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A la question "pourquoi fermer Fessenheim" le gouvernement répond d'abord : "C’est la plus ancienne centrale française".
Donc l'âge signifierait danger ? Mais l'ASN, qui a précisément le mandat de dire si une centrale est bonne pour le service, n'avait rien contre l'âge de Fessenheim. Incidemment les modèles équivalents aux USA sont partis pour fonctionner 60 ans.
"Promesse du candidat Hollande, répétée après son élection, la fermeture de la plus vieille centrale nucléaire de France n’est pas encore acquise, malgré un accord passé entre l’État et EDF le 24 août. Ce mercredi 14 septembre, le projet est présenté aux représentants du personnel de l’électricien."
"EDF et l’Etat sont parvenus à un accord sur une indemnisation de 400 millions d’euros pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, une part fixe à laquelle pourra s’ajouter une part variable, a fait savoir mercredi 24 août une source proche du dossier."
"Un incident survenu en 2014 dans la centrale nucléaire de Fessenheim aurait-il été minimisé ? Deux médias allemands affirment, vendredi 4 mars, qu’il était plus important qu’annoncé.
L’incident, qui s’est produit le 9 avril 2014 dans la doyenne des centrales françaises, a conduit à « une suite d’échecs techniques et de chaos » durant lesquels le réacteur 1 « n’était momentanément plus contrôlable », indiquent sur leurs sites Internet le journal Süddeutsche Zeitung et la chaîne locale WDR."
"Les deux réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales nucléaires françaises, ne fermeront pas avant la fin de 2018, au moment où EDF mettra en service son réacteur de troisième génération de Flamanville (Manche). Promise dans un premier temps par François Hollande pour la fin de 2016, puis « à l’horizon de la fin du quinquennat » (soit au printemps 2017), cette fermeture sera retardée d’au moins un an et demi, a confirmé, mardi 8 septembre, Ségolène Royal, la ministre de l’écologie et de l’énergie."
"Les associations écologistes qui luttent pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim accentuent leur pression. Elles ont annoncé lundi 20 avril leur intention de porter plainte contre EDF. Elles reprochent notamment à l'entreprise d'avoir « largement minimisé » la fuite d'eau du 28 février à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et d'avoir « menti » à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). EDF avait mis trois jours avant d'aviser, le 3 mars, l'ASN de cet événement."
"La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte a été votée en première lecture par le Sénat ce mercredi 3 mars. Mais quel sera le futur mix énergétique de la France? "
"Quelques avancées sur la rénovation des bâtiments, les transports propres ou la biomasse. Mais, surtout, un important recul sur les grands objectifs énergétiques, et en particulier sur le nucléaire. Le Sénat a adopté, mardi 3 mars, un projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte vidé de sa substance par rapport à la version votée en première lecture par les députés le 14 octobre."
" Les sénateurs UMP-UDI ont adopté mardi 3 mars une loi sur la transition énergétique profondément modifiée. L’avenir du nucléaire a une nouvelle fois pesé sur les débats. "
"« Défaut d’étanchéité » sur une tuyauterie. C’est le motif pour lequel EDF a mis à l’arrêt du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim (Alsace), le 28 février dernier vers 17h30. Le dysfonctionnement, tel qu’il est présenté, semble sans gravité. Un simple problème de plomberie... En réalité il s’agit d’une fuite de plus de 100 m3 d’eau suite à la fissuration d’une tuyauterie, révèle le rapport de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN). Soit l’équivalent d’un semi-remorque d’eau, déversé dans la salle des machines. Éclaboussant des boîtiers électriques, la fuite a provoqué un défaut d’isolement sur un tableau électrique, qui est en lien avec l’alimentation de circuits de commande de disjoncteurs, électrovannes, « parmi lesquels figurent les éléments importants pour la protection » du réacteur nucléaire, décrit l’ASN. Un « défaut d’étanchéité » qui n’est donc pas si bénin que cela dans la plus vieille centrale nucléaire de France."
"L’avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) continue de susciter l’interrogation. La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a précisé, lundi 9 mars sur BFM-TV, que la fermeture de la plus ancienne centrale française se fera lorsque l’EPR de Flamanville (Manche) sera ouvert. Un chantier qui ne cesse d’accuser des retards, son ouverture ayant été repoussée par EDF à 2017."
