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« L’Obs » révèle les résultats d’une étude commandée à Ipsos par le parti d’Éric Ciotti au mois de décembre, alors que l’hypothèse d’une dissolution flottait dans l’air.
"On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat.
Le Rassemblement national lance sa campagne pour les européennes, dimanche à Marseille. Retour sur le bilan anémique de Jordan Bardella, la tête de liste du parti d’extrême droite, au Parlement de Strasbourg depuis cinq ans.
En plein débat du projet de loi sur les dérives sectaires, la position de Sabrina Agresti-Roubache sur un amendement du RN a provoqué l’agacement de députés Renaissance.
La secrétaire d’État à la Citoyenneté qui défendait le projet de loi sur les dérives sectaires à l’Assemblée a refusé de prendre position sur un amendement de l’extrême droite.
La droite d’opposition et l’extrême droite, qui avaient permis l’adoption de la loi immigration, crient au « hold-up démocratique » après la large censure du Conseil constitutionnel. Grâce aux manœuvres d’Emmanuel Macron, elles peuvent désormais tranquillement pousser leurs curseurs idéologiques dans le débat public.
Les théoriciens du « combat culturel » mené par les sphères identitaires ne cachent plus leur satisfaction de voir leurs thèmes et leurs soutiens essaimer dans le groupe Bolloré, mais aussi en dehors, renforçant leur exposition.
A la suite des révélations de l’émission de France 2 «Complément d’enquête» diffusée ce jeudi soir, «Libération» peut également confirmer que le président du Rassemblement national exprimait, sous pseudonyme et jusqu’en 2017, des messages difficilement assumables aujourd’hui.
Christophe Barthes, Julien Rancoule et Frédéric Falcon ont posé devant une pancarte affichant le message : « Va faire la soupe salope ». Il vise directement les deux responsables écolos.
Le politiste Guillaume Letourneur, spécialiste du Rassemblement national en zone rurale, revient sur la stratégie du parti d’extrême droite pour se positionner comme le porte-parole d’une France des campagnes menacée « d’effacement ».
Qu’il s’agisse de leurs propos ou de leurs fréquentations radicales, une quinzaine de responsables locaux du parti d’extrême droite, identifiés par «Libé», sont bien éloignés des canons de la «dédiabolisation».
Théorisé par le Club de l’horloge, noyau doctrinal du parti de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine, le principe de préférence nationale est inséparable de valeurs ethnocentristes et de pratiques discriminatoires. À rebours de l’évolution du droit jusque-là, sa logique imprègne la loi immigration.
Après le vote de la loi Immigration, 32 départements de gauche ont annoncé leur volonté de contourner la restriction du versement des aides aux étrangers. Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, en fait partie. Il dénonce une loi « écrite sous la dictée de l’extrême droite ». Interview.
Le chef de l’État a défendu mercredi la loi qui fait triompher les idées de l’extrême droite. Faisant le lien entre immigration et insécurité, il n’a pas pris la peine de mentionner tous les obstacles que doivent affronter les étrangers, directement liés aux défaillances de nos politiques migratoires.
D’abord opposé au projet de loi qu’il jugeait laxiste, le Rassemblement national l’a finalement voté. Considérablement durci, le texte reprend effectivement plusieurs propositions historiques de l’extrême droite.
La loi « immigration » dans sa version la plus dure a été votée à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN. Un tournant pour Emmanuel Macron.
Gérald Darmanin et Elisabeth Borne se sont félicités que le texte ait été adopté sans les voix du RN, pourtant ses 88 députés ont voté pour. S’ils avaient voté contre, il aurait été retoqué.
Alors que la commission mixte paritaire doit se réunir à nouveau ce mardi, le président du Rassemblement national estime ce matin sur France Inter que "la victoire idéologique" de son parti est de plus en plus forte.
Après le vote de la motion de rejet sur la loi immigration, l’élue des Yvelines a reproché à un député RN de rejeter un texte que la majorité lui offrait «sur un plateau d’argent». L’intéressée dément difficilement.
L’adoption de la motion de rejet sur le projet de loi immigration par l’Assemblée nationale signe sans doute un échec personnel pour le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui s’y était beaucoup investi et dont certains pensaient qu’il lui servirait de point de départ pour d’éventuelles ambitions présidentielles.