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Pour butiner, les abeilles font preuve de capacités cognitives étonnantes. Mais les pesticides, métaux lourds et autres facteurs de stress attaquent la communication entre neurones, le butinage est perturbé, et c'est toute la colonie qui est en danger. Des biologistes nous en disent plus dans ce point de vue publié avec Libération.
À partir de ce samedi 1er septembre, les pesticides de la famille des néonicotinoïdes sont interdits en France. Enfin, presque : les défenseurs des abeilles craignent des dérogations et que de nouvelles molécules arrivent sur le marché.
(8) Loi agriculture : «Les sénateurs n’ont pas compris le rôle primordial de l’abeille» - Libération
Pendant que les abeilles disparaissent, les sénateurs éliminent du projet de loi agriculture les timides mesures cherchant à réduire l'utilisation de pesticides. Gilles Lanio, président de l'Union nationale de l’apiculture française, lance un énième cri de détresse.
L’interdiction des insecticides néonicotinoïdes par la Commission européenne, vendredi, intervient beaucoup trop tard, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Les Etats membres ont voté vendredi une proposition de la Commission visant à interdire les trois principaux pesticides néonicotinoïdes sur toutes les cultures en plein champ.
Dans une série de rapports rendus publics mercredi, l’Autorité européenne de sécurité des aliments estime que trois molécules présentes dans des insecticides sont un risque pour les abeilles.
Cette nouvelle génération d’agrotoxiques accusée de nuire aux abeilles n’augmenterait pas, dans la plupart des cas, les rendements agricoles.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a confirmé, mercredi 28 février, le risque pour les abeilles posé par trois néonicotinoïdes actuellement soumis à des restrictions d’usage dans l’Union européenne. Les insectes seraient-ils sauvés si ces pesticides étaient totalement interdits ? Comme l’explique Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue au Centre de biophysique moléculaire d’Orléans (CNRS), dans cette vidéo proposée par Universcience.tv, rien n’est moins sûr : les industriels tentent de mettre sur le marché deux autres molécules dont le mode d’action est semblable à celui des néonicotinoïdes.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a rendu, mercredi, un rapport attendu de longue date sur les pesticides « tueurs d’abeilles ».
Dans une tribune, trois personnalités politiques, dont l’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho, demandent au gouvernement de s’opposer à la mise sur le marché de l’insecticide tueur d’abeilles.
Bouleversement climatique, manque de biodiversité, maladies, parasites et surtout pesticides font exploser le taux de mortalité des abeilles. Avec pour effet collatéral une chute de la production du nectar, qui risque de devenir rare et cher.
Des traces de néonicotinoïdes, pesticides à l’origine du déclin des abeilles, sont retrouvés dans 75% des miels du monde. Une étude de l’université de Neuchâtel tire la sonnette d&
Selon une récente étude, les trois quarts des miels provenant des quatre coins du monde seraient contaminés par des néonicotinoïdes.
Les concentrations de produits présenteraient un faible risque pour l’homme, mais sont susceptibles de provoquer des troubles pour les insectes.
"Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs. Ces sociétés préfèrent le réduire à un facteur pathogène parmi d’autres : virus, monocultures réduisant et fragmentant leurs habitats, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique…"
"La nouvelle génération de pesticides, les néonicotinoïdes, est encore plus néfaste pour les abeilles et les bourdons sauvages."
"Depuis quelques années, le déclin de l’abeille à miel (Apis mellifera) inquiète. En tant que pollinisateur principal, cette espèce est primordiale pour l’agriculture. Des chercheurs de l’Institut de la santé des abeilles de l’université de Berne (Suisse) se sont intéressés aux raisons de cette disparition. Leur découverte est alarmante : les néonicotinoïdes agissent comme contraceptifs sur les abeilles mâles."
"Entre état d’urgence et loi travail, la biodiversité a finalement réussi à se frayer un chemin au Parlement. Quarante ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature, l’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 20 juillet dans la soirée, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Avec un signal fort : l’interdiction des insecticides « tueurs d’abeilles ». Toute la gauche a voté pour, alors que Les Républicains et l’UDI ont voté contre."
"Le dossier aura été l’un des plus emblématiques, mais aussi l’un des plus épineux du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, examiné par l’Assemblée nationale en troisième lecture du mardi 21 au jeudi 23 juin. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont voté une interdiction en deux temps des néonicotinoïdes, cette famille de pesticides reconnus nocifs pour les abeilles et les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé."
"Alors que s’ouvre prochainement la Semaine pour les alternatives aux pesticides, les députés ont voté une loi interdisant les pesticides tueurs d’abeilles. Une avancée… prévue seulement pour 2018, alors que la France demeure l’un des plus gros consommateurs de pesticides dans le monde."