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[...] L’arrivée de l’extrême droite au pouvoir représente une menace sérieuse sur ce projet de transition énergétique, qui conduit notre coopérative à se mobiliser pour appeler à faire barrage au Rassemblement National dont le programme est délétère pour le climat, la planète et notre futur commun.
Après des élections européennes remportées haut la main, et la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le Rassemblement national, emmené par Marine Le Pen et Jordan Bardella, est à une marche du pouvoir. Mediapart a donc décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture en accès libre d’une sélection d’articles qui racontent les menaces que l’extrême droite fait peser sur la France, et sur ses habitantes et habitants.
Sonnés par la dissolution, les milieux patronaux cherchent à tisser au plus vite des liens avec le parti de Jordan Bardella. Entre « le cauchemar » de l’extrême droite et « le chaos » d’une chambre ingouvernable, ils optent pour le premier, avec l’espoir de tenir la main du RN sur l’économie.
À chaque candidat du Rassemblement national épinglé pour des publications racistes ou antisémites, le parti d’extrême droite se félicite de réagir fermement. Mais il semble plus soucieux de contrôler la diffusion des idées de ses troupes, que les idées elles-mêmes.
Le parti d’extrême droite tente toujours de polir son image, poursuivant sa logique de dédiabolisation. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les étrangers seront l’une de ses premières cibles s’il arrivait au pouvoir, et ses propositions en matière migratoire restent anticonstitutionnelles, inhumaines et racistes.
Certains parallèles existent entre la situation politique française actuelle et les élections de 1932 en Allemagne qui ont vu l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Les similitudes résident dans les dynamiques électorales, le rôle des médias et l'incapacité des partis traditionnels à faire barrage.
Selon le “Financial Times”, à l’approche des législatives en France, beaucoup de dirigeants d’entreprise redoutent plus l’arrivée au pouvoir du Nouveau Front populaire que celle du RN, qu’ils espèrent pouvoir influencer.
Le parti avait été condamné à 250 000 euros par la cour d’appel de Paris en 2023 pour « recel d’abus de biens sociaux », dans l’affaire dite des « kits de campagne » pendant les législatives de 2012.
Faut-il arrêter de commémorer la Fèt Kaf à La Réunion ? Johnny Payet, secrétaire départemental du Rassemblement National (RN), ne célèbre pas l’abolition de l’esclavage du 20 décembre 1848.
[10 contre-vérités du RN] Selon le RN, l’éolien et le solaire « saccageraient » le système électrique français. C’est tout l’inverse : les renouvelables ont permis de limiter la hausse des prix et améliorent notre souveraineté énergétique.
À deux mois des élections européennes, l’ONG internationale Avaaz part en campagne contre le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen dont les sulfureux liens internationaux sont inquiétants.
Ces derniers jours, le président du RN a multiplié les rendez-vous avec des chefs d’entreprise dans l’espoir de gagner en crédibilité auprès des milieux économiques. Mais ses propositions vagues n’ont pas convaincu son auditoire.
« L’Obs » révèle les résultats d’une étude commandée à Ipsos par le parti d’Éric Ciotti au mois de décembre, alors que l’hypothèse d’une dissolution flottait dans l’air.
"On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat.
Le Rassemblement national lance sa campagne pour les européennes, dimanche à Marseille. Retour sur le bilan anémique de Jordan Bardella, la tête de liste du parti d’extrême droite, au Parlement de Strasbourg depuis cinq ans.
En plein débat du projet de loi sur les dérives sectaires, la position de Sabrina Agresti-Roubache sur un amendement du RN a provoqué l’agacement de députés Renaissance.
La secrétaire d’État à la Citoyenneté qui défendait le projet de loi sur les dérives sectaires à l’Assemblée a refusé de prendre position sur un amendement de l’extrême droite.
La droite d’opposition et l’extrême droite, qui avaient permis l’adoption de la loi immigration, crient au « hold-up démocratique » après la large censure du Conseil constitutionnel. Grâce aux manœuvres d’Emmanuel Macron, elles peuvent désormais tranquillement pousser leurs curseurs idéologiques dans le débat public.
Les théoriciens du « combat culturel » mené par les sphères identitaires ne cachent plus leur satisfaction de voir leurs thèmes et leurs soutiens essaimer dans le groupe Bolloré, mais aussi en dehors, renforçant leur exposition.
A la suite des révélations de l’émission de France 2 «Complément d’enquête» diffusée ce jeudi soir, «Libération» peut également confirmer que le président du Rassemblement national exprimait, sous pseudonyme et jusqu’en 2017, des messages difficilement assumables aujourd’hui.