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"C’est l’industrie nucléaire que Vienne a décidé de viser. Le gouvernement autrichien a annoncé avoir porté plainte, lundi 6 juillet, devant la justice européenne contre le subventionnement par Londres du projet de construction d’une centrale nucléaire de type EPR à Hinkley Point, au Royaume-Uni."
"Un rapport confidentiel de l’IRSN révèle de graves dysfonctionnements de pièces importantes de l’EPR de Flamanville (Manche). Ce document, que Mediapart publie intégralement, pointe « de multiples modes de défaillances aux conséquences graves » sur les soupapes de sûreté. Ces nouvelles anomalies viennent s’ajouter aux défauts de fabrication de la cuve du réacteur."
"La coïncidence des faits est troublante : alors que Areva reconnaît de nouvelles difficultés pour l’EPR construit à Flamanville (Manche) - et sur la fiabilité du cœur du réacteur lui-même cette fois -, la Chine annonce le début de la construction, jeudi 7 mai, de sa première centrale de troisième génération, de conception « entièrement chinoise », à Fuqing, un site du sud-est du pays où fonctionnent déjà quatre réacteurs."
"Le décret d’autorisation de l’EPR expire en avril 2017. Si le réacteur ne peut être mis en service à cette date, le gouvernement pourra annuler son cadre réglementaire. Mais l’État s’est privé du pouvoir qui lui avait permis de fermer le surgénérateur Superphénix en 1997. "
"Sept mois avant la conférence sur le climat, la COP 21, l’écologie est toujours la dernière roue du carrosse gouvernemental. Des signaux qui ne manquent pas d’inquiéter s’accumulent, montrant que, contrairement à ce que veulent faire croire le président et Ségolène Royal, sa chargée de communication sur l’écologie, nous sommes loin du cercle vertueux qui nous mènerait subitement à une sorte de social-écologie apaisée.
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Pire, le nouveau dogme de la lutte contre l’écologie « punitive » de la ministre de l’Ecologie décomplexe les pollueurs, les promoteurs, les bétonneurs, les dirigeants de l’agro-business. Laisser croire que le principe pollueur-payeur est punitif, que toute fiscalité écologique est une calamité pour l’économie, est un non-sens. Rien n’a bougé dans le logiciel des socialistes. Ils n’ont toujours pas compris que le temps de la croissance infinie et de la prédation contre la nature était révolu. Le tintamarre autour de la conférence sur le climat ne peut masquer l’essentiel. Le lendemain de son échec programmé, les écologistes auront la gueule de bois. Une fois de plus, c’est l’environnement qui aura trinqué."
"Il devait être le joyau de la filière nucléaire française: l’EPR de Flamanville n’a jamais été si proche du crash, après l’alerte récente de l’autorité de sûreté sur les défauts de sa cuve. Une alerte grave qui vient se rajouter aux six années de retard et au triplement du coût. Depuis dix ans, industriels et État ont fait de ce réacteur un enjeu irrationnel de grandeur nationale. Chronique d’un aveuglement."
"Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé, mardi 21 avril, avoir commandé une « revue externe » des processus de fabrication de son site du Creusot (Saône-et-Loire). C'est en effet le site où a été produite la cuve du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville (Manche), dans la composition de laquelle une anomalie avait été détectée, selon une annonce de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au début d'avril. "
"La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, l'a assuré dimanche 19 avril : le réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville « n'est pas condamné » malgré la sérieuse anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur. Le chantier, à nouveau à l'arrêt, accumule les retards depuis 2007. L'EPR de Flamanville, dans la Manche, est un des quatre réacteurs nucléaires nouvelle génération actuellement en construction dans le monde. Initialement prévu pour 2012, on sait désormais qu'il ne devrait pas entrer en service avant 2018. Le coût du chantier, lui, devrait dépasser les 9 milliards d'euros, bien loin des 3,3 milliards du devis initial. Comment en est-on arrivé là ?"
"Le rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur « l'état de la sûreté et de la radioprotection en France » est, traditionnellement, l'occasion de décerner bons et mauvais points aux exploitants. Le bilan de l'exercice 2014, présenté mercredi 15 avril devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), s'en est démarqué, rattrapé par l'actualité. A commencer par les « anomalies de fabrication » de la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche)."
