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Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a annoncé le retour des néonicotinoïdes sur la betterave, pour lutter contre une maladie transmise par un puceron.
L’agrochimie refuse de durcir les tests pour protéger les abeilles. Mais son lobbying a été largement rejeté au Parlement ce mercredi.
Dans son livre Et le monde devint silencieux, publié au Seuil le 29 août, le journaliste Stéphane Foucart décortique les manœuvres de l’industrie agroalimentaire pour empêcher, depuis trente ans, toute régulation de ses pesticides dits « systémiques ». Un récit rigoureux et accablant, alors que la responsabilité de ces produits dans la destruction fulgurante des insectes n’est plus à démontrer.
Depuis l’introduction des insecticides néonicotinoïdes, il y a moins de trente ans, les trois quarts des populations d’insectes volants ont disparu. Cet été, l’Union européenne a renoncé à protéger rapidement ces pollinisateurs.
C’est un petit cube de quelques dizaines de centimètres d’arête, posé dans l’immense cube métallique du bâtiment B du salon de l’agriculture millésime 2019. Au bout d’une interminable allée de moquette bleu roi, après avoir contourné le bouchon formé par le troupeau (humain) agglutiné autour du ministre Didier Guillaume, on trouve une ruche en plexiglas. Elle fait modeste, dans ce décorum de grande foire. Elle a pourtant fait vaciller des géants, en l’occurrence les mastodontes de l’industrie des pesticides.
L'imidaclopride entraînerait indirectement la mort des larves de bourdons en induisant des changements comportementaux chez les insectes qui doivent s'en occuper.
Pour butiner, les abeilles font preuve de capacités cognitives étonnantes. Mais les pesticides, métaux lourds et autres facteurs de stress attaquent la communication entre neurones, le butinage est perturbé, et c'est toute la colonie qui est en danger. Des biologistes nous en disent plus dans ce point de vue publié avec Libération.
À partir de ce samedi 1er septembre, les pesticides de la famille des néonicotinoïdes sont interdits en France. Enfin, presque : les défenseurs des abeilles craignent des dérogations et que de nouvelles molécules arrivent sur le marché.
(8) Loi agriculture : «Les sénateurs n’ont pas compris le rôle primordial de l’abeille» - Libération
Pendant que les abeilles disparaissent, les sénateurs éliminent du projet de loi agriculture les timides mesures cherchant à réduire l'utilisation de pesticides. Gilles Lanio, président de l'Union nationale de l’apiculture française, lance un énième cri de détresse.
L’interdiction des insecticides néonicotinoïdes par la Commission européenne, vendredi, intervient beaucoup trop tard, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Les Etats membres ont voté vendredi une proposition de la Commission visant à interdire les trois principaux pesticides néonicotinoïdes sur toutes les cultures en plein champ.
Dans une série de rapports rendus publics mercredi, l’Autorité européenne de sécurité des aliments estime que trois molécules présentes dans des insecticides sont un risque pour les abeilles.
Cette nouvelle génération d’agrotoxiques accusée de nuire aux abeilles n’augmenterait pas, dans la plupart des cas, les rendements agricoles.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a confirmé, mercredi 28 février, le risque pour les abeilles posé par trois néonicotinoïdes actuellement soumis à des restrictions d’usage dans l’Union européenne. Les insectes seraient-ils sauvés si ces pesticides étaient totalement interdits ? Comme l’explique Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue au Centre de biophysique moléculaire d’Orléans (CNRS), dans cette vidéo proposée par Universcience.tv, rien n’est moins sûr : les industriels tentent de mettre sur le marché deux autres molécules dont le mode d’action est semblable à celui des néonicotinoïdes.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a rendu, mercredi, un rapport attendu de longue date sur les pesticides « tueurs d’abeilles ».
Dans une tribune, trois personnalités politiques, dont l’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho, demandent au gouvernement de s’opposer à la mise sur le marché de l’insecticide tueur d’abeilles.
Bouleversement climatique, manque de biodiversité, maladies, parasites et surtout pesticides font exploser le taux de mortalité des abeilles. Avec pour effet collatéral une chute de la production du nectar, qui risque de devenir rare et cher.
Des traces de néonicotinoïdes, pesticides à l’origine du déclin des abeilles, sont retrouvés dans 75% des miels du monde. Une étude de l’université de Neuchâtel tire la sonnette d&
Selon une récente étude, les trois quarts des miels provenant des quatre coins du monde seraient contaminés par des néonicotinoïdes.
Les concentrations de produits présenteraient un faible risque pour l’homme, mais sont susceptibles de provoquer des troubles pour les insectes.