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Un rapport universitaire pointe une nouvelle année de recul de la démocratie libérale. Si les régimes deviennent globalement plus autoritaires dans le monde, le terreau de mobilisations démocratiques de masse n’a pas disparu.
La loi sécurité globale a été définitivement adoptée hier par l’Assemblée nationale, à 75 voix contre 33, au terme d’un débat soumis aux exigences de la police et dont nous n’attendions plus grand chose (lire notamment notre analyse de l’examen en commission à l’Assemblée ou au Sénat).
Nathalie Sarles ne votera pas en faveur du projet de loi de sécurité globale ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale. La députée du Roannais critique un texte qui va "beaucoup trop loin".
Les députés et les sénateurs n’ont malheureusement pas saisi les occasions d’arrêter “une machine infernale lancée par la PPL sécurité globale”. RSF demande au premier ministre de tenir sa promesse et de saisir le Conseil constitutionnel.
Grâce à cette nouvelle loi, les policiers municipaux vont notamment avoir de nouveaux pouvoirs. Une phase de test va avoir lieu dans des villes volontaires.
"La loi est arrivée au bout de son processus parlementaire, mais ce n'est pas pour autant une défaite", estime le SNJ-CGT après l'adoption du texte sur la "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion "malveillante" d'images des forces de l'ordre. Avec d'autres organisations, le syndicat de journalistes va saisir le Conseil constitutionnel.
La loi "Sécurité globale" a été définitivement adoptée jeudi par le Parlement, via un ultime vote des députés (75 voix pour et 33 contre).
La France est engagée dans une voie "extrêmement nocive" pour les droits humains selon la nouvelle secrétaire générale d'Amnesty International, la Française Agnès Callamard.
"Il y a un problème de fond dans la doctrine et les pratiques concernant le maintien de l'ordre", martèle l'ONG qui appelle à arrêter "le déni".
Les institutions européennes s'apprêtent à adopter la «conditionnalité État de Droit», une avancée destinée à conditionner le versement des fonds européens au respect des valeurs fondamentales de l'Union... Mais la France passerait-elle le test?
Pour 238, contre 98. Après les députés, le Sénat a adopté la proposition de loi relative à la sécurité globale. Notre panorama des mesures adoptées, corrigées, adaptées par la chambre haute du Parlement et désormais soumis à l’arbitrage de la Commission mixte paritaire.
Nous exhortons le président Macron et son gouvernement à abandonner les lois "sécurité globale" et "séparatisme", des dérives autoritaires qui portent atteinte aux droits fondamentaux que la France prétend incarner.
Hier, le Sénat a voté à son tour la proposition de loi sur la « Sécurité globale », cinq mois après le vote en première lecture à l’Assemblée nationale. S’agissant d’une procédure accélérée, la prochaine étape sera directement en commission mixte paritaire, peut-être dès le début du mois d’avril. Au vu de la version du texte votée par le Sénat, il n’y a malheureusement rien à attendre de cette commission. Nos espoirs reposent maintenant sur le Conseil constitutionnel, qui devra censurer largement les dispositions de ce texte ultra-sécuritaire.
En ce jour de confinement 3, au Sénat, il se trouvait des représentants du peuple pour démolir nos/leurs libertés. Le spectacle était terrible. C’était affligeant. Drones pour tous, et pour tout ; reconnaissance faciale qu’on s’interdit d’interdire ; privatisation de la sécurité. Et article 24 adopté.
Ce 18 mars, comment en vouloir à la population, suspendue aux annonces de Jean Castex ? Hasard du calendrier, ou pas, et qu’importe, pendant ce temps, au Sénat, il se trouvait des représentants du peuple pour démolir nos/leurs libertés. Et quasiment pas de médias-qui-comptent pour s'en faire l'écho.
L’ancien chef d’Etat major des armées, qui avait démissionné avec fracas au début du quinquennat d’Emmanuel Macron, est inquiet. «Devant les crises qui s’empilent, la France peut basculer», alerte l’ancien militaire, auteur d’un troisième livre en trois ans.
La commission des lois du Sénat a adopté ce matin sa position sur la proposition de loi Sécurité Globale. Il ne faut pas se laisser abuser par les modifications apportées au texte et dont se vanteront sans doute les rapporteurs, MM Hervé et Daubresse. Le texte adopté ce matin est aussi sécuritaire que celui adopté par l’Assemblée nationale.
C'est là où tu vois les champions de la démocratie que sont @EmmanuelMacron @GDarmanin et l'ensemble du gouvernement :
- interdiction de manifester
- censure
- suppression de droits
- emprisonnement
- restriction de liberté
- violencespolicières
Tout ça en 3 ans.
"Je trouve cette dérive autoritaire très inquiétante", a jugé sur France Inter, franceinfo et Le Monde le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian invité de "Questions politiques", alors qu'il était interrogé sur les milliers d’arrestations dimanche 24 janvier en marge de manifestations en Russie en soutien à Alexeï Navalny.
"Je trouve la remise en cause de l'État de droit, par ces arrestations collectives et préventives, insupportable. Je trouve aussi que le succès des manifestations au pluriel sur l'ensemble du territoire russe est impressionnant", souligne Jean-Yves Le Drian.
L’auteur de cette lettre, un étudiant de 21 ans, désespère d’« une République que les individus au pouvoir ont transformée en appareil répressif à la solde du libéralisme ». Comment vivre et rester pacifiste alors que la liberté d’expression est menacée, que l’État renforce les pouvoirs d’une police qui mutile, que la précarité s’accentue, demande-t-il à son professeur.
Plusieurs syndicats et associations, dont Attac, ont dénoncé dimanche des "arrestations arbitraires" lors de la manifestation la veille contre la proposition de loi "sécurité globale" à Paris, où près de 150 manifestants ont été interpellés.