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La reconnaissance faciale est-elle une innovation extraordinaire, qui va simplifier la vie des consommateurs et des usagers de l'administration, ou au contraire est-elle une redoutable technique liberticide de surveillance de masse ? A moins qu'elle ne so(...)
Aux États-Unis, les initiatives d’interdiction de l’utilisation de la reconnaissance faciale par la police de quelques villes américaines ou le projet de loi de l’État de Californie d’interdire l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les caméras de corps des policiers demeurent très limitées et toujours très circonscrites. Les appels à moratoire qu’ils émanent de chercheurs comme d’associations de défense des libertés publiques, d’actions de groupes… demeurent pour l’instant éparpillés, peu relayés et assez marginaux.
Le contrôleur européen de la protection des données (CEPD) évoque « une solution en quête d'un problème », voire « une solution à un problème qui n'existe pas ». L'agence des droits fondamentaux (FRA) de l'Union européenne, de son côté, voudrait l'interdire lors des manifestations, de sorte d'éviter tout « effet paralysant » (« chilling effect » en anglais) .
Facebook is misusing the camera on the iPhone, with the app turning it on while users view their feed for reasons unknown.
Facebook teste une nouvelle méthode pour vérification de profil. Bientôt, un selfie de votre visage en live sera exigé pour vérifier que vous êtes bien la personne dernière votre compte. Ce faisant, le réseau social veut en finir avec les faux comptes.
L’association de défense des libertés numériques attaque le décret ALICEM sur l’authentification en ligne. Comme la CNIL, elle s’arme du RGPD pour reprocher au gouvernement de ne pas avoir envisagé d’alternative à ce système reposant sur la reconnaissance faciale.
L’inévitable débat sur la reconnaissance faciale arrive enfin en France, et le gouvernement esquisse sa réponse. Dans un entretien paru dans Le Monde du 15 octobre, le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O, ancien cadre du groupe Safran, a notamment estimé qu’« expérimenter » la reconnaissance faciale était « nécessaire pour que nos industriels progressent ».
Le débat sur la reconnaissance faciale arrive enfin en France et le gouvernement esquisse sa réponse. Notes et rapports officiels se succèdent pour souligner le défi que constitue l’«acceptabilité sociale» de ces technologies qui augurent un changement de paradigme dans l’histoire de la surveillance. Contre cette offensive concertée de l’Etat et des industriels, nous devons dire notre refus.
La CNIL a donc estimé que le dispositif de reconnaissance faciale installé à l’entrée de deux lycées de la région PACA était illicite au regard du RGPD. La situation provoque la fureur des élus locaux.
La Commission de l’informatique et des libertés a estimé illégaux deux projets, l’un de reconnaissance faciale destinée à des lycées et l’autre de micros dans la rue, et appelle de nouveau à un débat public.
Et de deux. Alors que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) vient de réprimander sévèrement la région Sud, estimant que la reconnaissance faciale à l’entrée des lycées est illégale, c’est au tour de Saint-Etienne de subir les remontrances du gendarme de la vie privée. Dans un courrier recommandé adressé le 25 octobre et dont Télérama a obtenu copie, la présidente de l’autorité indépendante, Marie-Laure Denis, adresse un avertissement à la métropole stéphanoise : ses aventures sécuritaires sont “susceptibles de violer les textes relatifs à la protection des données à caractère personnel”.
La Région Sud avait demandé à la Cnil d’analyser son projet d’installation de dispositifs biométriques à l’entrée de deux lycées situés à Nice et à Marseille. « Ce dispositif ne saurait être légalement mis en œuvre », affirme la Commission dans sa réponse, obtenue par Mediapart.
La CNIL vient de rendre un avis déclarant que le système de reconnaissance faciale dans deux lycées de la région Sud « ne saurait être légalement mis en œuvre ». La CNIL ne propose pas de correctif et rejette par principe le dispositif. Cette première victoire contre la reconnaissance faciale en France ne peut que nous rendre optimistes dans la lutte qui nous oppose aux systèmes déjà existants (comme la reconnaissance faciale dans les aéroports via PARAFE) ou futurs (l’application d’identité numérique Alicem).
La mise en place d'Alicem, application permettant d'accéder aux services publics par reconnaissance faciale, relance le débat sur cette technologie. Lycées, banques, bus : celle-là est appelée à prendre une place croissante dans notre vie quotidienne.
Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, souhaite susciter davantage d’expérimentations. Mais plus d’une dizaine de projets de recherche ont déjà été menés ces dix dernières années.
Le gouvernement s’apprête à déployer en France Alicem, un système de reconnaissance faciale pour smartphone qui sert à se connecter aux services publics en ligne, en ayant un haut degré de certitude sur l'identité de la personne. Mais le dispositif est controversé. Numerama fait le point.
La nouvelle application d’identité numérique lancée par le gouvernement et autres actualités scientifiques.
Deux compagnies aériennes, dont Air France, testeront une technologie de reconnaissance faciale au sein de l'aéroport d'Orly, afin de fluidifier l'embarquement dans certains vols. L'expérimentation est vouée à durer un an.
Rappel : La reconnaissance faciale s’apprête à déferler en France. Pour documenter et résister à ces déploiements, rendez-vous sur technopolice.fr et son forum !
Mardi 24 septembre, La Quadrature était conviée à la « vingt-quatrième journée technico-opérationnelle de la sécurité intérieure », qui
Pour la mairie de Nice, le test de la reconnaissance faciale mené en février est très satisfaisant. Mais le gendarme de la vie privée dit manquer de détails pour un véritable diagnostic.