"La plus vieille centrale de France, à Fessenheim en Alsace, est à nouveau à l’arrêt. Le réacteur n°1 a été stoppé suite à une anomalie dans la tuyauterie du système de refroidissement. Le réacteur n°2 a lui été arrêté pour une période de maintenance. Mais une anomalie a également été constatée sur une vanne de son circuit de secours. L’incident a été classé 1 sur l’échelle internationale des évènements nucléaires qui compte 7 niveaux de gravité (le niveau 7 étant un accident majeur, de type Tchernobyl ou Fukushima). Âgée de 38 ans, la centrale a été autorisée par l’Autorité de sûreté du nucléaire à fonctionner jusqu’à ses 45 ans, à condition qu’EDF réalise une série de remise aux normes. L’entreprise doit investir plus de 50 milliards d’euros d’ici 2025 pour moderniser ses centrales vieillissantes. François Hollande s’était pourtant engagé à fermer Fessenheim en 2016, avant ses 40 ans."
"Coup sur coup, les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ont été mis à l'arrêt. Pour des raisons bien différentes. Le réacteur 2 a été stoppé dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 février, indique EDF, dans le cadre d'un arrêt programmé destiné au remplacement d'un tiers du combustible nucléaire, ainsi qu'à la réalisation « de nombreuses activités de contrôle et de maintenance dans les parties nucléaires et non nucléaires des installations ». Cette intervention est prévue sur « plusieurs semaines », la durée moyenne d'un arrêt pour rechargement et maintenance étant de l'ordre d'un mois."
"Il n'est pas certain que les pouvoirs publics choisissent de fermer Fessenheim plutôt qu'une autre centrale nucléaire, a déclaré, mardi 14 octobre sur RTL, la ministre de l'énergie, Ségolène Royal."
"L’État renonce à s’accorder le droit de fermer des réacteurs nucléaires pour mettre en œuvre sa politique énergétique. Et la promesse de fermeture de la centrale de Fessenheim avant 2017 semble abandonnée. Pour quelles raisons la loi sur la transition énergétique est-elle en recul ? « Parce que nous ne sommes pas en Corée du Nord. »"
"Expulsés du territoire pour trouble à l’ordre public : c’est le sort réservé aux 47 militants européens de Greenpeace, qui ont pénétré, mardi 18 mars, sur le site de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace. Six ressortissants australiens, israéliens et turcs ont, en plus de leur expulsion, été interdits de séjour en France pendant une durée de deux ans. Trouble grave et réel à l’ordre public, justifie l’administration, qui a délivré ces arrêtés portant obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une décision rarissime selon Alexandre Faro, avocat de l’ONG : « Il faut que la personne représente une menace extrême, comme un terroriste », explique-t-il au journal Le Monde. Une mesure appliquée en 1998, lors de la Coupe du monde de football, où des hooligans anglais avaient été interdits de séjour sur le territoire français."
"Après l'incursion de militants de Greenpeace à l'intérieur de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), mardi 18 mars, le ministre de l'écologie, Philippe Martin, a annoncé plusieurs mesures de « renforcement de la protection des sites »."
"Même si l'Etat parvient à prolonger la vie des centrales nucléaires françaises, la doyenne d'entre elles, Fessenheim, doit fermer. François Hollande l'a promis. Pourtant, même si cette fermeture a souvent été annoncée, son arrêt définitif avant la fin du quinquennat semble aujourd'hui très peu probable. Dans un des pays les plus nucléarisés au monde, fermer une première centrale sur dix-neuf se révèle compliqué. Retour sur les prises de position du gouvernement depuis un an et demi."
"Avant l’augmentation de 5% du prix de l’électricité, ce 1er août 2013, le patron d’EDF, Henri Proglio, a accordé une interview au journal Le Monde. Pas innocent en plein débat sur la transition énergétique de la France. Son objectif apparaît clairement en filigrane: démontrer qu’il ne faut pas fermer de centrales nucléaire en France et, même, se préparer à la nécessité d’en construire de nouvelles."
"L'arrêt automatique d'un réacteur est un incident "sans conséquence pour l'environnement ou la sécurité" selon EDF."