« Un bol de soupe d’abeille » : non, il ne s’agit pas du titre d’un nouveau conte pour enfants, mais d’une nouvelle scientifique encourageante. Il semblerait que le secret pour mieux comprendre le mystère du déclin massif des abeilles, et peut-être pour l’inverser, résiderait dans une telle préparation. Explication."
"L’interdiction des néonicotinoïdes – ces pesticides qui contribuent notamment à décimer les abeilles – devient un sujet récurrent à l’Assemblée nationale. Mercredi 24 juin, Delphine Batho, Gérard Bapt et Jean-Paul Chanteguet, trois députés socialistes à la pointe de ce combat, ont poussé un nouveau cri d’alerte à l’occasion d’un forum citoyen réuni à leur initiative."