417 liens privés
"Areva a-t-il sciemment dissimulé – dès 2007 – les malfaçons dans la cuve de son réacteur EPR de troisième génération en chantier à Flamanville (Manche), qui n’ont finalement été communiquées à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en février 2015, puis rendues publiques deux mois plus tard ? La question se pose à la lecture de la « fiche technique » de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) révélée par Le Canard enchaîné du 8 juillet."
Malgré des incidents à répétition, la Belgique ne fermera pas ses centrales vieillissantes - Basta !
"La Belgique n’est pas prête de sortir du nucléaire : le Parlement belge a voté jeudi 18 juin la prolongation de deux réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, près d’Anvers (Doel1 et 2), qui devaient pourtant être définitivement arrêtés cette année. Et pour cause : ces deux réacteurs sont déjà en activité depuis 40 ans. Avec la loi votée la semaine dernière, ils pourront encore fonctionner jusqu’en 2025, et atteindre 50 ans."
"Un rapport confidentiel de l’IRSN révèle de graves dysfonctionnements de pièces importantes de l’EPR de Flamanville (Manche). Ce document, que Mediapart publie intégralement, pointe « de multiples modes de défaillances aux conséquences graves » sur les soupapes de sûreté. Ces nouvelles anomalies viennent s’ajouter aux défauts de fabrication de la cuve du réacteur."
"La coïncidence des faits est troublante : alors que Areva reconnaît de nouvelles difficultés pour l’EPR construit à Flamanville (Manche) - et sur la fiabilité du cœur du réacteur lui-même cette fois -, la Chine annonce le début de la construction, jeudi 7 mai, de sa première centrale de troisième génération, de conception « entièrement chinoise », à Fuqing, un site du sud-est du pays où fonctionnent déjà quatre réacteurs."
"Le décret d’autorisation de l’EPR expire en avril 2017. Si le réacteur ne peut être mis en service à cette date, le gouvernement pourra annuler son cadre réglementaire. Mais l’État s’est privé du pouvoir qui lui avait permis de fermer le surgénérateur Superphénix en 1997. "
"Il devait être le joyau de la filière nucléaire française: l’EPR de Flamanville n’a jamais été si proche du crash, après l’alerte récente de l’autorité de sûreté sur les défauts de sa cuve. Une alerte grave qui vient se rajouter aux six années de retard et au triplement du coût. Depuis dix ans, industriels et État ont fait de ce réacteur un enjeu irrationnel de grandeur nationale. Chronique d’un aveuglement."
"Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé, mardi 21 avril, avoir commandé une « revue externe » des processus de fabrication de son site du Creusot (Saône-et-Loire). C'est en effet le site où a été produite la cuve du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville (Manche), dans la composition de laquelle une anomalie avait été détectée, selon une annonce de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au début d'avril. "
"La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, l'a assuré dimanche 19 avril : le réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville « n'est pas condamné » malgré la sérieuse anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur. Le chantier, à nouveau à l'arrêt, accumule les retards depuis 2007. L'EPR de Flamanville, dans la Manche, est un des quatre réacteurs nucléaires nouvelle génération actuellement en construction dans le monde. Initialement prévu pour 2012, on sait désormais qu'il ne devrait pas entrer en service avant 2018. Le coût du chantier, lui, devrait dépasser les 9 milliards d'euros, bien loin des 3,3 milliards du devis initial. Comment en est-on arrivé là ?"
"Les associations écologistes qui luttent pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim accentuent leur pression. Elles ont annoncé lundi 20 avril leur intention de porter plainte contre EDF. Elles reprochent notamment à l'entreprise d'avoir « largement minimisé » la fuite d'eau du 28 février à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et d'avoir « menti » à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). EDF avait mis trois jours avant d'aviser, le 3 mars, l'ASN de cet événement."
"Le rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur « l'état de la sûreté et de la radioprotection en France » est, traditionnellement, l'occasion de décerner bons et mauvais points aux exploitants. Le bilan de l'exercice 2014, présenté mercredi 15 avril devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), s'en est démarqué, rattrapé par l'actualité. A commencer par les « anomalies de fabrication » de la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche)."
"L'anomalie de fabrication détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération construit par EDF et Areva à Flamanville, ne sonnera pas le glas de l'EPR (réacteur pressurisé européen), a affirmé dimanche 19 avril Ségolène Royal. Interrogée sur France 5, la ministre de l'écologie s'est contenté d'évoquer des « ajustements de travaux » et une ouverture « sans doute repoussée d'une année » selon EDF. Le réacteur « n'est pas condamné », a-t-elle ajouté."
