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"Laurent Costy, administrateur de l'April et co-animateur du goupre de travail Libre Association, a publié dans « Linux Pratique n°84 » une tribune intitulée « Pourquoi les associations doivent faire l'effort d'utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres ? ». La tribune est désormais disponible au format PDF et au format ODT."
"Une fois de plus, le lobby nucléaire a fait carton plein. Le 18 juin ne restera pas une date historique pour l’écologie, mais un jour d’immense déception pour tous ceux qui croyaient encore (les naïfs !) à la sincérité du gouvernement et du président de la République sur la transition énergétique.
En guise de transition, on se retrouve dans le droit fil de l’appel de Londres :
- la loi ne parle ni de la fermeture des centrales en fin de cycle, ni de la durée de vie des réacteurs, ni de l’arrêt de Fessenheim ;
- la production nucléaire est maintenue à son niveau actuel ;
- la pantalonnade à propos de l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) renforce le sentiment d’une victoire par KO du lobby nucléocrate ;
- la promesse de faire passer la production d’électricité nucléaire de 75 à 50% en 2025 est un leurre pour laisser croire qu’il s’agit, à terme, de la fermeture d’une vingtaine de réacteurs. La réalité est plus sombre : il s’agit de gagner du temps afin de maintenir en place le nombre de réacteurs en fonctionnement, avec les risques accrus de leur vieillissement et de leur rafistolage.
[...]
C’est donc en dehors des institutions qu’il nous faut reconstituer un autre rapport de forces face à l’Etat nucléaire. Et c’est maintenant aux citoyens de dire leur mot et de se rappeler au bon souvenir de ceux qui les ont pris pour quantité négligeable. Après tout, comme nous le rappelle l’abandon de l’écotaxe et la mascarade de son remplacement, les Bonnets rouges ont gagné par la rue. Il faudra peut-être que nous sortions nous aussi les Bonnets Verts pour nous faire entendre."
"J'ai écris une tribune qui a été publiée aujourd'hui dans Les Echos (édition Web et papier). La voici, pour la postérité :
Arnaud Montebourg a récemment lancé l'idée de la construction d'une « stratégie numérique alternative » qui permettrait à la France de ne pas « devenir une colonie numérique ». A cet effet, un système d'exploitation français serait en projet. L'idée est intéressante, mais ne nous trompons pas de combat..."
"Frédéric COUCHET de l’April (association francophone de promotion et défense du logiciel libre) et Lionel ALLORGE de l’April (association francophone de promotion et défense du logiciel libre)"
"Que nous révèle Edward Snowden ? Tout d'abord que, contrairement à ce que tendraient à faire croire les glapissements indignés de l'administration américaine, ce n'est pas une affaire d'État, mais l'affaire de tous les États. La faiblesse, voire l'absence, des réactions diplomatiques montre assez que Prism et sa galaxie de programmes de surveillance, si elles se sont construites sous l'égide de la NSA, constituent aujourd'hui en réalité une Bourse mondiale d'échanges de données personnelles à laquelle tous les alliés des États-Unis participent de très près ou d'à peine plus loin. Répétons-le, Prism et consorts ne sont pas le fait d'un État mais des États. Demain la NSA chinoise aura certainement remplacé la NSA américaine, mais si nous, citoyens, n'y mettons pas un frein, demeurera cette compulsion démente et obscène de mettre un œil derrière chaque trou de serrure numérique. En France, le vote de l'article 13 de la loi de programmation militaire, passant outre aux avis défavorables de la Cnil et du Conseil national du numérique, vient récemment d'illustrer cette tendance. Ainsi, ce n'est pas tant à un débat sur les équilibres géostratégiques que nous invite l'affaire Snowden, qu'à une réflexion sur notre rapport d'utilisateur citoyen à la technologie, et à l'informatique en particulier.
[...]
Ce choix d'une informatique libre et loyale, il nous appartient également d'y sensibiliser nos élus afin qu'ils soutiennent, par exemple, la démarche de la gendarmerie, qui a basculé l'ensemble de son parc informatique vers le logiciel libre dès 2002, plutôt que celle de l'armée de terre, qui vient de reconduire un contrat léonin avec Microsoft dans des conditions pour le moins opaques.
Richard Matthew Stallman, à l'origine du mouvement du logiciel libre en 1983, a déclaré : « On me demande souvent de décrire les “avantages” du logiciel libre. Mais le mot “avantage” est trop faible quand il s'agit de liberté. » Il nous semble qu'il s'agit du principal enseignement que nous devrions retirer du geste héroïque d'Edward Snowden. "
"Quelle mouche a donc piqué Rachida Dati qui a publié dans les Échos du 16 octobre un grand article au soutien de l'appel lancé par les gaziers européens à la tête desquels se trouve GDF Suez? Critiquant la politique énergétique européenne, sur laquelle personne ne l'a jamais entendue en plénière, même si elle siège comme suppléante à la commission industrie, recherche et énergie du Parlement européen, elle se fait le porte-parole des énergéticiens pour attaquer sévèrement les énergies renouvelables, soutenir le gaz de schiste et plus encore elle va reprendre quasiment mot pour mot les déclarations de Gérard Mestrallet à Bruxelles."
"Dans le cyberespace se livre un combat silencieux, mais stratégique : sur quel logiciel nos salariés, nos enfants, vont-ils se former, sur quels réseaux, quels data-centers, nos entreprises vont-elles gérer leurs affaires, nos industries culturelles se développer, nos armées et notre diplomatie s’affirmer dans le cyberespace. Quels opérateurs ? Quels Editeurs ? Microsoft ? Androïd ? OSx, ou des logiciels libres ?"
"Le nouveau scandale sanitaire que nous rencontrons avec la viande de cheval et Findus n’est que l’énième, après bien d’autres dont nous n’avons pas su tirer les conséquences. C’est du reste une question majeure et générale qui devient dramatique, comme l’a démontré le très récent rapport de l’Agence européenne de l’environnement. Dans le cas présent, il est clair qu’il s’agit d’une fraude dont il faudra déterminer l’ampleur réelle et les niveaux de responsabilité.
[...]
Nous fûmes minoritaires à souhaiter un autre système d’étiquetage que celui que l’industrie a voulu et su imposer. Le match consommateurs/industriels est bel et bien déséquilibré, y compris au sein du Parlement, où je me demande parfois par qui et pour qui certains de mes collègues ont été élus."
"Alors que la ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin organise mardi une énième table ronde sur la neutralité du net, le député PS de la Nièvre Christian Paul, président du groupe d'étude sur l'internet à l'Assemblée Nationale, publie sur Numerama cette tribune par laquelle il appelle le Gouvernement à légiférer pour "réaffirmer le principe de la neutralité du net" :"