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Le Parlement européen a adopté ce 12 septembre le projet de directive censé adapter les droits d'auteur à l'ère du numérique. Alors que des tentatives de régulations de Google se sont souvent soldées par des échecs par le passé, certains craignent que l'UE ait déjà un trop gros train de retard sur les Gafa. Et que la directive soit insuffisante.
Même si les articles 11 et 13 ont été adoptés par les eurodéputés, la bataille autour du droit d'auteur est loin d'être terminée. Pourquoi en parler dans Zapping décrypté ? Votre humble servante fera partie des auteurs impactés par cette directive, si cette dernière venait à être adoptée.
Les partisans de la directive droit d'auteur sur la presse protègent-ils la liberté d'expression ou leurs propres intérêts?
Alors mesdames et messieurs lobbyistes de l’industrie culturelle, buvez-bien vos bouteilles de champagne cet après-midi, elles sont amplement méritées vu le travail abattu et le résultat obtenu. Mais ne venez pas pleurer quand vous aurez compris pourquoi les GAFA ont laissé le résultat du vote s’inverser à ce point en quelques semaines.
Ritournelle, nom féminin, familier : idée que quelqu’un ressasse et qui revient comme un refrain dans la conversation. Exemple : mercredi 12 septembre, le Parlement européen sera amené à voter pour ou contre la directive relative au droit d’auteur. Une vieille rengaine. Début juillet, les eurodéputés avaient contre toute attente rejeté le texte, scellant une victoire tactique des géants du numérique face aux industries culturelles.
Le Parlement européen a voté mercredi 12 septembre en faveur du projet de réforme de la directive sur le droit d'auteur, qui contient deux articles polémiques. D'autres étapes vont suivre.
L’approche de l’examen au Parlement européen de la proposition de directive sur le droit d’auteur est source d’une certaine hystérie chez ses partisans. Entre les manifestations non loin du ministère de la Culture, les différentes tribunes et autres articles à charge, les esprits s’échauffent quand la pudeur recule.
Le Parlement européen vient d'adopter la directive droit d'auteur, qu'il avait pourtant rejetée une première fois cet été. En ayant fait adopter cette directive, les industries culturelles et de la presse réclament les miettes de l'économie de la surveillance de masse. Plutôt que de combattre cette capitulation devant les GAFAM, le gouvernement français l'a vigoureusement encouragée.
Lionel Maurel, de la Quadrature du Net, estime que la directive de l’UE n’est pas la bonne solution et dénonce le filtrage automatisé prévu par l’article 13 pour ses éventuelles conséquences sur les libertés.
Le débat sur l'influence des lobbys a été relancé par la démission de Nicolas Hulot. Mais il ne faut pas mettre sur un même plan le travail des représentants d’intérêts privés avec celui des associations ou collectifs citoyens.
Le Parlement européen se prononcera mercredi sur la directive relative au «droit d’auteur dans le marché unique numérique». L’article 13, qui veut imposer l’utilisation d’algorithmes et automatiser la détection d’infractions au droit d’auteur, est une menace contre le partage et la créativité en ligne.
Qu’un article de l’eurodéputée Julia Reda soit déréférencé de Google à la demande d’une société de défense de l’industrie culturelle, c’est déjà fort. Lorsque ce même article traite des dangers des robots-copyrights prônés dans la réforme sur le droit d’auteur, cela en devient un superbe avant-goût.
Le Parlement européen a manqué l’occasion de voter un texte s’opposant à la toute-puissance des grands acteurs du numérique selon un collectif d’eurodéputés. La directive aurait à leurs yeux imposé une rétribution plus juste des artistes et des journalistes.
Le 20 juin 2018, la commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen (PE) a adopté le désastreux article 13 (CA 141) proposé par le rapporteur et député européen Axel Voss, au moment du vote de leur rapport sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique. En votant ainsi, 15 des 25 membres de la commission JURI ont ouvertement ignoré les appels des experts en tous domaines, mais aussi les 188 990 messages envoyés ces deux dernières semaines par des citoyens de l'Union européenne avec les outils de #SaveYourInternet ainsi que les plusieurs autres milliers de messages transmis par d'autres moyens.
Jeudi, les eurodéputés examineront en séance plénière la révision de la directive sur le droit d’auteur. Au-delà du droit voisin pour les éditeurs de presse, elle enclenche le filtrage chez les intermédiaires techniques. Le levier permettra de juteuses retombées pour les sociétés de perception, et pas depuis le seul porte-monnaie des GAFAM.
La directive européenne voulait imposer à toutes les plates-formes des systèmes de reconnaissance automatique lorsqu’un internaute met en ligne une vidéo ou une chanson.
Les eurodéputés vont devoir travailler à une nouvelle version de ce texte destiné à réformer le droit d’auteur pour l’adapter au numérique.
Depuis quelques jours, des eurodéputés se plaignent du harcèlement subi, en raison de l’examen de la directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique, en particulier, les articles 11 et 13.
Le débat sur le droit d'auteur va-t-il faire exploser la société française, et au-delà, l'Europe ? C'est ce que l'on peut redouter au regard...
Cette semaine, la commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen votera sur la proposition de la Commission européenne d’une Directive sur le droit d’auteur dans le Marché Unique du Numérique (“Directive copyright”). Qwant reconnaît l’importance de protéger les droits d’auteur et le besoin de le faire correctement respecter sur … Continuer la lecture de « Protéger le droit d’auteur avec des robots : un risque pour les droits et libertés fondamentaux »