427 liens privés
Les députés ont débattu, vendredi 20 novembre, des dispositions les plus polémiques de la proposition de loi relative à la sécurité globale. Gouvernement et majorité ont tenté de faire croire que la loi ne portait pas atteinte aux libertés fondamentales. Mais échoué à convaincre une opposition combative et les observateurs. Récit du débat à l’Assemblée nationale.
De nombreux élus des Républicains et du Rassemblement national ont attaqué le distributeur français d'articles de sport après que ce dernier a annoncé retirer ses publicités de la chaîne.
Plusieurs journaux européens et américains se sont fait l’écho des risques pour la liberté de la presse du projet de loi sécurité globale, et s’inquiètent plus largement du virage droitier et autoritaire pris par le président français.
Le gouvernement veut continuer à vider de sa substance la grande loi sur la liberté de la presse et la liberté d’expression du 29 juillet 1881. Elle est pourtant au fondement de notre démocratie et constitue la traduction législative de la Déclaration des droits de l’homme de 1789.
Remise en cause de décisions du Conseil constitutionnel et de la loi de 1881 sur la presse, glissements institutionnels… Sous pression d’une partie de l’opposition, des membres du gouvernement et de la majorité sont prêts à s’attaquer aux libertés publiques et aux droits individuels.
Après la mort de Samuel Paty, les vannes de la haine idiote et démago ont été grandes ouvertes. J'ai presque eu l'impression qu'on me disait à moi que j'étais coupable.
Abandon de l’État de droit, rétablissement du bagne, restauration de la Cour de sûreté de l’État, retour du service militaire, déchéance de nationalité, retrait de la Convention européenne des Droits de l’Homme, obligation de porter des prénoms “français”… Après l’horrible assassinat de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, les experts de BFMTV et de CNews se livrent à une infâme surenchère liberticide.
De plus en plus de LR veulent durcir la lutte contre les extrémistes en réformant le droit, quitte à déclarer la guerre à la Cour européenne des droits de l’homme.
Le Premier ministre, Jean Castex, appelle à ses côtés, comme «conseiller», l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, homme de droite, ardent défenseur de l'identité nationale.