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Une partie de la droite et de l’extrême droite emboîte le pas aux syndicats de police, qui ont manifesté mardi dans plusieurs villes, pour dénoncer un verdict trop clément et réclamer une forme de condamnation automatique.
Alors que le verdict prononcé en appel par la cour d’assises de Paris, le 18 avril, a suscité des réactions outragées, Mediapart révèle qu’en garde à vue, les policiers ont tronqué des pans entiers des propos de prévenus et ont fait pression pour que soient mis en cause des jeunes du quartier.
Les députés et les sénateurs n’ont malheureusement pas saisi les occasions d’arrêter “une machine infernale lancée par la PPL sécurité globale”. RSF demande au premier ministre de tenir sa promesse et de saisir le Conseil constitutionnel.
Grâce à cette nouvelle loi, les policiers municipaux vont notamment avoir de nouveaux pouvoirs. Une phase de test va avoir lieu dans des villes volontaires.
"La loi est arrivée au bout de son processus parlementaire, mais ce n'est pas pour autant une défaite", estime le SNJ-CGT après l'adoption du texte sur la "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion "malveillante" d'images des forces de l'ordre. Avec d'autres organisations, le syndicat de journalistes va saisir le Conseil constitutionnel.
La loi "Sécurité globale" a été définitivement adoptée jeudi par le Parlement, via un ultime vote des députés (75 voix pour et 33 contre).
Près de 400.000 fois par an, la police utilise la reconnaissance faciale via un fichier qui recense 19 millions de personnes. Le système est à la frontière de la légalité et provoque son lot d’inquiétudes. StreetPress fait le point.
La France est engagée dans une voie "extrêmement nocive" pour les droits humains selon la nouvelle secrétaire générale d'Amnesty International, la Française Agnès Callamard.
"Il y a un problème de fond dans la doctrine et les pratiques concernant le maintien de l'ordre", martèle l'ONG qui appelle à arrêter "le déni".
Une fonctionnaire du commissariat de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a été condamnée lundi à 2 ans de prison avec sursis. Elle avait notamment écrit dans une retranscription d’audition que le suspect reconnaissait un viol, alors qu’il clamait l’inverse.
Hier, le Sénat a voté à son tour la proposition de loi sur la « Sécurité globale », cinq mois après le vote en première lecture à l’Assemblée nationale. S’agissant d’une procédure accélérée, la prochaine étape sera directement en commission mixte paritaire, peut-être dès le début du mois d’avril. Au vu de la version du texte votée par le Sénat, il n’y a malheureusement rien à attendre de cette commission. Nos espoirs reposent maintenant sur le Conseil constitutionnel, qui devra censurer largement les dispositions de ce texte ultra-sécuritaire.
En ce jour de confinement 3, au Sénat, il se trouvait des représentants du peuple pour démolir nos/leurs libertés. Le spectacle était terrible. C’était affligeant. Drones pour tous, et pour tout ; reconnaissance faciale qu’on s’interdit d’interdire ; privatisation de la sécurité. Et article 24 adopté.
Ce 18 mars, comment en vouloir à la population, suspendue aux annonces de Jean Castex ? Hasard du calendrier, ou pas, et qu’importe, pendant ce temps, au Sénat, il se trouvait des représentants du peuple pour démolir nos/leurs libertés. Et quasiment pas de médias-qui-comptent pour s'en faire l'écho.
« Le traitement des images par des logiciels de reconnaissance faciale est interdit ». Tel était l’objet de l’amendement n°134 qui avait été déposé par des sénateurs dans le cadre de l’examen de la proposition de loi relative à la sécurité globale. Mais, discutée le 18 mars en séance, la proposition a toutefois été largement rejetée, par 248 contre et seulement 98 pour.
Un homme a failli être jugé sur la base d’un faux procès-verbal. Deux fonctionnaires de Vanves, dans les Hauts-de-Seine, ont été mis en examen.
Depuis plusieurs années, les hélicoptères de la gendarmerie sont régulièrement déployés pour des missions de surveillance de l’espace public, et ce en toute illégalité. Dotés d’un matériel d’abord développé dans un contexte militaire, la police se vante de leur capacité d’espionnage bien supérieure à celles des drones : caméras thermiques avec zoom ultra-puissant, suivi automatisé des suspects, transmission en temps-réel des images à des postes de commandement…
Selon les informations de franceinfo, la commissaire divisionnaire Marie-Élisabeth Ciattoni, devait, jusqu’au dernier moment, hériter de ce poste prestigieux. L'entourage de Gérald Darmanin est intervenu pour qu'un membre de son cabinet, moins expérimenté, soit nommé.
Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Notre enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin, notamment au regard du bilan judiciaire.
Maîtrise du français, comportement, condition physique… L’Ile-de-France est la région accueillant le plus de recrues et qui sont, souvent, les moins bien classées dans les concours de police. Des formateurs tirent la sonnette d’alarme.
Le passage en force du ministère de l’intérieur à l’occasion de la publication des décrets sur les fichiers Pasp et Gipasp, étendant le fichage policier aux « opinions politiques », met en lumière la faiblesse des pouvoirs de la Cnil.
Plusieurs directeurs et directrices de l'information, rédacteurs et rédactrices en chefs, présentateurs et présentatrices des magazines d'information télévisés français, dont ceux de franceinfo, demandent aux institutions de renoncer à des conventions qui portent atteinte au droit de la presse.