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Au mois de juillet, les six jets privés de grands groupes français (Bouygues, Bolloré, Artémis, Decaux et Arnault) auraient effectué cinquante-trois vols et émis 520 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions d’un Français moyen pendant cinquante-deux années. Ce bilan alarmant est issu du compte Twitter @i_fly_Bernard, qui suit les voyages des jets privés détenus par plusieurs industriels.
Parce que 280 caractères ne sont pas toujours suffisants, je m’en remets à mon blog pour continuer la conversation amorcée sur Twitter, lorsque j’ai exprimé le point de vue selon lequel « les milliardaires » ont raison de se plaindre de l’atteinte à leur vie privée quand des comptes Twitter traquent le moindre de leurs déplacements avec leur jet privé. J’ai dis que selon moi, si le but de ces comptes est de dénoncer l’utilisation excessive des jets privés, ce but peut être atteint en diffusant l’information du nombre de kilomètres qu’ils font, sans avoir à dire où ils sont.
L'influenceuse Kylie Jenner a fait polémique avec un vol très court dernièrement. Elon Musk a proposé 5.000 dollars à l'internaute qui a trouvé son jet privé et piste tous ses trajets. Pas de quoi démotiver les traqueurs, qui travaillent en source ouverte et dont l'audience est exponentielle.
Stars, politiques, milliardaires, chefs d'entreprises... De plus en plus de personnalités voient leurs trajets en avion épinglés sur les réseaux sociaux grâce à des comptes spécialisés. Et se retrouvent sur le feu des critiques pour leur empreinte carbone.
Le collège d’experts indépendants estime que la plupart des projets d’aménagement et programmes publics examinés en 2021 ne prennent pas en compte l’impact sur le climat ou la biodiversité.
Depuis plus d’un mois maintenant, l’Inde et le Pakistan subissent des vagues de chaleur à répétition. L’Inde a enregistré la pire canicule au mois de mars depuis 122 ans, le Pakistan a atteint 51°C le 14 mai, soit la température la plus élevée enregistrée pour l’année 2022.
L’organisation patronale a présenté le 16 mai les résultats d’une étude sur la transition écologique. Misant tout sur la technologie, elle prône la croissance « sobre ». Et assure que le capitalisme « a toujours trouvé des solutions ».
Aujourd’hui, j’ai donné une conférence sur le climat dans mon ancienne école secondaire à Genève — et j’ai reçu en retour une leçon magistrale sur nos échecs. Ceci est le récit d’une journée qui m’a bouleversée.
Les canicules en Asie risquent de tuer des millions de personnes, alors que le seuil maximal de chaleur humide que l'homme peut supporter est largement dépassé.
Ils nous bassinent ! Les quelque 400 projets d’infrastructures soutenus partout en France par l’Etat et les collectivités locales compromettent les objectifs de neutralité carbone et d’artificialisation des sols, révèle une étude conjointe de Terres de luttes et du cabinet de conseil BL évolution, publiée ce mercredi.
Huit jeunes ingénieur.es d’AgroParisTech ont appelé leurs camarades de promotion à déserter de leurs « jobs destructeurs » et à ouvrir « d’autre voies », lors de leur cérémonie de remise de diplôme, le 30 avril. Nous publions leur déclaration.
L’étude démontre qu’il sera impossible de continuer à construire comme avant, et que ce qu’on surnomme les « grands projets (inutiles et) imposés » risquent d’enterrer, par leur accumulation, tout espoir de transition environnementale réelle.
Il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne dépasse temporairement 1,5 °C [1] au cours des cinq prochaines années. Telle est la conclusion du nouveau bulletin sur le climat publié le 9 mai par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le temps sec et chaud de la fin d’avril et du début de mai pourrait également, s’il perdure, affecter les cultures de printemps, comme le tournesol, la betterave et le maïs, ainsi que les fourrages.
Route, ligne à grande vitesse... Les grands projets d’aménagement devront mieux prendre en compte la protection de l’eau. La Cour de justice de l’Union européenne a en effet recadré la France, dans un arrêt rendu le 5 mai.
La secheresse touche déjà 15 départements français, dont dix ont dépassé le seuil d'alerte. L'hydrologue Emma Haziza estime que "la solution passe d'abord par les sols et l'aménagement de nos territoires".
Sur franceinfo, Emma Haziza alerte sur le dérèglement climatique qui pourrait bouleverser nos habitudes alimentaires et énergétiques, alors que plusieurs régions françaises souffrent déjà de sécheresse.
À regarder absolument !!
Nous faisons aujourd’hui face à l’un des plus grands défis que l’humanité n’a jamais affronté : l’urgence écologique. Et alors que nous devons mettre toute notre énergie pour éviter l’ingérable et gérer l’inévitable, on en parle si peu et si mal !
Si, le soir du second tour, le président de la République a promis de faire de la France « une grande nation écologique », les mesures à contresens de l’urgence climatique n’ont cessé depuis de s’enchaîner. Passage en revue de cette casse anti-écologique à la veille de l’investiture du chef de l’État.
Pour 2021 et 2022, l'éolien ou le solaire notamment, pourraient permettre d'économiser plus de 14 milliards d'euros aux finances nationales.
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Les renouvelables "ne coûtent pas, elles rapportent," dit Michel Gioria, délégué général de France Energie éolienne (FEE), qui fustige les positions "à l'emporte-pièce" de certains politiques accusant l'éolien d'être "cher et inutile". Ces 14 milliards incluent 3,3 milliards que les producteurs de solaire et d'éolien restitueront à l'État pour trop-perçu pour 2021, et les 5,1 milliards prévus pour 2022 que l'État n'aura pas besoin de débourser. S'y ajoutent 6 milliards nets que verseront les exploitants d'énergies renouvelables électriques, dont 3,7 fournis par l'éolien seul. Pourquoi? En France, les énergies renouvelables (ENR) sont soutenues par un système de complément de rémunération entre le prix de marché et un prix "cible" fixé lors de l'attribution de chaque projet.