"L'anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération construit par EDF et Areva à Flamanville, ne sonnera pas le glas de l'EPR (réacteur pressurisé européen), a affirmé dimanche 19 avril Ségolène Royal. Interrogée sur France 5, la ministre de l'écologie s'est contenté d'évoquer des « ajustements de travaux » et une ouverture « sans doute repoussée d'une année » selon EDF. Le réacteur « n'est pas condamné », a-t-elle ajouté."
"Le réacteur EPR de Flamanville (Manche), en chantier depuis 2007, vient de connaître un nouveau déboire. Et c’est le cœur même du projet qui est aujourd’hui touché : la cuve où se produit la fission des atomes et qui constitue aussi la seconde barrière de confinement de la radioactivité, après la double enceinte de béton du bâtiment du réacteur. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a en effet annoncé, mardi 7 avril, qu’Areva l’avait prévenue d’une « anomalie de la composition de l’acier » dans le couvercle et le fond de la cuve du réacteur."
"L’avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) continue de susciter l’interrogation. La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a précisé, lundi 9 mars sur BFM-TV, que la fermeture de la plus ancienne centrale française se fera lorsque l’EPR de Flamanville (Manche) sera ouvert. Un chantier qui ne cesse d’accuser des retards, son ouverture ayant été repoussée par EDF à 2017."
"Il ne revient pas à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de se prononcer sur la politique énergétique de la France. Son président, Pierre-Franck Chevet, qui présentait ses vœux à la presse, mardi 20 janvier à son siège de Montrouge (Hauts-de-Seine), n'a donc pas commenté les récentes déclarations de la ministre de l'écologie, Ségolène Royal. Dans un entretien donné à l'Usine nouvelle, elle affirmait : « Il faut maintenant programmer les investissements de sécurité des réacteurs existants. Mais il faut aussi programmer la construction d'une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées. »"
"EDF a annoncé mardi 18 novembre que la date de mise en service du réacteur nucléaire de Flamanville serait repoussée d'un an à 2017."
"Le ciel s’assombrit toujours davantage au-dessus de l’EPR de Flamanville (Manche). Après l’annonce par EDF, mardi 18 novembre, d’un nouveau retard pour le réacteur nucléaire de troisième génération, son démarrage est désormais prévu en 2017, cinq ans après le début des travaux. Et la facture déjà salée devrait déraper un peu plus. « Les travaux de ré-estimation sont en cours. Les chiffrages seront communiqués dans les prochains mois », a indiqué mercredi 19 novembre EDF."
"Les imprévus s'accumulent sur le chantier du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville (Manche). Mardi 18 novembre, le groupe EDF a confirmé un retard du démarrage du réacteur, annonçant que le « démarrage de l'installation est désormais prévu en 2017 »."
"A quelques mois de la fin de son « quinquennat », le PDG d'EDF, Henri Proglio, a livré jeudi 13 février ses prévisions sur l'avenir énergétique français. Alors que François Hollande promet de réduire de 75 % à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique française à l'horizon 2025, M. Proglio a estimé « inévitable » la construction de nouvelles centrales nucléaires en France."
" La Commission européenne, qui enquête sur le projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni, estime que l'accord conclu entre EDF et le gouvernement britannique pourrait fausser le marché et coûter jusqu'à 17,6 milliards de livres (21,2 milliards d'euros) aux contribuablex britanniques. Le Royaume-Uni a en effet offert 16 milliards de livres de garantie de crédit pour la construction du réacteur et une garantie de prix de l'éléctricité vendue par EDF à hauteur de 92,5 livres/MWh pour 35 ans - c'est-à-dire le double du prix actuel actuel du marché - auquel s'ajoutera une indexation sur l'inflation (voir notre article). "
" L'accord entre EDF et le gouvernement britannique prévoit un prix garanti de l'électricité nucléaire de 10,5 cts le kWh jusqu'en 2058, deux fois le prix du marché actuel, prix indexé sur l'inflation. "
"Le gouvernement britannique et EDF ont officialisé lundi 21 octobre un accord portant sur la construction par le géant français de l'électricité de deux réacteurs nucléaires de type EPR au Royaume-Uni, un investissement chiffré à 16 milliards de livres (18,9 milliards d'euros)."