"C'est la première fois que des traces de radioactivité dues à la catastrophe de mars 2011 à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ont été décelées sur une partie du littoral nord-américain. Des traces de césium 134 et de césium 137 ont été détectées dans des échantillons prélevés le 19 février au large d'Ucluelet, petite ville de l'île de Vancouver en Colombie-Britannique, au Canada, a déclaré Ken Buesseler, scientifique attaché à l'institut océanographique Woods Hole. Les échantillons d'eau contenaient 1,4 becquerel par mètre cube de césium 134 et 5,8 becquerels de césium 137 par mètre cube."
"Le réacteur EPR de Flamanville (Manche), en chantier depuis 2007, vient de connaître un nouveau déboire. Et c’est le cœur même du projet qui est aujourd’hui touché : la cuve où se produit la fission des atomes et qui constitue aussi la seconde barrière de confinement de la radioactivité, après la double enceinte de béton du bâtiment du réacteur. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a en effet annoncé, mardi 7 avril, qu’Areva l’avait prévenue d’une « anomalie de la composition de l’acier » dans le couvercle et le fond de la cuve du réacteur."
"Privé depuis des mois d'énergie nucléaire, le Japon se lance dans le démantèlement d'installations atomiques vieillissantes, précipité par le désastre de mars 2011 qui a déjà condamné les six réacteurs de la centrale accidentée Fukushima Dai-ichi et occasionné l'arrêt des 48 réacteurs nucléaires de l'archipel."
"« Défaut d’étanchéité » sur une tuyauterie. C’est le motif pour lequel EDF a mis à l’arrêt du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim (Alsace), le 28 février dernier vers 17h30. Le dysfonctionnement, tel qu’il est présenté, semble sans gravité. Un simple problème de plomberie... En réalité il s’agit d’une fuite de plus de 100 m3 d’eau suite à la fissuration d’une tuyauterie, révèle le rapport de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN). Soit l’équivalent d’un semi-remorque d’eau, déversé dans la salle des machines. Éclaboussant des boîtiers électriques, la fuite a provoqué un défaut d’isolement sur un tableau électrique, qui est en lien avec l’alimentation de circuits de commande de disjoncteurs, électrovannes, « parmi lesquels figurent les éléments importants pour la protection » du réacteur nucléaire, décrit l’ASN. Un « défaut d’étanchéité » qui n’est donc pas si bénin que cela dans la plus vieille centrale nucléaire de France."
"La totalité des réacteurs nucléaires du Japon est à l’arrêt depuis septembre 2013. Mais le gouvernement de Shinzo Abe veut à tout prix relancer ses centrales, au mépris des nombreux risques et des populations locales qui estiment que les leçons de Fukushima n’ont pas été retenues."
" Le 11 mars 2011, un fort tsunami frappait la côte ouest du Japon et ravageait la centrale nucléaire de Fukushima. La restauration est lente et malaisée. "
"Environ 32 millions de personnes au Japon, soit un quart de la population du pays, ont été affectées par la radioactivité émise par l'accident nucléaire de Fukushima, selon un nouveau rapport de Green Cross. 4 ans après, la situation n'est toujours pas revenue à la normale, montrant une nouvelle fois le risque inconsidéré de l'énergie nucléaire."
"La plus vieille centrale de France, à Fessenheim en Alsace, est à nouveau à l’arrêt. Le réacteur n°1 a été stoppé suite à une anomalie dans la tuyauterie du système de refroidissement. Le réacteur n°2 a lui été arrêté pour une période de maintenance. Mais une anomalie a également été constatée sur une vanne de son circuit de secours. L’incident a été classé 1 sur l’échelle internationale des évènements nucléaires qui compte 7 niveaux de gravité (le niveau 7 étant un accident majeur, de type Tchernobyl ou Fukushima). Âgée de 38 ans, la centrale a été autorisée par l’Autorité de sûreté du nucléaire à fonctionner jusqu’à ses 45 ans, à condition qu’EDF réalise une série de remise aux normes. L’entreprise doit investir plus de 50 milliards d’euros d’ici 2025 pour moderniser ses centrales vieillissantes. François Hollande s’était pourtant engagé à fermer Fessenheim en 2016, avant ses 40 ans."
"Coup sur coup, les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ont été mis à l'arrêt. Pour des raisons bien différentes. Le réacteur 2 a été stoppé dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 février, indique EDF, dans le cadre d'un arrêt programmé destiné au remplacement d'un tiers du combustible nucléaire, ainsi qu'à la réalisation « de nombreuses activités de contrôle et de maintenance dans les parties nucléaires et non nucléaires des installations ». Cette intervention est prévue sur « plusieurs semaines », la durée moyenne d'un arrêt pour rechargement et maintenance étant de l'ordre d'un mois."