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La messagerie chiffrée, filiale de Facebook, déploie une mise à jour de ses conditions d’utilisation, qui concerne les utilisateurs du monde entier.
WhatsApp, Signal : l'Europe songe à s'attaquer à la confidentialité des communications - Cyberguerre
Le Conseil de l'Union Européenne envisage de remettre sur la table la question de l'accès aux communications chiffrées. Déjà discutée entre 2015 et 2017, elle impliquerait d'introduire une porte dérobée (backdoor) dans un système qui garantit aujourd'hui la confidentialité des échanges.
Dans une interview à « Forbes », Brian Acton donne des explications sur les motifs de son départ précoce de Facebook, qui avait racheté sa messagerie pour 19 milliards de dollars en 2014.
Google, Bing et d'autres moteurs de recherche indexent des liens d'invitation publique de la messagerie chiffrée WhatsApp, qui permettent à n'importe qui de rejoindre de nombreuses conversations et d'avoir ainsi accès à des milliers de numéros de téléphone. Numerama a pu retrouver l'identité de plusieurs personnalités publiques.
Un journaliste allemand a tweeté vendredi sa découverte : en récupérant une adresse de type « chat.whatsapp.com », il est possible de trouver des groupes privés de conversation et de s’y faire inviter.
WhatsApp dépose plainte contre la société NSO Group pour avoir permis à 20 pays de pirater les comptes de ses utilisateurs
Lors d’une journée à Washington, le patron de Facebook a rencontré Donald Trump et a rejeté l’idée de scinder son entreprise pour répondre aux préoccupations concernant le poids du géant californien.
Le journal brésilien Folha de São Paulo a révélé que des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro ont mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages défavorables à son adversaire (Fernando Haddad, du Parti des travailleurs) sur WhatsApp. Problématique, quand on sait que l'application dispose de 120 millions d'utilisateurs dans le pays qui compte 210 millions d'habitants. Une enquête a été ouverte, et l’application a annoncé une série de mesures. Trop tard, sans doute : Jair Bolsonaro a été élu ce dimanche avec 55,13 % des voix.
Aux États-Unis et au Brésil, deux campagnes électorales, des colis piégés artisanaux et une tuerie antisémite ont tragiquement remis sur le devant de la scène la question de la régulation de ce qui s’écrit sur Internet. Alors que la France a toujours en préparation une loi « contre la manipulation de l’information », Mediapart a interrogé Luiz Fernando Marrey Moncau, coordinateur d’un atlas mondial de la législation sur les contenus.
Le scrutin présidentiel brésilien est un exemple inédit de propagation de « fake news » et de propagande politique sur l’application de messagerie appartenant à Facebook.
Au Brésil, à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro dispose toujours dans les sondages d’une confortable avance (57 %), face à son adversaire de gauche Fernando Haddad (43 %). Mais la campagne électorale devient de plus en plus agressive et invasive : Jair Bolsonaro aurait bénéficié du soutien d'entreprises privées qui auraient financé l'envoi de centaines de milliers de messages de propagande, via la messagerie WhatsApp.
Ethical, easy-to-use and privacy-conscious alternatives
Avant-hier, la CNIL a annoncé mettre en demeure WhatsApp de corriger son système de transfert de données personnelles à Facebook. L'entreprise a un mois pour ce faire, sous peine d'être sanctionnée (le montant maximal de l'amende est de 3 millions d'euros). La CNIL considère ce transfert illicite car se fondant sur le consentement forcé des utilisateurs, ceux-ci ne pouvant s'y opposer qu'en renonçant à utiliser le service. La Quadrature du Net se réjouit de l'analyse faite par la CNIL, car c'est exactement celle qu'elle défend depuis des années. Les conséquences en seront particulièrement importantes.
L'autorité de la concurrence allemande, qui enquête depuis 20 mois sur les pratiques de Facebook en matière de données personnelles, accuse Facebook d'abuser de sa position dominante. En cause notamment : le transfert de données tirées de WhatsApp et d'Instagram.
Hier, en fin de journée, la CNIL a mis en demeure la société WhatsApp de procéder à une mise en conformité s’agissant de la transmission des données personnelles de ses utilisateurs dans les bras de Facebook. Un bras de fer qui en dit long sur le niveau de considération de ces géants des services en ligne pour les lois nationales.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a adressé une mise en demeure à la messagerie sécurisée WhatsApp. En cause : son transfert illégal de données vers sa maison-mère, Facebook.
Selon la chaîne anglaise Sky News, Downing Street et les services britanniques ont multiplié les demandes auprès de WhatsApp pour obtenir une « backdoor » dans le logiciel de messagerie. L'entreprise a refusé.
"WhatsApp a annoncé, jeudi 25 août, qu’il allait partager certaines informations de ses utilisateurs avec Facebook, qui possède la célèbre application de messagerie.
Le G29, le groupement des autorités de protection des données personnelles de l’Union européenne a réagi à cette annonce lundi 29 août. « Les changements des politiques de vie privée sont suivis avec beaucoup de vigilance par le G29 et chacune des autorités européennes. L’enjeu est celui de la maîtrise par l’individu sur ses données quand elles sont combinées par les grands acteurs d’Internet », a fait savoir la Commission nationale de l’informatique et des libertés, qui assure la présidence du G29."
"L’actuel combat du FBI contre Apple n’est pas le seul concernant le chiffrement. Selon le New York Times, l’agence fédérale est ennuyée par le chiffrement présent dans WhatsApp et pourrait chercher, là encore, à contourner ces difficultés."
"L’application de messagerie WhatsApp a récemment rejoint un club envié en franchissant le milliard d’utilisateurs actifs par mois, a annoncé lundi 1er février son créateur, Jan Koum, en fin de soirée. Il a exprimé sa « fierté » devant le travail accompli « en seulement sept ans »."