417 liens privés
Afin de financer leurs opérations, des millions de sites Web comptent sur la publicité pour générer des revenus. Pour certains lecteurs, cependant, la publicité excessive ou intrusive est quelque chose à combattre, souvent grâce à l'utilisation d'outils de blocage des publicités. Développé par la société allemande Eyeo GmbH et disponible sur Firefox, Chrome, Safari, Android et iOS, l'un des outils les plus populaires est AdBlock Plus. Il est capable de réduire considérablement le volume de publicités vues par ses utilisateurs, mais cela ne convenait pas à la grande enseigne de l'édition Axel Springer.
Alors que les débats devaient perdurer jusqu’en juillet, par 59 voix contre 4, l’Assemblée nationale a adopté ce 23 juin l'ensemble du projet de loi relatif à la régulation et à la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique.
L'ultime vote sur la directive sur le droit d’auteur a eu lieu le 15 avril. Le processus législatif européen sur le texte est désormais terminé. Place aux transpositions nationales.
Pas de grande nouveauté ici, mais il faut dire que plus ça va, moins ça va. Après les attentats de Paris, il y a eu un basculement façon Patriot Act de la gestion d’Internet et de l’ingérance de celui-ci par nos entités étatiques. Nos tours jumelles à nous, c’est le Bataclan. Et ce qui tombe bien, c’est que notre directeur de la NSA à nous de l’époque, c’était Manuel Valls. Un charmant homme de la gauche radicale qui allait bien entendu défendre les libertés du peuple de France, libertés qui étaient justement les cibles figuratives des endoctrinés de Daesh venus massacrer des innocents.
YouTube a lancé une grande campagne auprès de youtubeurs afin de dénoncer les conséquences de l’article 13 de la future directive sur le droit d’auteur. La Sacem dénonce une « campagne de désinformation ».
Y-a-t-il quelque chose qui cloche au sein des organes européens ? En comparant la proposition de règlement sur la lutte contre les contenus terroristes et la future directive sur le droit d’auteur, on découvre que ce dernier va bénéficier d’une meilleure protection sur les grandes plateformes. Explications.
Cette semaine, le Copyright Madness revient sur quelques délires sympathiques comme l’Allemagne qui invoque le droit d’auteur à des fins de censure, un vidéaste qui se fait shooter pour avoir lu dans une vidéo un texte du domaine public ou encore Kim Kardashian qui fait preuve d’humilité et de modestie (non). Bonne lecture et à la semaine prochaine !
La plateforme AidesCreation.org retrace l’ensemble des affectations des 25 % de la copie privée. Un trésor que les sociétés de gestion collective ont la confortable mission de réinjecter où bon leur semble, du moins dans les généreuses limites de la loi. Les chiffres 2017 sont enfin disponibles. Plongées dans leurs méandres.
Même si les articles 11 et 13 ont été adoptés par les eurodéputés, la bataille autour du droit d'auteur est loin d'être terminée. Pourquoi en parler dans Zapping décrypté ? Votre humble servante fera partie des auteurs impactés par cette directive, si cette dernière venait à être adoptée.
Mais un événement est survenu cet été qui apporte des clarifications intéressantes à ce sujet : l’UFC Que Choisir ? a remporté un important procès face à Twitter au terme duquel plus de 250 clauses des CGU du réseau social ont été déclarées abusives et invalidées. Le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Paris est passionnant à lire et d’une grande richesse (236 pages !), notamment sur le plan de l’application de la loi Informatique et Libertés et du droit de la consommation.
A few days ago, about a dozen articles and campaign sites criticising EU plans for copyright censorship machines silently vanished from the world’s most popular search engine. Proving their point in the most blatant possible way, the sites were removed by exactly what they were warning of: Copyright censorship machines.
Qu’un article de l’eurodéputée Julia Reda soit déréférencé de Google à la demande d’une société de défense de l’industrie culturelle, c’est déjà fort. Lorsque ce même article traite des dangers des robots-copyrights prônés dans la réforme sur le droit d’auteur, cela en devient un superbe avant-goût.
La nouvelle proposition de Paquet droits d’auteur de l’UE est une menace pour notre droit fondamental à partager librement l’information. Le moment est à présent venu de nous exprimer.
La réforme du droit d’auteur, proposée par Bruxelles, fait l'objet de discussions au Parlement européen. Deux dispositions en particulier sont très critiquées, parce qu'elles mettent en péril l'organisation du web.
Au Parlement européen, une commission a approuvé la réforme du droit d'auteur, qui ouvre la voie à une taxation sur les liens et au filtrage automatique des contenus avant leur mise en ligne. Mais tout n'est pas perdu.
La commission des affaires juridiques (JURI) a adopté ce matin la proposition de directive sur le droit d'auteur et notamment son article 13 qui impose aux plateformes d'hébergement la mise en place d'un filtrage généralisé et automatisé sur Internet des contenus que nous mettons en ligne. Les plateformes de développement de logiciels libres sont exemptées de ces exigences de filtrage1 mais l'idée même de ce principe est désastreuse. L'April appelle les parlementaire européens à rejeter la proposition de directive dans sa globalité lors de la plénière de juillet.
La commission des affaires juridiques du Parlement européen examine la proposition de directive en chantier depuis 2016. L’obligation de filtrage automatisé pour les gros hébergeurs de contenus et la création d’un «droit voisin» pour les éditeurs de presse font débat.
À la veille d'une réunion du Conseil de l'Union européenne, plus de 145 organisations appellent les ambassadeurs des États membres de l'Union européenne à ne pas précipiter le débat sur la réforme du droit d'auteur et de ne pas donner à la présidence bulgare un mandat pour négocier avec le Parlement européen sur la base d'un texte contenant de graves reculs pour les libertés. L'April fait partie des organisations françaises signataires de cette lettre ouverte.
« L’une des principales conséquences de la directive sur les droits d’auteur et de la manière dont elle est rédigée à l’heure actuelle, pourrait être le report massif des utilisateurs vers d’autres plateformes d’hébergement dont les serveurs seraient domiciliés hors du territoire européen »
L’impact potentiellement nuisible de ce projet de réforme, pointé depuis des mois, a suscité une lettre ouverte de 147 organisations au Conseil de l’Union européenne. Qui n’est pour l’instant pas parvenu à s’accorder.