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Aux États-Unis, le débat fait actuellement rage au sujet des technologies de reconnaissance faciale. Ces dernières sont en effet régulièrement accusées en raison des risques de surveillance de masse ou de discrimination raciale qu’elles comportent. En conséquence, des géants de la Tech comme Amazon, Microsoft et IBM ont décidé d’introduire divers moratoires et demandent au Congrès américain de se saisir du sujet.
Detroit police have used highly unreliable facial recognition technology almost exclusively against Black people so far in 2020, according to the Detroit Police Department’s own statistics. The department’s use of the technology gained national attention last week after the American Civil Liberties Union and New York Times brought to light the case of Robert Julian-Borchak Williams, a man who was wrongfully arrested because of the technology.
La RATP a coupé court à une expérimentation de suivi du port du masque, lancée dans le métro parisien de Châtelet-les-Halles. Les voyageurs n'avaient aucune possibilité de signifier leur refus.
À un moment où l’institution policière est remise en question, les multinationales de la sécurité tentent de se racheter une image par des effets d’annonce : elles arrêteraient la reconnaissance faciale car la technologie ne serait pas tout à fait au point et la police l’utiliserait à mauvais escient.
Le tribunal administratif de Marseille a rejeté le recours à la vidéosurveillance à l'entrée de deux lycées de la région PACA. Une victoire pour les organisations opposées à tels dispositifs.
Une épidémie est toujours un phénomène politique. Aussi, que dit le COVID-19 de notre régime de pouvoir ? Y aurait-il un point commun entre les épidémies de peste et la quarantaine technologique de 2020 ?
En septembre dernier, La Quadrature du Net, avec des militants locaux associés à la campagne Technopolice.fr, est allée rencontrer des lycéennes et des lycéens de l’établissement Ampère à Marseille, où doit avoir prochainement lieu une expérimentation de reconnaissance faciale. Retour sur cette action et point d’étape sur notre recours contre ce projet de la région Sud.
Les controverses liées au numérique se multiplient. Cependant, prises unes à unes, elles ne permettent pas de voir un enjeu plus global : le cruel manque de démocratie dans ces décisions.
Appel aux candidat·es aux municipales à s’opposer à la reconnaissance faciale – La Quadrature du Net
En cette Journée de protection des données, l’Observatoire des libertés numériques1 envoie formellement la lettre ouverte demandant l’interdiction de la reconnaissance faciale sécuritaire au gouvernement ainsi qu’aux parlementaires. Cette lettre est désormais signée par 124 organisations.
Nous venons de déposer, avec la Ligue des droits de l’Homme, un recours en référé devant le tribunal administratif de Marseille pour lui demander d’annuler l’installation dans la ville d’un dispositif de vidéosurveillance automatisée (appelé « vidéoprotection intelligente »). Ce dispositif, décidé par la ville de Marseille, prévoit la mise en place de nouvelles technologies de surveillance dans l’espace public qui, pour l’essentiel, relèvent d’une surveillance biométrique généralisée : détection de comportements anormaux, suivi de silhouettes ou d’individus, captations sonores…
L'Union européenne pourrait interdire la reconnaissance dans les espaces publics durant cinq ans. Le projet, révélé par Reuters, serait sur le tremplin à la Commission.
Juste avant Noël, le secrétaire d’Etat en charge du numérique Cédric O, a annoncé que la France allait lancer en 2020 une phase d’expérimentation de la reconnaissance faciale, appliquée à la vidéosurveillance. Une annonce très inquiétante notamment par son flou.
Le secrétaire d'État au Numérique veut tester cette technologie contre laquelle la Quadrature du Net milite depuis longtemps.
Le secrétaire d'Etat Cédric O attend des retours quant à « la performance réelle » de ces technologies d'intelligence artificielle. La Cnil et des députés espéraient que « des lignes rouges » soient tracées avant toute expérimentation de ces dispositifs à risque pour les libertés publiques.
Le secrétaire d’Etat au Numérique prévient toutefois : « une solution d’identité en ligne » avec reconnaissance faciale sera bien mise en place, mais dans une forme qui pourrait légèrement évoluer.
La technologie permettant de reconnaître les individus à partir de leur visage se développe sans contrôle. Nous devons en interdire l’utilisation le temps d’organiser un débat public et une convention citoyenne sur le sens à donner à l’innovation numérique.
Dans la rubrique “Fausses bonnes idées”, Libération publie une tribune signée par des député•es LREM, des représentants de think tank, mais aussi des ONG, des chercheur•es et des journalistes. Le texte propose un moratoire “urgent” sur la reconnaissance faciale et un “débat social lors d’une convention citoyenne”. Non pas une interdiction de cette technologie de surveillance de masse, mais une suspension de son usage “sans le consentement préalable et éclairé” des individus concernés, le temps de mettre en place un énième “Grenelle de l’innovation”.
Vous connaissez sans doute la fonctionnalité « Recherche par image » de Google. Celle-ci permet de trouver des images similaires à celle que vous uploadez. Par exemple, si j’uploade une photo de moi en train de manger une glace, Google va me renvoyer des tas de photos de gens, surement des hommes barbus, qui mangent une glace.
Hier un psychodrame s’est noué entre des élus du Sud de la France – Christian Estrosi, Eric Ciotti et Renaud Muselier – et la CNIL. Le trio reproche à l’autorité d’avoir jugé illicite l’installation d’un portique biométrique à l’entrée de deux lycées. Next INpact diffuse la lettre adressée par la CNIL à la présidence de la région PACA.
Depuis six ans, le gouvernement a adopté plusieurs décrets pour autoriser l’identification automatique et massive des manifestants. Cette autorisation s’est passée de tout débat démocratique. Elle résulte de la combinaison insidieuse de trois dispositifs : le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires), le fichier TES (titres électroniques sécurisés) et la loi renseignement.